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Hubert Haddad

Auteur de Rochester Knockings

47+ oeuvres 288 utilisateurs 15 critiques 2 Favoris

A propos de l'auteur

Comprend les noms: Hubert Haddad (Autor)

Œuvres de Hubert Haddad

Rochester Knockings (2014) 40 exemplaires
Palestine (2007) 34 exemplaires
Desirable Body (2015) 31 exemplaires
Le Peintre d'éventail (2013) 27 exemplaires
Le nouveau magasin d'écriture (2006) 19 exemplaires
Opium Poppy (2011) 14 exemplaires
Géométrie d'un rêve (2009) 10 exemplaires
Le ceneri dell'amante cinese (2006) 10 exemplaires
Premières neiges sur Pondichéry (2017) 9 exemplaires
Vent printanier (1900) 7 exemplaires
Ma (2015) 7 exemplaires
Un rêve de glace (1974) 6 exemplaires
Casting sauvage (French Edition) (2018) 6 exemplaires
Un Monstre et un Chaos (2019) 5 exemplaires
La condition magique (1997) 5 exemplaires
L'âme de Buridan (2000) 4 exemplaires
L'Univers (Litterature) (2003) 3 exemplaires
Le ventriloque amoureux (2002) 3 exemplaires
Julien Gracq, la forme d'une vie (1986) 3 exemplaires
Oholiba des songes (2007) 3 exemplaires
Ombre limite (2001) 2 exemplaires
Les coïncidences exagérées (2016) 2 exemplaires
Le secret de l'immortalité (2003) 2 exemplaires
Du visage et autres abimes (1999) 2 exemplaires
Visite au Musee du Temps (1994) 1 exemplaire
L’invention du diable (2022) (2022) 1 exemplaire
La sirène d'Isé (2021) 1 exemplaire
gabriel garcia marquez (1993) 1 exemplaire
Le jardin des peintres (2000) 1 exemplaire
Le testament de Narcisse (1997) 1 exemplaire
Les grands pays muets (1978) 1 exemplaire
Saintes beuveries (1991) 1 exemplaire
Le chevalier alouette (1992) 1 exemplaire
La belle Rémoise (2004) 1 exemplaire
Les Indes de la mémoire (1999) 1 exemplaire
L’art et son miroir 1 exemplaire

Oeuvres associées

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Partage des connaissances

Autres noms
HADDAD, Hubert
Date de naissance
1947-01-01

Membres

Critiques

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Haddad-La-condition-magique/643007

> LA CONDITION MAGIQUE, par Hubert Haddad (Zulma, 2014, Poche, 280 pages). — La Condition magique est un roman prodigue, un roman philosophe qui se déploie autour de la figure du grand Descartes, emblème de la raison triomphante ou planche de salut : pour Hiel, en deuil irréparable et halluciné d’un frère étudiant en philosophie, pour Desargues, universitaire désabusé, ou Marghrète, proie facile d’une secte ignominieuse. Et pour le père de celle-ci, richissime industriel suédois collectionneur d’automates, animé par l’unique espoir de redonner vie à une épouse disparue dans les sommets himalayens vingt ans auparavant. Tous se débattent en quête du sens, une quête existentielle qui peut-être se joue – ou se déjoue – sur le toit du monde.
Johnny Gimenez (Culturebox)
… (plus d'informations)
 
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Joop-le-philosophe | Dec 30, 2018 |
> Par Marie-Christine Blais (La Presse) : Le jardin extraordinaire d'Hubert Haddad
Le peintre d'éventail, 25e roman d'Hubert Haddad, est si remarquablement écrit que même le lecteur le plus vorace voudra ralentir la cadence de sa lecture pour mieux le savourer et que l'amateur de jardins en lira et relira toutes les pages. Mariant des éléments ancestraux du Japon (pagodes, jardins, éventails, haïkus...) et la réalité contemporaine (l'histoire se déroule entre le tremblement de terre de Kobe en 1995 et le tsunami de Fukushima de 2010), Le peintre d'éventail relate la vie d'Osaki, jardinier et peintre d'éventail, qui transmet ses connaissances à Matabei, qui lui-même les transmet à Hi-Han... Bref, un roman à lire en espérant le printemps ...… (plus d'informations)
 
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Joop-le-philosophe | 4 autres critiques | Dec 18, 2018 |
"Oublier, c'est presque toujours se souvenir, a dit quelque part Honoré de Balzac. Assertion combien vérifiable dans ce journal : les lacunes éclairent le passé bien plus que ses colmatages."
"L'éternité est chômée pour tous ceux qui se souviennent."

Hubert Haddad est un écrivain rare. C'est à bas bruit, en s'acheminant vers ses 70 ans, qu'il égrène toute une bibliographie peu relayée par les médias.

L'écriture de Géométrie d'un rêve est d'une beauté étincelante, presque intimidante. L'histoire? Parlons plutôt des histoires qui s'enchevêtrent tout au long de ce roman obsédant et onirique dont le fil conducteur est l'amour fou, désespérément perdu. Celui que le narrateur, écrivain, voue à Fedora, une cantatrice qui lui a offert quelques heures de ses journées à une époque de sa vie, mais qui lui a toujours refusé ses nuits. Qui est vraiment cette femme si talentueuse et sublime qui est apparue dans sa vie avec la fulgurance de la foudre et qui en est mystérieusement sortie sans laisser de traces? C'est ce que le narrateur cherche et fouille inlassablement, au fil des jours qui s'écoulent sur les terres âpres, rocailleuses et sauvages du Finistère où il a décidé de trouver refuge (on cherchera vainement toute localisation véridique sur une carte), au cours de ses nuits peuplés de rêves, de fantômes et d'insomnie.

"La fin d'un amour ne peut être funeste, comme une grâce rejetée".
L'amour inconditionnel, brûlant et intact pour Fedora convoquera la mémoire des autres femmes de sa vie : Amaya, la Japonaise traquée qu'il a aimée tout jeune homme à Kyoto (elle aussi disparue) mais aussi Elzaïde, sa généreuse grand-mère trop tôt disparue qui remplaçait une mère décédée à sa naissance; Else, sa belle-mère allemande, disparaissant elle aussi brutalement lors de son arrestation par la police, Elisabeth, sa fille qu'il a longtemps crue être sa sœur.

Il y a aussi les femmes d'aujourd'hui : la jeune Lavinia, héritière d'un tableau d'une bouleversante beauté et portant le sceau d'une histoire tragique, Blandine, une étudiante qui connaît la bibliographie de l'écrivain sur le bout des doigts et qui fouille son passé jusqu'aux recoins qu'il se refuse d'éclairer. Il y a enfin Coré, la statue désirable et Emily Dickinson, qui partage la vie de l'auteur dans les inlassables efforts qu'il produit à traduire ses poèmes.

Ainsi, les femmes du roman sont évanescentes, disparues, mortes et porteuses de secrets. Par contraste, les hommes sont rugueux, imposants et violents. L'image du père est noire, déchiquetée, réduite en miettes, faible dans l'usage de sa force dérisoire.

"Inventer un personnage, c'est ajouter un coefficient d'irréalité à l'ennui d'être soi."
"Nous ne faisons rien d'autre, écrivant, que de vider les étangs pourrissants de la mémoire dans l'espoir de mettre à nu un destin perdu."
Roman en spirale, labyrinthique sous forme de journal sans date qui décrit la brûlure de l'amour et de la jalousie, il est aussi une réflexion sur la littérature et sur la création. Le livre fourmille en effet de références littéraires et de pistes d'histoires qui constitueraient autant de romans à venir.

Ce kaléidoscope d'histoires plus romanesques que probables, une certaine préciosité dans la narration pourraient décourager ou agacer. La langue absolument magnifique de Hubert Haddad nous en préserve. De même que son érudition, son intelligence qui éclaire les lacis de la mémoire, l'humanité désespérée qui se dégage du livre. Roman de possession, de perte, d'absence, d'amour fou, de désespoir, de drames, de solitude, de désir, d'enfermement et de cauchemars, envoûtant par la frontière si ténue qu'il tisse entre réalité, fiction et rêve, il se savoure en gorgées lentes. La beauté des mots perle et s'insinue jusqu'à l'enivrement. On les relit plusieurs fois; on veut lire des passages à voix haute pour extraire tout le suc de leur sonorité poétique.

"Jamais amants ne se joignent à la cime, dans l'étreinte, dans la violence gauche du coït, pourtant ils dégringolent ensemble de l'autre côté, avec cette joie sèche et déjà affadie d'un arrière-goût de séparation. Il faudrait mourir après l'amour quand on aime, comme les araignées et les insectes volants, laisser la femelle avec sa semence dans la nuit d'un autre monde."
Le narrateur-auteur, amoureux de l'amour, connaît les pièges du désir sans savoir les déjouer, le mystère restant la part irréductible de la permanence du sentiment amoureux.
Géométrie d'un rêve est un poème de 375 pages.
Rendons grâce à un auteur qui soit capable d'accomplir un tel prodige.
… (plus d'informations)
 
Signalé
biche1968 | Aug 9, 2016 |
Telle un haïku, l'évocation d'une auberge japonaise traditionnelle plonge le lecteur dans un univers de lenteur, d'attention à la nature environnante et de beauté éternelle. Mais un jour de mars 2011, la terre tremble et la vague du tsunami déferle, emportant les êtres et les choses et ne laissant aux survivants que le désespoir d'un paradis perdu. Un roman d'une étonnante force visuelle et émotionnelle, mais qui sait toujours rester sobre, digne et poétique. "La vie est un chemin de rosée dont la mémoire se perd, comme un rêve de jardin."… (plus d'informations)
½
 
Signalé
Steph. | 4 autres critiques | Jul 24, 2016 |

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