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Irmgard Keun (1905–1982)

Auteur de La jeune fille en soie artificielle

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Œuvres de Irmgard Keun

Étiqueté

Partage des connaissances

Autres noms
Tralow, Charlotte
Date de naissance
1905-02-06
Date de décès
1982-05-05
Lieu de sépulture
Friedhof Melaten, Cologne, Germany
Sexe
female
Nationalité
Germany
Lieu de naissance
Berlin, Germany
Lieu du décès
Cologne, Germany
Lieux de résidence
Berlin, Germany
Cologne, Germany
Greifswald, Germany
Hamburg, Germany
Ostend, Belgium (exiled from Germany)
Holland (exiled from Germany)
Professions
Harriott, Clara Morris
stenographer
novelist
Relations
Tralow, Johannes (spouse)
Roth, Joseph (lover)
Zweig, Stefan (friend)
Prix et distinctions
Marieluise-Fleißer-Preis (1981)
Courte biographie
Irmgard Keun was born in Berlin and attended a Lutheran girls' school in Cologne. She supported herself as a stenographer while originally pursuing an acting career. In 1931, at age 26, she burst onto the German literary scene with two radical novels that became bestsellers: Gilgi--One of Us, and The Artificial Silk Girl. They portrayed young women shedding conventional roles and adopting more modern and urban lives. The Nazi regime called the books "anti-German" and blacklisted them. After a fruitless lawsuit against the Gestapo for lost royalties, Irmgard Keun was forced into a wandering exile around Europe. She befriended a number of fellow German émigré writers and intellectuals including Stefan Zweig and Heinrich Mann, and was romantically involved with Joseph Roth. In 1940, she arranged for a newspaper to report that she had committed suicide. Using a false passport in the name of Charlotte Tralow, she then managed to smuggle herself back into Germany, where she survived the war. During this turbulent period, she produced two masterworks: After Midnight (1937), now considered one of the most powerful first-hand portrayals of life under Nazism, and Child of All Nations (1938). In the 1960s, she spent several years in a psychiatric hospital in Bonn. At the end of her life, she was finally recognized as one of Germany's groundbreaking and most courageous authors.

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Critiques

[Bonjour tristesse] dans les années 30 en Allemagne, c’est un peu ce que j’ai pensé pendant toute la lecture de ce livre. Je n’ai pas beaucoup aimé Bonjour tristesse, et je ne suis pas sûre d’avoir d’avoir éprouvé beaucoup d’empathie pour cette Suzon qui semble ne souhaiter qu’une chose, à savoir grandir dans l’insouciance d’un milieu privilégié, qui ne serait fait que de fêtes, de sortie dans toutes les tavernes possibles de Francfort, de belles robes et d’éternelles questions sur les hommes et sur l’amour. Certes, lorsque tout cela se passe alors que le Führer visite la ville et que, dans cet ordre nouveau chacun cherche soit à se faire sa place au soleil soit à se faire oublier, l’histoire devient tout de suite moins frivole. Car la question est là : comment faire les expériences de la jeunesse et devenir adulte dans une société qui ne connaît qu’une seule vérité.
J’ai cru pendant toute ma lecture que ce livre avait été écrit dans les années 70, l’édition de ma traduction française datant de 1981, et ce n’est qu’au moment d’écrire cette note de lecture que je m’aperçois de mon erreur, puisque ce livre a été publié en 1937 par une autrice allemande en exil, ayant eu un certain succès avant d’être mise au pilori par le nouveau régime (ce qui lui donne plus d’un point commun avec le personnage d’Algin dans le roman).

C’est donc un livre que je n’ai pas beaucoup apprécié au cours de ma lecture mais qui, par son histoire et sa singularité (celle d’être un des rares livres témoignant à chaud du climat délétère des années d’immédiate avant-guerre en Allemagne), devient intéressant pour lui-même. J’ai en particulier été marquée par le fait qu’Irmgard Keun ne laisse pas beaucoup d’espoir quand à la façon d’échapper à ce contrôle grandissant des vies et des esprits : la fuite semble la seule alternative possible. Les moyens de fuir sont divers, mais le résultat est le même, quitter cette Allemagne qui étouffe l’insouciant, atrophie l’artiste et muselle l’intellectuel.
… (plus d'informations)
 
Signalé
raton-liseur | 13 autres critiques | Dec 26, 2023 |

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