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F. Sionil José (1924–2022)

Auteur de Po-on

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A propos de l'auteur

F. Sionil José was born in Rosales, Philippines on December 3, 1924. He was educated at the University of Santo Tomas. While working as a journalist in Manila, he wrote short stories and eventually novels in his spare time. In the late 1950s, he founded the Philippine branch of PEN. In 1965, he afficher plus started his own publishing house Solidaridad and a year later started publishing the journal Solidarity. His first novel, The Pretenders, was published in 1962. Since then he has written twelve novels, seven short story collections, a book of verse, and five books of essays. His other works include Three Filipino Women, Sins, Dusk, Don Vincente, Ermita, and Vibora! He received the Ramon Magsaysay Award for Journalism, Literature, and Creative Communication Arts in 1980 and the Pablo Neruda Centennial Award in 2004. (Bowker Author Biography) afficher moins
Crédit image: Photo by Raffy Espiritu on Flickr, edited by Wikimedia Commons uploader.

Séries

Œuvres de F. Sionil José

Po-on (1984) 194 exemplaires
Les Prétendants (1962) 87 exemplaires
Ermita (A Filipino Novel) (1994) 81 exemplaires
José Samson (1974) 76 exemplaires
Viajero (A Filipino Novel) (1993) 67 exemplaires
Mon Frère, mon bourreau (1973) 66 exemplaires
A l'ombre du balete (1978) 64 exemplaires
Three Filipino Women (1992) 49 exemplaires
Don Vicente: Two Novels (1999) 37 exemplaires
Ben Singkol: A novel (2001) 31 exemplaires
Gagamba the Spider Man (1991) 30 exemplaires
Sin: A novel (1994) 22 exemplaires
Sins (1996) 20 exemplaires
Olvidon And Other Stories (1997) 19 exemplaires
Sherds : A Novel (2007) 13 exemplaires
The God Stealer (1986) 8 exemplaires
Two Filipino Women (1981) 5 exemplaires
Short stories (2008) 4 exemplaires
Vibora! (2007) 4 exemplaires
Asian PEN Anthology (1966) 4 exemplaires
Why We Are Hungry (2008) 4 exemplaires
In Search of the Word (1998) 3 exemplaires
Ben Singkol: A novel 1 exemplaire
Sins: A Novel 1 exemplaire
Synder : en roman (2011) 1 exemplaire
Kota yang mencabar 1 exemplaire
Tress 1 exemplaire
Balikbayan and muse : two plays (2008) 1 exemplaire
Took-Tokoh Munafik 1 exemplaire
Questions 1 exemplaire

Étiqueté

Partage des connaissances

Nom canonique
José, F. Sionil
Nom légal
José, Francisco Sionil
Date de naissance
1924-12-03
Date de décès
2022-01-07
Sexe
male
Nationalité
Philippines
Lieu de naissance
Rosales, Pangasinan, Philippines
Lieu du décès
Manila, Philippines
Études
Santo Tomas University
Professions
Novelist

Membres

Critiques

Je n’ai aucune idée de comment j’ai découvert et acheté ce livre probablement plus ou moins au moment de sa parution. Et je n’ai aucune idée de pourquoi j’ai mis tout ce temps à le lire… Enfin si, il était gros et n’était jamais dans les cartons des déménagements de ces dernières années. Mais maintenant que je l’ai lu, je me sens prête à lire les suivants dans cette série. Car il s’agit d’une série de cinq livres qui retrace, à travers l’histoire d’une famille, l’histoire des Philippines au cours des deux derniers siècles.
Po-on est le premier volume au sens chronologique de l’histoire, mais pas de la publication, c’est même le dernier que Francisco Sionil José a écrit et, d’après ce qu’il écrit dans la postface, un des plus difficiles à écrire. Peut-être à cause de la distance historique, ou peut-être parce que c’est à ce moment que l’auteur place la naissance de cette famille qui lui tient tant à cœur, les Rosales. Et tout commence avec Eustaquio, un jeune enfant qui bénéficie d’une éducation poussée grâce à la sollicitude d’un père jésuite, mais qui ne pourra entrer dans les ordres et suivre la voie toute tracée d’une ascension sociale limitée mais désirée. Mais Eustaquio sera un paysan, comme ses parents et comme ses frères, et il le sera dans un nouveau village, arraché à la forêt luxuriante. Il sera aussi le chef officieux du village, et il sera le guérisseur, se partageant entre sa famille et sa communauté, et s’écartelant entre les traditions qu’il a toujours connues et les croyances auxquelles il a été initiées. Mais nous sommes encore au temps de la domination espagnole, et c’est aussi une question d’allégeance.
C’est tous ces tiraillements que Francisco Sionil José met en scène dans ce roman, celui d’un homme et celui d’un peuple aussi, un peuple qui cherche sa voie et qui cherche son indépendance. Le roman ne finit pas bien, parce qu’après la colonisation espagnole, c’est celle des Etats-Unis qui se met en place, mais c’est aussi un livre d’espoir, un livre sur le chemin. Le chemin qu’un homme doit faire pour apprendre à être lui-même, et en parallèle le chemin qu’un peuple doit faire pour trouver sa voix.
Un livre très intéressant, probablement le premier roman philippin que je lis, qui m’a beaucoup appris sur l’histoire des Philippines au XIXème siècle, que j’ignorais encore plus que je ne le pensais. Mais un livre intéressant aussi pour les portraits qu’il brosse, diversifiés dans leurs origines ethniques et sociales, dans leurs parcours et leurs opinions, à l’image de la société philippine dont Francisco Sionil José veut rendre compte, et surtout, au centre de cette histoire, le portrait tout en nuances, en contradictions peut-être même parfois, d’Eustaquio, cet homme à la croisée de plusieurs mondes qui incarne, probablement à son corps défendant, les Philippines en construction, une nation en devenir dont ce livre illustre les premiers pas.
… (plus d'informations)
 
Signalé
raton-liseur | 2 autres critiques | Dec 14, 2022 |

Prix et récompenses

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