Hannah Kent
Auteur de A la grâce des hommes
A propos de l'auteur
Hannah Kent was born in 1985 in Adelaide, Australia. She is the co-founder and publishing director of Australian literary journal Kill Your Darlings. She won the inaugural Writing Australia Unpublished Manuscript Award (2011). Burial Rites is her first novel. It won numerous awards including the afficher plus ABIA Literary Fiction Book of the Year, the Indie Awards Debut Fiction Book of the Year and the Victorian Premier's People's Choice Award. Her second novel, The Good People, is being adapted into a film. She will be writing the screenplay. (Bowker Author Biography) afficher moins
Crédit image: Hannah Kent / The Australian
Œuvres de Hannah Kent
Oeuvres associées
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom canonique
- Kent, Hannah
- Date de naissance
- 1985
- Sexe
- female
- Nationalité
- Australia
- Lieu de naissance
- Adelaide, South Australia, Australia
- Études
- Flinders University (PhD - Creative Writing)
- Professions
- editor
novelist - Courte biographie
- Hannah Kent was born in Adelaide in 1985. As a teenager she travelled to Iceland on a Rotary Exchange, where she first heard the story of Agnes Magnúsdóttir.
Hannah is the co-founder and publishing director of Australian literary journal Kill Your Darlings, and is completing her PhD at Flinders University. In 2011 she won the inaugural Writing Australia Unpublished Manuscript Award.
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- Évaluation
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- Critiques
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- ISBN
- 114
- Langues
- 14
- Favoris
- 5
(p. 151, Chapitre 4).
Un beau livre, vraiment. Basé sur une histoire vraie, ce roman imagine les derniers mois de la vie d’Agnes Magnúsdóttir, entrée dans l’histoire comme
Car la force du livre est là. En décidant de commencer la narration à partir du moment où la sentence est connue, on découvre une femme qui doit vivre normalement, dans une ferme comme les autres, vaquer aux travaux comme n’importe quelle servante de ferme de l’époque, mais en sachant qu’elle ne sera jamais rétribuée, et que c’est la mort qui l’attend au bout, et plus rapidement que pour ceux qui l’entourent.
C’est un beau portrait d’une femme fière et libre, mais aussi travailleuse et consciencieuse. Une femme attentive à ce qui l’entoure, aux changements du ciel et au passage du temps, une femme aussi qui a vécu de nombreuses épreuves mais qui jamais ne veut se laisser abattre.
L’auteur, une australienne qui incarne la magie de la littérature qui peut nous porter, nous lecteurs mais elle aussi écrivaine, dans un espace et un temps très différent, creuse deux sillons dans ce livre. Le premier, probablement celui que j’ai préféré, c’est une description minutieuse mais jamais pesante des conditions de vie dans une petite ferme islandaise de cette époque. Les difficiles conditions de vie avec le froid et l’humidité toujours présents, la fin qui n’est jamais loin, ni pour les serviteurs ni pour les maîtres, tout le monde partageant les mêmes difficiles conditions de vie. Les retournements de fortune qu’on ne peut ni prévoir ni éviter, l’absence de véritable espoir de voir les choses s’améliorer. Une vie âpre pour tous, sauf pour quelques richards des bourgs voisins, mais ils sont bien peu nombreux et semblent vivre sur une autre planète. Et tout cela nous est raconté à travers l’hiver qu’Agnes Magnúsdóttir passe dans une ferme où elle a été envoyée pour attendre son exécution, puisqu’il n’y a pas de prison pour elle et qu’il faut attendre la confirmation de la peine qui vient du Danemark, l’Islande étant à cette période sous la dépendance de ce pays.
Et c’est là le deuxième sillon du livre. Comment cette femme marquée au fer rouge par sa condamnation est accueillie par des fermiers à qui sa présence est imposée, par les voisins aussi. Et comment cette femme voit l’échéance se rapprocher, son cheminement sur le chemin de la rédemption que lui propose son directeur de conscience. Je dois avouer m’être finalement lassée de cette partie du livre
Mais malgré cette réserve, j’ai tout simplement adoré ce livre. J’ai eu l’impression, alors que je lisais ce livre pendant un mois de juin plutôt ensoleillé, de vivre cet hiver avec les personnages, de sentir le givre dans la maison, de voir les réserves de nourriture baisser, d’avoir froid, toujours et encore, d’avoir faim, de ne pas savoir de quoi demain sera fait. C’est un livre écrit d’une façon relativement simple, sans recherche inutile, mais très efficace. Documenté dans les moindres détails, c’est une immersion passionnante dans l’Islande du début du XXème siècle. Les personnages m’ont parfois rappelé ceux de La Cloche d’Islande de Laxness (prix Nobel de littérature 1955, excusez du peu…). L’écriture de Laxness est plus forte, plus expressive et travaillée, plus âpre, mais les petits détails de la vie quotidienne qu’Hannah Kent distille dans son livre rendent cette histoire (… j’allais dire savoureuse, ce n’est pas le mot pour un contexte si dur), disons, passionnante à lire et ce livre difficile à refermer.… (plus d'informations)