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Gert Hofmann (1931–1993)

Auteur de The Parable of the Blind

30 oeuvres 550 utilisateurs 6 critiques

A propos de l'auteur

Gert Hofmann, Dr. phil. habil. (2011, University of Rostock) is Head of the Department of German at the National University of Ireland, Cork (UCC). He has published extensively on literary and cultural theory, including Schweigende Tropen. Studien zu einer sthetik der Ohnmacht (Francke, 2003). afficher plus Snjezana Zoric, Dr. phil. (2000, University of Zagreb), is Professor of Cultural Anthropology at the University of Zadar. She has published widely on Asian religions and anthropological theory, including Yongsan-Jae. Buddhist Ritual as a Mirror Image of the Korean Culture (Institute of Ethnology and Folkloristics, Zagreb, 2004). afficher moins
Crédit image: Ingeborg-Bachmann-Preis

Œuvres de Gert Hofmann

The Parable of the Blind (1985) — Auteur — 152 exemplaires
The Film Explainer (1990) 76 exemplaires
Balzacs Horse and Other Stories (1981) 49 exemplaires
Our Philosopher (1986) 46 exemplaires
The Spectacle at the Tower (1982) 30 exemplaires
Luck (1995) 29 exemplaires
Before the Rainy Season (1988) 14 exemplaires
Our Conquest (1984) 12 exemplaires
The Burgomaster (1968) 4 exemplaires
La Dénonciation (1979) 4 exemplaires
Die Fistelstimme : Roman (1980) 3 exemplaires

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Critiques

J'ai beaucoup apprécié ce livre à la limite de la science fiction, de l'allégorie... terrible mais fascinant.
½
 
Signalé
Nikoz | Nov 28, 2018 |
Des nouvelles très inégales, 2 très bonnes (dont celle du Titanic) et le reste incompréhensible.
½
 
Signalé
Nikoz | Oct 19, 2018 |
Présentation de l’éditeur

Un soir où il s’apprête à étudier une affaire de dénonciation qu’il doit plaider le lendemain, l’avocat Karl Hecht reçoit de l’hôpital où vient de mourir son frère les carnets intimes de celui-ci. Dès lors, le récit se construit par bribes, et le passé que le narrateur avait tenté d’occulter affleure petit à petit. Ce qu’il pensait avoir évacué remonte à la surface par pans entiers et comme malgré lui : le souvenir de la disparition, pendant la guerre, de ses voisins demi-juifs, et celle de ses propres parents, dans les deux cas après une dénonciation.

Ce souvenir lancinant, à l’origine de la folie et de la mort de son frère, Hecht va tenter de s’en défaire tout au long du récit, qui apparaît comme une interrogation douloureuse sur les pièges de la mémoire et de la culpabilité.

Mon avis

Ce n’est pas le Gert Hofmann que je voulais lire initialement mais il n’avait que celui-là à la librairie (c’est déjà pas mal vu que le livre date de 1994). La présentation de l’éditeur ne laisse absolument pas présager de ce que l’on va trouver dans ce livre.

À sa lecture, j’avais en effet pensé qu’il s’agissait plutôt de se remémorer au coin du feu les souvenirs de la guerre que le narrateur a voulu oublier et qui lui reviennent au fur et à mesure. Le narrateur est un vieil avocat bougon, en désaccord avec son fils (désaccord d’ordre politique mais qui dégénère en désaccord familial), s’occupe d’une affaire dont il ne voulait absolument pas entendre parler et lui arrive sur le coin de la tête la nouvelle du décès de son frère qu’il n’a pas vu depuis belle lurette :

Je viens d’apprendre le décès subit (le 8 septembre) suivi de l’incinération immédiate (le 9) à l’âge de quarante-cinq ans de Wilhelm, le frère jumeau dont j’étais sans nouvelles depuis une quinzaine d’années, vous vous souvenez, écrit l’avocat Karl Hecht ; j’en ai été avisé en anglais par l’administration du Bellevue Hospital de New York qui ajoute, pieux mensonge, que le défunt s’est éteint “dans la paix et la sérénité”; elle précise en outre que ses cendres, expédiées immédiatement à mon adresse (le 10), selon ses vœux, risquent d’arriver le 12 (par fret aérien, en exprès), c’est-à-dire, si je ne m’abuse, dès demain.

L’avoct écrit sa nuit au fur et à mesure à un vieil ami et il s’énerve au fur et à mesure, change de sujet brusquement quand son frère lui rappelle l’affaire en cours ou vice-versa, quand son fils rentre à la maison. Les dénonciations de ses parents semblent comme accessoires. Elles ne sont qu’une petite partie de son énervement.

J’ai plus eu l’impression de lire un monologue de théâtre, un acteur seul sur scène dans un salon, plutôt qu’un roman. Là où je m’attendais à du tragique (et même à une histoire des plus classiques), j’ai plutôt trouvé une histoire originale, légèrement acide et moqueuse, avec donc un ton original.
… (plus d'informations)
 
Signalé
CecileB | Nov 3, 2012 |

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Auteurs associés

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Donald Watson Translator

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Œuvres
30
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Évaluation
½ 3.5
Critiques
6
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101
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