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Jo Hoestlandt

Auteur de La grande peur sous les étoiles

110+ oeuvres 555 utilisateurs 32 critiques

A propos de l'auteur

Œuvres de Jo Hoestlandt

La grande peur sous les étoiles (1995) 330 exemplaires
Gran, You've Got Mail! (2000) 23 exemplaires
Back to School With Mom (1990) 19 exemplaires
Coup de théâtre à l'école (1996) — Auteur — 7 exemplaires
Tu peux toujours courir ! (2005) 4 exemplaires
L'Amour qu'on porte (2007) 4 exemplaires
Kocaman Kalpli (2017) 4 exemplaires
Quel stress pour la maîtresse ! (2002) 4 exemplaires
TROIS SOEURS (2014) 3 exemplaires
Comptines en forme d'alphabet (1999) 3 exemplaires
Le poème secret (2005) 3 exemplaires
Le virus de la rentrée (1998) 3 exemplaires
A New Sister 3 exemplaires
Le petit monstre (2001) 3 exemplaires
Vue sur mer (2018) 3 exemplaires
Bom mesmo é correr! 3 exemplaires
Lisa a disparu (French Edition) (2009) 3 exemplaires
Un petit kangourou trop doudou ! (2003) 3 exemplaires
Mon p'tit vieux (2006) 3 exemplaires
Emile bille de clown (1992) — Auteur — 3 exemplaires
La maîtresse est amoureuse (1998) — Auteur — 3 exemplaires
La vache en machine (2007) 2 exemplaires
Copain ! (2006) — Auteur — 2 exemplaires
Le complexe de l'ornithorynque (2007) 2 exemplaires
Le Bébé de sucre (1999) 2 exemplaires
Oh, les belles lettres ! (2000) 2 exemplaires
Et les petites filles dansent (1999) 2 exemplaires
Miranda, reine de quoi? (1989) 2 exemplaires
Les frayeurs de la baby-sitter (2002) 2 exemplaires
Le cahier d'amour (2001) 2 exemplaires
Mon meilleur ami (1998) 2 exemplaires
La nuit de la rentrée (2003) — Auteur — 2 exemplaires
Oh, la barbe ! (2004) 2 exemplaires
La maison de mon grand-père (1997) — Auteur — 2 exemplaires
Robin del bosque (2002) 1 exemplaire
5 comptines pour rêver (1999) 1 exemplaire
Le plus beau chien du monde (2001) 1 exemplaire
Réponds-moi quand je t'écris (2001) 1 exemplaire
Balancoire (La) (ALBUMS PETITE ENFANCE) (2000) — Auteur — 1 exemplaire
A primeira noite de aulas (2007) 1 exemplaire
Une petite soeur tombée du ciel (2016) — Auteur — 1 exemplaire
La nuit de la rentrée (2019) 1 exemplaire
Faut pas pousser mémé (2006) 1 exemplaire
Bom mesmo é correr 1 exemplaire
68. Què li passa a la profe? (2005) 1 exemplaire
Le moulin à paroles 1 exemplaire
L'auteur de mes jours (2006) 1 exemplaire
Mathématic et Tac (2010) 1 exemplaire
Miranda, reine du cirque (2001) — Auteur — 1 exemplaire
A pas de louve (2001) 1 exemplaire
Mon petit papa de rien du tout (2000) 1 exemplaire
Buddy [Issue 119] 1 exemplaire
La géante Solitude (1997) 1 exemplaire
13. L'Obra de teatre (2005) 1 exemplaire
La danse de l'éléphante (2010) 1 exemplaire
L'été où j'ai grandi (2006) 1 exemplaire
Ma maîtresse a un chouchou (2008) 1 exemplaire
C'est pas grave (2014) 1 exemplaire
Le journal de Miss Pétoche (2012) 1 exemplaire
La colonuit de vacances (2007) 1 exemplaire
le prix d'Evelyne 1 exemplaire

Oeuvres associées

Étiqueté

Partage des connaissances

Date de naissance
1948
Sexe
female

Membres

Critiques

Et puis ce fut le printemps. Anatole ouvrit grand la porte sur le dehors, et Virgile qui avait fait ses premiers pas put sortir et découvrir le monde, tout seul. Il montrait à Anatole tout ce qu’Anatole ne regardait plus jamais : un escargot baveux, un petit caillou parfait, une coccinelle, des gouttes de rosée, un œuf… Anatole lui apprenait le nom des choses et des animaux, mais c’était Virgile qui lui apprenait à les voir, à les regarder.
(p. 25, Chapitre 3, “Où le vieil homme ouvre aux gendarmes”).


C'est la couverture qui m'a amenée à prendre ce livre sur les étagères de la bibliothèque, ce dessin à la manière des gravures de Seiz Breur dans la première moitié du vingtième siècle en Bretagne m'a toujours attirée. Puis quand j'ai vu le nom de l'autrice, que j'ai découverte il y a quelques semaines grâce à la sélection des Incorruptibles de cette année, je ne pouvais plus que l'emprunter et le lire. Ce qui fut chose faite.
L'histoire est plutôt mignonne, celle d'un vieil homme seul qui recueille un bébé tombé par hasard dans son jardin. L'un apprivoise l'autre, quand l'autre ouvre peu à peu son cœur. Rien de très nouveau, mais une jolie histoire, avec un vieux monsieur qui n'a pas l'air vraiment sympathique, et qui ne changera pas son mode de vie, ce qui est finalement plus respectueux et plus réaliste que tous ces romans où le personnage principal doit finalement revenir à la normalité.
J'ai par contre trouvé le sous-titre assez dérangeant, car si, certes, il s'explique à la fin, l'histoire n'est pas du tout sur une mère, et je trouve que cela occulte un peu trop le véritable sujet de cette histoire. Par ailleurs, il est important de savoir que le fin mot de l'histoire concernant ce bébé tombé dans le jardin est donné à la fin, mais d'une façon très elliptique, et probablement difficilement compréhensible pour la plupart des lecteurs auxquels ce livre est destiné, il faut donc être prêt à faire une petite explication de texte pour que tout s'éclaircisse.
Un livre assez court, qui prend son lecteur pour quelqu'un d'intelligent, et qui ne cherche pas à donner de leçon, juste un beau moment de vie pour trois personnages que le hasard et les vicissitudes de la vie font se croiser.
… (plus d'informations)
 
Signalé
raton-liseur | Mar 12, 2020 |
Devant le paysage éclatant de toutes ses couleurs, Romuald a encore pensé : « Il faudrait que je rapporte chez moi un peu de la lumière, de la beauté, du calme d’ici. Je ne sais pas bien comment faire, mais il faudrait que j’essaie… parce que je crois que ça embellit la vie, une douceur comme celle-ci ! Ce serait bien que ce que j’ai vu ici leur embellisse aussi la vie, à eux, là-bas… Est-ce que cela se pourrait, ou est-ce que cela ne se peut pas ?
(p. 132-133, Chapitre 10).


C’est grâce à la sélection des Incorruptibles pour cette année que je lis que je découvre enfin cette autrice jeunesse réputée mais à côté de laquelle j’étais passée jusqu’à présent. Et ce fut une belle découverte.
Romuald, un garçon habitant dans un quartier défavorisé, se voit proposer un séjour sur la Côte d’Azur, dans une famille qui souhaite l’accueillir le temps des vacances. Jo Hoestlandt relate, dans ce livre, les douze jours de ce séjour, comme une parenthèse dans la vie de cet enfant.
Elle fait le choix d’un texte à la troisième personne, mais toujours du point de vue de Romuald. Ce n’est pas lui qui parle, ce qui permet d’utiliser un langage non pas soutenu mais de bonne facture, mais on est en permanence dans la tête de Romuald, ce sont ses pensées, sa façon d’appréhender les situations nouvelles que l’on voit. Car il y en a, de la nouveauté pour ce petit garçon, qui se retrouve tout à coup dans une famille de classe moyenne que ne manque de rien, des retraités qui prennent le temps de vivre, de profiter de promenades sur le bord de mer, de faire les courses au marché et de manger des petits plats faits maison. Tout est différent : la façon de parler, les odeurs (par exemple les meubles passés à l’encaustique), les goûts (la confiture faite maison moins sucrée que la pâte à tartiner industrielle à laquelle il est habitué). Dans cette famille, chacun aide à mettre la table, on lit pour le plaisir, pas parce que la maîtresse le demande, on ne connaît pas les émissions de télé-réalité…
Dit ainsi en quelques lignes, cela paraît beaucoup et un peu caricatural. Cela a failli l’être, lorsque Romuald arrive et qu’il est confronté à toutes ces nouveautés d’un seul coup, mais finalement, Jo Hoestlandt réussit à éviter cet écueil en restant respectueuse de chacun de ses personnages, en ne jugeant personne. Il n’y a pas de méchants dans ce livre, que des gens qui vivent, qui font au mieux avec ce qu’ils ont et ce qu’ils sont.
Et ces douze jours seront une parenthèse dans la vie de Romuald, une fenêtre sur la mer, qu’il n’avait jamais vue avant, mais aussi une fenêtre sur une autre façon de vivre. La douceur, la confiance, la liberté, des choses qu’il ne connaissait pas vraiment et qu’il se met à apprécier. Et à la fin de son séjour, Romuald sera à la fois triste de quitter son lieu de vacances et heureux de retrouver sa famille, comme tout enfant de cet âge-là. Ce sera au lecteur de se faire une opinion, de se demander si la vie est juste ou injuste, si c’est normal que les personnes qui sont suivis par une assistante sociale ne puissent pas faire leurs courses seules, afin que l’on s’assure qu’ils achètent correctement, si c’est mieux de manger des crèmes au caramel avec une goutte d’anis ou des pizzas au chorizo.
Un livre pour enfants, donc, recommandé à partir de 9 ans par l’éditeur, mais qui peut se lire bien plus tard aussi, adulte même, pour se rendre compte des différences de perceptions et de culture en fonction de son milieu familial. Se rendre compte tout à coup et de façon fortuite que le mot que la maîtresse a fait apprendre dans une liste de vocabulaire, brise, est quelque chose qui existe vraiment, pense-t-on à cela lorsque l’on fait des leçons de vocabulaire, que pour certains enfants, la plupart des mots n’ont aucun sens ? Un livre qui permet d’essayer, le temps d’à peine deux-cents pages, d’essayer de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, sans pour autant faire des généralités car, certes, la classe sociale est importante, mais chaque famille et chaque enfant demeure unique. Qu’est-ce que Romuald fera de cette expérience de quelques jours sur la Côte d’Azur, le livre est suffisamment pudique pour ne pas le dire. On ne le saura pas, on ne peut que l’imaginer, imaginer les différents possibles, et laisser à Romuald la chance et la responsabilité d’écrire sa propre vie.
… (plus d'informations)
 
Signalé
raton-liseur | Jan 26, 2020 |
Il aura suffit à Jo Hoestlandt et Carmen Segovia une vingtaine de pages d’un album aux teintes vieillies pour nous rappeler, à travers une histoire universelle qui ne nomme ses personnages ni ne désigne ses lieux, ce qu’est l’amour familial: cette petite tâche rouge tenace qui perdure au fil des pages, immuable malgré le temps qui passe. Ce sentiment qui se transmet au fil des générations, qui se doit d’être réciproque et demeure indispensable à tout être humain. Cet album est l’occasion d’évoquer, ou simplement d’effleurer, des thèmes probablement inconnus du jeune enfant : la vieillesse et la nostalgie, liés à la question du temps qui passe, la rupture sentimentale, l’urbanisation qui implique la dénaturation du paysage et parfois même sa destruction. Mais avant tout, cet album offrira, à tous les âges, une véritable leçon d’amour.

Dès 5 ans
… (plus d'informations)
 
Signalé
Relais | Jun 4, 2015 |
 
Signalé
Relais | 23 autres critiques | May 22, 2015 |

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