François Jullien

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Jullien-La-grande-image-na-pas-de-forme-ou-du-non...
> BAnQ (Leroux G., Le devoir, 11 oct. 2003, F-6) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2811865… (plus d'informations)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Jullien-Le-detour-et-lacces/1185151

> LE DÉTOUR ET L’ACCÈS, de François Jullien. — Nous vous parlions, il y a peu, (cf Nouvelles Clés hors-série « Communiquer pour vivre », mai 95) du renouveau philosophique en France. D’autres titres viennent de paraître qui renforcent notre propos. Évoquons d’abord ce remarquable ouvrage de François Jullien qui nous parle des stratégies du sens en Chine et en Grèce et nous explique fort bien, avec l’aide des textes de Confucius, Mencius et Lao-tseu confrontés à Platon, Eschyle et toute la pensée de et sur l’Antiquité, comment les Chinois ont élaboré une philosophie de la suggestion de l’incitation et du détour pour parvenir au but au lieu d’expliquer, démontrer et essayer de convaincre. L’accès, autrement, par un dit allusif et un non-dit très éloquent car baigné d’un sens subtil en rapport avec la situation factuelle et émotionnelle. La parole laisse alors seulement entrevoir, ouvrant la fécondité des possibles : « Le sens se trouve en-deçà des mots comme aussi à leur suite ; à son gré on s’y baigne et on évolue et spontanément naît une atmosphère » (Wang Fu-Zhi, XVIIe siècle).
—Nouvelles Clés, (6), Été 1995, (p. 75)… (plus d'informations)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Jullien-Proces-ou-creation/107747

> Jullien François. Comment pourrait-on se passer de la « création »?.
In: Communications, 64, 1997. La création. pp. 191-209. … ; (en ligne),
URL : rel="nofollow" target="_top">https://www.persee.fr/doc/comm_0588-8018_1997_num_64_1_1979

> PROCÈS OU CRÉATION, Une introduction à la pensée des lettrés chinois, de François Jullien. — A travers l’étude des oeuvres d’un penseur chinois du XVIIe siècle, François Jullien, sinologue, mais d’abord philosophe, cherche à nous faire sentir la différence entre notre fond d’“évidences culturelles” et celui commun aux lettrés chinois. Particulièrement ici, notre conception du monde comme résultant d’une création (divine, pour les Chrétiens, “idéale”, pour les platoniciens) alors que le monde lettré chinois y voit le résultat du Yin/Yang, d’un processus (le sens premier du mot procès). François Jullien nous offre une vision très pénétrante de ce que peut être la “morale” chinoise, allant jusqu’à nous faire saisir l’importance du vide, de l’écho, de l’effacement de l’auteur dans l’oeuvre littéraire ou poétique. Un livre dense et enrichissant, où se trouvent en outre de magnifiques chapitres sur le Yi Jing, “modèle pour penser le devenir”. Un long entretien avec François Jullien est à paraître dans la revue Hexagrammes n° 7 (édition Lierre et Coudrier). Edition du Seuil - Collection des Travaux - 1989.
—Revue Française de Yoga, (5), Janv. 1992, (p. 219)

> PROCÈS OU CRÉATION, Une introduction à la pensée des lettrés chinois, de François Jullien. — A travers l’étude des oeuvres d’un penseur chinois du XVIIe siècle, François Jullien, sinologue, mais d’abord philosophe, cherche à nous faire sentir la différence entre notre fond d’« évidences culturelles » et celui commun aux lettrés chinois. Particulièrement ici, notre conception du monde comme résultant d’une création (divine, pour les Chrétiens, « idéale », pour les platoniciens) alors que le monde lettré chinois y voit le résultat du Yin/Yang, d’un processus (le sens premier du mot procès). François Jullien nous offre une vision très pénétrante de ce que peut être la « morale » chinoise, allant jusqu’à nous faire saisir l’importance du vide, de l’écho, de l’effacement de l’auteur dans l’oeuvre littéraire ou poétique. Un livre dense et enrichissant, où se trouvent en outre de magnifiques chapitres sur le Yi Jing, « modèle pour penser le devenir ».
—Revue Française de Yoga, (13), Janvier 1996, (p. 236)… (plus d'informations)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Jullien-loge-de-la-fadeur/29056

> Elisseeff Danielle. François Jullien, Éloge de la fadeur. À partir de la pensée et de l'esthétique en Chine. 1991.
In: Études chinoises, vol. 11, n°2, Automne 1992. pp. 165-167. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/etchi_0755-5857_1992_num_11_2_1177_t1_0165_0000_1

> ELOGE DE LA FADEUR, de François Jullien. — Un petit livre dont le titre provocateur recouvre une réflexion délicate sur une idée trop vite classée. “La fadeur des choses appelle au détachement intérieur. Mais elle est aussi vertu, notamment dans notre rapport à autrui, parce qu’elle est gage d’authenticité”. Avec une légèreté et une finesse bien en harmonie avec le sujet, ce texte fait sentir la profondeur de la fadeur, cette vertu suprême du vide du coeur, où se rencontrent et s’entendent tous les courants de la pensée chinoise : taoïsme, confucianisme et bouddhisme. Cet éloge de la fadeur fait percevoir avec élégance et simplicité tout ce que nous suggèrent les arts de la Chine grâce à leur dépouillement et leur richesse allusive. Illustrations, poèmes, anecdotes qu’on y trouve commentés sont autant de portes qui s’ouvrent à cette réconciliation, que chacun de nous recherche, entre la sensation et cet “au-delà” où le sensible s’efface sans pour autant se couper du monde réel, que la subtile fadeur chinoise nous permet d’éprouver. Edition Philippe Picquier - 1991.
—Revue Française de Yoga, (5), Janv. 1992, (p. 219)… (plus d'informations)