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John Knowles (1) (1926–2001)

Auteur de Une paix séparée

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A propos de l'auteur

John Knowles was born in Fairmont, W.Va., on September 16, 1926. He began prep school at Phillips Exeter Academy in New Hampshire from 1942 to 1944 and was then inducted into the U.S. Army Air Corps. After World War II ended, he attended Yale University, graduating in 1949, and then worked as a afficher plus reporter for the Hartford Courant. He eventually turned to freelance writing, often writing articles about travel. This took him to Europe where he spent much of the 1950s. In addition to this writing, he served as editor for Holiday magazine for a time. A Separate Peace, his first novel, was published in 1959 in England and the United States. Set in a prep school much like Exeter, the novel takes place during World War II and is about the impact of the war on young men on the homefront; the troubled relationship of the two main characters symbolizes the fear and suspicion that can lead to war between nations. Knowles received the William Faulkner Foundation Award for a First Novel and the Independent School Education Board Award. A Separate Peace continues to be one of the most widely read novels in high schools and colleges. Knowles's subsequent novels include Morning in Antibes (1962), A Vein of Riches (1978), which is set in his native West Virginia, and Peace Breaks Out (1981) which returns to the setting of A Separate Peace. He also wrote a non-fiction book, Double Vision: American Thoughts Abroad (1964). He remains best known, however, for his first novel. John Knowles has lived on Long Island, N.Y. since the early 1960s. (Bowker Author Biography) afficher moins
Crédit image: Wikipedia

Séries

Œuvres de John Knowles

Une paix séparée (1959) 12,770 exemplaires
Peace Breaks Out (1981) 402 exemplaires
Indian Summer (1965) 118 exemplaires
Phineas (1968) 102 exemplaires
The Paragon (1971) 60 exemplaires
A Separate Peace With Connections (1985) 58 exemplaires
A Stolen Past (1983) 42 exemplaires
Spreading Fires (1974) 21 exemplaires
Morning in Antibes (1962) 18 exemplaires
A vein of riches (1978) 16 exemplaires
A Separate Peace [2004 TV movie] (2004) — Writer — 12 exemplaires
The Private Life of Axie Reed (1986) 11 exemplaires
Backcasts (1993) 2 exemplaires
Blitzball 1 exemplaire
The Trap 1 exemplaire

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Critiques

La couverture du livre est parfaite. Le flou, les couleurs pastels font penser à une certaine nostalgie, à une époque non datable. Un garçon en premier plan regarde vers une place sans arbre, faisant partie d’un village, à l’arrière. Il y a même sur la couverture quand vous la regardez de prêt les défauts d’un vieux film. C’est exactement le sujet du livre.

Gene revient dans son ancien établissement et repasse à des évènements douloureux qui se sont passés à la fin de sa scolarité durant la Seconde Guerre mondiale. Le livre commence durant l’été 1942, l’été de ses seize ans. Son ami s’appelle Phineas. Il est celui qui attire tous les regards, qui n’a que des amis et qui le mérite car il est très avenant, le grand sportif qui gagne tous les prix, l’élève moyen qui ne se fait donc pas détester par ses notes. Gene est lui plus introverti, très bon élève, sportif moyen. Pourtant cet été-là, ils sont les meilleurs amis du monde. Gene, peu sûr de lui, interprète mal les intention de Phineas et pense qu’il est faux, qu’il n’est pas aussi gentil que cela ou tout du moins que cette gentillesse cache une mauvaise intention. Cela poussera Gene a faire une bêtise qui se transformera en tragédie à la fin du livre. Cela lui fera perdre toutes ses illusions et transformera toute sa vision du monde. La dernière phrase du livre est formidable pour tout dire à mon avis :

All of them, all except Phineas, constructed at infinite cost to themselves these Maginot Lines against this enemy they thought they saw across the frontier, this enemy who never attacked that way – if he ever attacked at all ; if he was indeed the enemy.

Ce livre est donc l’histoire des relations d’amour / haine / amitié que l’on entretient à l’adolescence, amplifié par le fait que l’histoire se place dans un internat.

Les sentiments dans le roman sont exacerbés par le contexte historique. On est en pleine Seconde Guerre mondiale. L’été 1942 est leur dernier été de tranquillité, où ces adolescents sont encore comme ceux de la génération précédente. On les invite à fond à profiter de leurs insouciances. Les professeurs semblent les voir comme déjà morts. Le roman continuera jusqu’à la remise des diplômes en 1944. Le poids de l’extérieur deviendra de plus en plus fort. Doivent-ils s’engager avant leur dix-huit pour aider leur pays ? Pourtant, leur établissement reste un lieu de paix préservé surtout par son architecture, par son entretien ancestral, par sa résistance aux bruits de l’extérieur. C’est le genre d’endroit que l’on n’imagine pas entourer d’un village par exemple. J’ai trouvé un passage qui illustre bien l’atmosphère de l’établissement, Devon :

Finny sat down on a bench, struggled out of his sheeplined winter coat, and took a deep breath of gymnasium air. No locker room could have more pugnent air than Devon’s ; sweat predominated, but it was richly mingled with smells of paraffin and singed rubber, of soaked wool and liniment, and for those who could interpret it, of exhaustion, lost hope and triumph and bodies battling against each other.

C’est cette atmosphère que j’ai aimé, pleine des anciens élèves des lieux. Ils ont patiné les meubles, les escaliers… J’imagine tout à fait Devon flotter dans une atmosphère hors du temps, un peu flou comme sur la couverture. Je crois que c’est cela qui permet aux adolescents du livre de se construire sur des bases solides.

C’est une idée de lecture que j’ai piqué chez Karine (j’ai lu son avis et peu de temps après, la couverture que j’avais trouvé si jolie m’a sauté aux yeux chez W.H. Smith). Je suis d’accord avec tout ce qu’elle dit mais mon niveau d’anglais ne me permet pas d’en faire un coup de cœur. On plonge dans l’atmosphère, dans le groupe de ces adolescents sans aucun souci mais avec un niveau d’anglais bof, on n’a tout de même l’impression qu’il y a certains passages qui échappent. Je le lirais sûrement en français un jour dans sa version publiée chez Autrement.
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Signalé
CecileB | 189 autres critiques | Dec 31, 2012 |

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