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Alfred Hayes (1911–1985)

Auteur de In Love

17+ oeuvres 642 utilisateurs 20 critiques 1 Favoris

A propos de l'auteur

Comprend les noms: Alfred Hayes

Œuvres de Alfred Hayes

In Love (1953) 265 exemplaires
Une jolie fille comme ça (1958) 186 exemplaires
The Girl on the Via Flaminia (1949) 98 exemplaires
The End of Me (1900) 33 exemplaires
Clash by Night [1952 film] (1952) — Screenwriter — 20 exemplaires
All Thy Conquests (1946) 15 exemplaires
Jewish Holiday Dances (1948) 9 exemplaires
These Thousand Hills [1959 film] — Screenwriter — 3 exemplaires
Welcome to the Castle (1950) 1 exemplaire
The big time 1 exemplaire
Zaljubljeni (2022) 1 exemplaire
Zakochany (2021) 1 exemplaire
מאוהב 1 exemplaire

Oeuvres associées

The Poems, Prose and Plays of Alexander Pushkin (1936) — Traducteur — 178 exemplaires
Poets of World War II (2003) — Contributeur — 133 exemplaires
Years of Protest: A Collection of American Writings of the 1930's (1967) — Contributeur — 39 exemplaires

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Critiques

Clash by night (dont le titre français Le démon s'éveille la nuit est tout aussi incompréhensible) est l'histoire de Mae (interprétée par Barbara Stanwick) qui revient chez son frère, après de longues années d'absence. Celui-ci est amoureux d'une adorable employée d'usine de poisson (irrésistible Marylin Monroe qui donne de la gaieté et de la lumière à ce film par ailleurs sombre et un peu morne).
Déprimée et semblant être revenue de tout, elle finit par épouser Jerry un capitaine de bateau de pêche, très bonhomme et très épris d'elle. Ils ne tardent pas à avoir une petite fille ensemble.
Rien n'arrive à éclairer Mae qui se traîne et se languit. Elle finit par succomber à Earl (interprété par Robert Ryan), le meilleur ami de Jerry dont ce dernier ne cesse de solliciter la compagnie.
Quand Jerry, homme simple et tendre, apprend leur relation, tout bascule.
Clash by night est donc un énième film sur une infidélité qui se développe par l'intermédiaire d'une relation amicale unissant initialement deux hommes.
Les comédiens sont impeccables mais la mise en scène, qui se traîne un peu, peine à captiver totalement le spectateur.
Mae incarne à merveille la femme passive des années 50 qui ne peut exister qu'à travers la relation avec un homme capable de lui donner confiance en elle. La condition de la jeune Peggy (Marylin Monroe) pourrait sembler plus avancée dans la mesure où elle travaille (bien qu'avec un emploi pénible et n'exigeant aucune qualification) et qu'elle tient régulièrement tête à son compagnon... tout en lui laissant toujours le dernier mot.
… (plus d'informations)
 
Signalé
biche1968 | 1 autre critique | May 16, 2021 |
Alors qu’il s’échappe de la villa où une fête hollywoodienne bat son plein, un scénariste en vogue aperçoit une jeune femme se jeter dans l'océan en contrebas. L’ayant sauvée d’une noyade assurée, lui qui regarde avec dédain les artifices et la vanité de son milieu ne tardera pourtant pas à vendre son âme, ou plutôt sa liberté, faute de savoir résister à la tentation.
S’agit-il pour lui de jouer les héros? ou d'oublier l’ennui et le naufrage de son mariage en se laissant aller à une énième liaison? Et qui est-elle vraiment, cette jolie fille à la carrière d’actrice mal engagée et dont les fêlures, notamment amoureuses, prennent une tournure menaçante?
Toutes ces questions n’empêchent pas les deux êtres de plonger dans une relation venimeuse, qui réveille les démons de chacun.
Le lecteur ne connaîtra jamais le nom des deux protagonistes de ce court roman, mais la langue de Hayes, d’une précision clinique, redoutable, les fait exister d’emblée, dans tous leurs travers, leurs faiblesses, leurs contradictions. Animé d’un désespoir existentiel évident, Hayes livre un portrait féroce de nos ambitions et de nos illusions, au sein duquel il réussit à distiller une ironie salvatrice.
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
rubato | 6 autres critiques | May 5, 2019 |
Pourquoi avez-vous choisi ce livre ? S’agit-il d’une lecture de loisir, obligatoire, suggérée ?

Ce livre n’était pas une lecture obligatoire. Mais j’avais déjà vu une critique de celui-ci dans le mensuel voir (Nuovo, 2016). Recherchant un livre à la bibliothèque de mon quartier pour réaliser ce travail. Je suis tombé dessus sans le chercher. J’ai donc décidé de l’inclure dans ma sélection. L’autre élément qui a influencé mon choix, c’est le fait que ce livre ait été écrit en 1958, mais traduit de l’anglais seulement en 2015. L’histoire étant située dans la période glorieuse du cinéma américain, les années cinquante. Cet autre élément a également eu une influence sur mon choix.

Un aspect qui vous a plu :

Le style d’écriture de l’auteur m’a grandement plus. L’utilisation importante des virgules donne au texte un rythme intéressant et bien adapté à la nature des deux personnages principaux. Lui, il critique la compétition et l’opulence qui entoure le monde du cinéma. Il est le narrateur et il nous fait part de ses observations, ses points de vue. Elle, c’est plutôt sa complexité, son instabilité et ses moments de folies qui sont bien servis par le style de l’auteur. Il nous est possible de ressentir les failles de son esprit, cette torture interne. Pour les deux personnages, son style fonctionne bien.

Un aspect qui vous a moins plu :

Bien que le récit soit intéressant et que les personnages soient suffisamment complexes pour intéresser le lecteur. Le récit est prévisible. Dès que la relation entre les deux personnages principaux s’intensifie, il est facile de prévoir le dénouement. Ce genre d’histoire a été raconté des milliers de fois. Une tragédie qui tourne autour du mal de l’âme et des relations amoureuses complexes avec l’adultère en trame de fond. Il reste que malgré cette faille, le récit reste intéressant et l’année de publication originelle permet de pardonner ce point négatif. Énormément d’œuvres ont été publiées après ce livre de 1958.

L’objet livre :

Le premier attribut visible de ce livre est sa couverture souple, en papier lustré avec une partie qui se replie à l’intérieur. Elle fait un peu moins de la moitié de la couverture. Il y a suffisamment de place pour y inscrire une rapide biographie de l’auteur. Elle est sur le rebord de la couverture et c’est un élément qui m’a attiré. À l’intérieur du livre, le papier utilisé est sobre et mat. Cependant, il est suffisamment épais et de bonne qualité et laisse une impression de solidité. Les pages peuvent se tenir en l’air toutes seules. Le livre mesure 20cm de haut, ce qui pour moi le rend facile à transporter. Cela favorise sa lecture dans les transports en commun. Les caractères sont suffisamment gros et le texte est bien aéré. Cela permet une lecture agréable. Ce livre n’est pas illustré, seule la couverture contient une photo d’une femme. Ce paratexte m’a attiré vers ce livre. Je voulais savoir son rôle dans le récit et elle ressemble à la description que l’auteur fait d’elle. Cette photo nous apparaît donc souvent en tête pendant la lecture. La préface de la traductrice est un autre élément très important. Elle fait une légère biographie de l’auteur et elle explique le style d’écriture du livre. Elle joue le double rôle de mise en contexte et de guide de lecture. Cet élément m’a permis d’apprécier et de porter une grande attention aux détails subtils du style d’écriture de l’auteur.
… (plus d'informations)
 
Signalé
jonathan6344a16 | 6 autres critiques | Oct 13, 2016 |
Petit roman à l'atmosphère digne d'un Raymond Chandler.

L'auteur qui m'était inconnu, a écrit des chansons de Joan Baez et des scénarios de cinéma pour Rossellini.

Il réalise ici un vrai petit bijou, qui révèle l'âme pas si pure du protagoniste.

Une bien belle découverte.
 
Signalé
Millepages | 6 autres critiques | Jan 31, 2016 |

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