Partage des connaissances

Nom canonique: Howlin' Wolf
Nom légal: Burnett, Chester Arthur
Autres noms: Хаулин Вулф
ハウリン・ウルフ
Date de naissance: 1910-06-10
Date de décès: 1976-01-10
Sexe: male
Nationalité: USA
Lieu de naissance: White Station, Mississippi, USA
Lieu du décès: Hines, Illinois, USA
Professions: blues musician
singer
Prix et distinctions: Blues Hall of Fame (1980)
Rock and Roll Hall of Fame (1991)
Mississippi Musician's Hall of Fame (2003)
Courte biographie: Originaire du Mississippi, Chester A. Burnett dit Howlin’ Wolf (1910-1976) rencontre le légendaire Charley Patton puis Sonny Boy Williamson II et Robert Johnson avec qui il a l’occasion de se produire, et constitue son propre orchestre durant les années 40. Il grave ses premiers disques en 1950. S’installant à Chicago en 1952, il en devient l’une des plus importantes figures. Guitariste occasionnel, harmoniciste frustre et expressif, c'est surtout un chanteur unique doté d’une voix rauque et râpeuse au possible, d’une terrifiante intensité, avec laquelle il hurle et gémit avec des effets de falsetto. Howlin' Wolf a réalisé l’alliage entre la dureté du Delta du Mississippi et la violence urbaine du nord. (Guide Akaï du disque 1983 : Disques Jazz, Blues, Pop, Rock, p. 262)

Membres

Critiques

Moanin' And Howlin' (2-LP) par Howlin' Wolf

> [Rock&Folk]. Howlin' Wolf, Moanin' And Howlin'. In: R'n'F n°314 – Les Incontournables du Blues (octobre 1993)
Parmi les chanteurs énergiques ayant du coffre, on reconnaît deux catégories : les shouters et ceux qui hurlent. Plutôt de la seconde, Chester Burnett (1910-1976), alias Howlin' Wolf, nous raconte un tas d'histoires et nous on le croit. Faut dire qu'avec sa stature imposante, on aurait eu du mal à le contrarier. Quand il file le relais à Willie Dixon en personne, autre carrure du blues, comme sur le fendard "Goin Down Slow", c'est pas mal non plus ("Attendez, j'ai jamais dit que j'étais millionnaire, je dis que j'ai dû dépenser plus de blé qu'un millionnaire. Et que..."). Sur ce compact, vingt-quatre titres de 51 à 64, une partie de l'œuvre du génie est là et ce serait déjà presque trop. Même s'il s'agit d'une puissance qui en frise le détachement, elle peut être soûlante à la longue. Il faut déguster à petites doses, comme un monument. Ça paraît bordélique ? Ça ne l'est pas du tout. Tout est minutieusement calculé et pour s'en convaincre, il suffit d'écouter les précisions que le maître donne gentiment aux Anglais soumis, Clapton en tête, sur l'album briton (de loin, le meilleur de la série "London Sessions"). Mais ici, de 1a plume d'Howlin' Wolf, le brutal "Moanin' At Midnight" (séances Memphis pour Sam Phillips), "Smokestack Lightnin' ", le génialement pompier "Forty Four", "Evil", entre autres, sont des pépites intégrales. Enchevêtrement de guitares, tout y est. Wolf y fourmille d'inventions et même les déclinaisons sont géniales : enregistré en 56, six mois après "Smokestack Lightnin' ", "I Asked For Water" reste le morceau culte de son répertoire ("J'avais demandé de la flotte, elle m'a donné de l'essence"!. On pourrait croire qu'en général, Hubert Sumlin, le guitariste, y est pour beaucoup. Sur ce titre, ce n'est pas lui qui joue ! Fort des indications du Loup et de ses morceaux, dès 59, le clairvoyant Willie Dixon compose sur mesure pour Howlin' Wolf. De "Howling For My Darling", à "The Red Rooster", "Spoonful", "You'll Be Mine", "300 Pounds Of Joy" (l'intro au montage malheureux râté d'origine ?), etc. Tous, comme les précédents, font preuve d'une extrême originalité. Et s'il décide humblement de chanter des trucs plus conventionnels, genre "The Natchez Burnin' ", son interprétation prend des proportions infernales. Chester Burnett, par ses possibilités vocales multiples et son goût de l'inédit, transcende le blues le plus archaïque, du style mélopée sur un seul accord, pour sonner comme le plus avant-gardiste des bluesmen de Chicago. D'une autre planète, Don Van Vliet (Captain Beefheart) aura consciencieusement pompé. Hormis l'exception bizarre, imiter Howlin' Wolf ne mènerait nulle part. C'est lui, point. Ne reste plus qu'à attendre patiemment l'œuvre complète chronologique de Chester Arthur Burnett, le Back Door man, en coffret somptueux. On en remet une énième couche ? Ce serait vicieux. — Vincent Palmer
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Charly RED 3

1. Moanin' At Midnight.
2. How Many More Years.
3. Evil (Is Going On).
4. Forty Four.
5. Smokestack Lightnin'.
6. I Asked For Water (She Gave Me Gasoline).
7. The Natchez Burnin'.
8. Blue Bird.
9. Who's Been Talking.
10. Walk To Camp Hall.
11. Sittin' On Top Of The World.
12. Howling For My Darling.
13. Wang Dang Doodle.
14. Back Door Man.
15. Spoonful.
16. Down In The Bottom.
17. Shake For Me.
18. The Red Rooster.
19. You'll Be Mine.
20. Goin' Down Slow.
21. Tail Dragger.
22. Three Hundred Pounds Of Joy.
23. Built For Comfort.
24. Killing Floor… (plus d'informations)

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Joop-le-philosophe | Jul 12, 2019 |

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