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Jens Christian Grøndahl

Auteur de Silence en octobre

43 oeuvres 1,345 utilisateurs 61 critiques 6 Favoris

A propos de l'auteur

Œuvres de Jens Christian Grøndahl

Silence en octobre (1996) — Auteur — 218 exemplaires
Lucca (1998) 164 exemplaires
Sous un autre jour (2002) — Auteur — 150 exemplaires
Quelle n’est pas ma joie (2016) — Auteur — 125 exemplaires
Quatre jours en mars (2008) — Auteur — 117 exemplaires
Bruits du coeur (1999) — Auteur — 68 exemplaires
Les complémentaires (2010) — Auteur — 65 exemplaires
Les portes de fer (2014) — Auteur — 64 exemplaires
Eté indien (1994) — Auteur — 62 exemplaires
Virginia (2000) — Auteur — 61 exemplaires
Les mains rouges (2006) — Auteur — 53 exemplaires
Piazza Bucarest (2004) — Auteur — 48 exemplaires
Voordat we afscheid nemen roman (2012) 28 exemplaires
Passages de jeunesse (2008) — Auteur — 21 exemplaires
Dagen als gras (2020) 20 exemplaires
De storm (2019) 20 exemplaires
Drie stappen achteruit (2008) 8 exemplaires
Skyggen i dit sted (1991) 6 exemplaires
Vejen til Betlehem (2015) 5 exemplaires
Les jours sont comme l'herbe (2020) 4 exemplaires
Den sibiriske måne (2013) 3 exemplaires
Syd for floden (1986) 3 exemplaires
Stilheden i glas (2001) 2 exemplaires
Night mail : essays (1998) 2 exemplaires
Silenzio in ottobre 2 exemplaires
Europas ambassade : essay (2016) 2 exemplaires
Dagene skilles (2001) 2 exemplaires
Où est partie Nina ? (2013) 2 exemplaires
L'Europe n'est pas un lieu (2020) 1 exemplaire
Ved flodens munding : essays (1995) 1 exemplaire
Jørgen Boberg : malerier (1998) 1 exemplaire
Kvinden i midten (1985) 1 exemplaire
Hjemme i Europa (2015) 1 exemplaire
Min svage tro (2021) 1 exemplaire
Klusums oktobrī 1 exemplaire

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Critiques

Résume :

Scott - photographe américain resté à Copenhague depuis son refus d'être enrolé pour la guerre du Vietnam, marié/divorcé de Vicky, danoise de souche - est envoyé dans la Roumanie communiste pour illustrer un reportage. Nous sommes en 1988, l'année qui précède la chute du mur.

Elena, guide touristique officiant pour un ministère est affectée à son périple. Agréable, pétillante mais contrainte par le "régime", Scott, entre sentiments de générosité et affection lui propose un mariage blanc. Elena saisit l'opportunité de quitter la Roumanie et commencer une vie de liberté au Danemark.
Au Danemark, Scott et Elena vive chacun leur liberté avec calme et sérénité. Sentiments faisant, leur relation évolue pour s'installer dans une vie conjugale "classique" ou l'harmonie et l'attention sont de mises.

Toutefois, Elena porte un secret. Un secret dont Scott ne sait rien.

Et un jour, Elena n'est plus là.

Une lettre parvenue de Roumanie à destination d'Elena arrive au Danemark, chez Scott. Le narrateur, beau-fils de Scott, fils de sa première épouse Vicky, part sur les traces d'Elena.
Lentement alors, le secret se dévoile.

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Impression :

Romancier de l'intime, Jens Christian Grondahl évoque dans ce roman européen les thèmes qui lui sont chers . Amour, relations humaines, séparation (divorce), histoire de vie sont au centre du roman et mis en perspective dans le temps et l'espace.

Entre le confort de la société danoise (sécurité et raison plus que passion) et les exils de Scott (pour cause de guerre du Vietnam) et d'Elena (pour cause d'oppression du Régime d'autorité communiste), c'est de liberté dont il s'agit. C'est aussi le prix à payer dont il s'agit.

Raconté avec douceur et habilité, le narrateur s'en tient à reporter l'histoire de Scott et Elena telle qu'ils la racontent. L'ensemble de cette histoire se déroule sur près de 4 décennies, d'avant la chute du Mur de Berlin à aujourd'hui. Le récit est fait sur quelques semaines. Si la narration est fluide, son rythme s'adapte entre l'action et la réflexion, le visible et l'intime. Quelques rebondissement, assez légers, n'échappent pas aux clichés. Ceux-ci toutefois se fondent assez bien, puis s'effacent derrière la force du récit et de ses personnages.

Roman sensible, JC Grondahl invite une fois de plus a explorer des âmes (sont-elles réellement égarées ?) dans une histoire mélancolique ou les souvenirs n'ont que peu de poids par rapport au présent et au futur.

Un beau livre qui fait réfléchir.
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
JMK2020 | 2 autres critiques | May 23, 2022 |
En déambulant récemment dans les allées du Salon du Livre, quelle n'est pas ma surprise de tomber sur le dernier ouvrage de cet auteur danois “mondialement connu au Danemark”, selon l'humoristique expression danoise, exposé en bonne place au stand du Mercure de France. Quoique peu enthousiasmée par cet auteur lors de ma précédente tentative (voir ma critique de Bruits du cœur), je me suis cependant décidée à acheter l'ouvrage.

Il s'agit ici d'un livre de souvenirs “commandé” par l'éditeur français pour sa collection Traits et portraits, qui compte des écrivains et artistes aussi intéressants que Pontalis, Le Clézio, Alechinsky, NDiaye, Podalydès... Ai-je tout dit? Pas encore, car les souvenirs de Grøndahl auraient sans doute pu nous accrocher, si l'auteur avait eu une matière, un point de vue ou un style capables de transcender cette description poético-sentimentale d'un passé plutôt plat, considéré par le petit bout de la lorgnette et revisité avec ce que je ne peux qualifier autrement qu'un regrettable manque d'humour ou de profondeur — exception faite toutefois de deux éléments plus remarquables: la personnalité de la mère et de la grand-mère de Grøndahl, toutes deux intéressantes, et le credo littéraire de ce dernier.

Du premier élément, on concluera très vite que, si l'on n'est pas capable de saisir la braise sans se brûler, mieux vaut ne pas essayer. Ou du moins enfiler des gants. La frontière entre personnel et privé est un concept apparemment dépassé dans notre société d'aujourd'hui, qu'il me semble cependant urgent de remettre à l'ordre du jour, surtout lorsque l'on considère que le présent ouvrage est publié au Danemark, où tout au moins la première de ces deux dames est une personnalité artistique vivante et reconnue. Que l'on ait envie de critiquer ceux dont on estime qu'ils vous ont blessé est une réaction humaine, mais s'il faut à toute force le faire publiquement, pourquoi ne pas s'abriter derrière le paravent de la fiction — à moins d'être tout à fait au clair avec ses propres sentiments, ce que très peu de gens sont ? Pourquoi prendre en otage l'opinion publique dans une discussion qui ne la regarde en rien, et dont elle n'a pas l'ombre d'une qualification pour pouvoir juger?

Quant au second élément... Je cite, à propos du nouveau roman: “Ne pas avoir le droit de raconter transforme l'écriture en une lutte épuisante d'aller contre son penchant désuet pour les anecdotes et les explications. Ce fut un soulagement de m'abandonner à un style plus classique et, dans le même souffle, de découvrir qu'il est parfaitement possible de décrire le chaos des sentiments et la fugacité des opinions sans pour autant écrire de manière chaotique ou incompréhensible. C'était un abandon de “la rupture avec l'ancien” et un adieu au rêve illusoire d'originalité, mais c'était aussi un raccourci pour devenir l'écrivain que je pouvais être.” Ou encore: “Un poème est-il plus authentique s'il est difficile à comprendre?” Notons à sa décharge que l'auteur reconnaît sans détours qu'un style plus classique a quelque chose de désuet, et qu'en abandonnant la lutte on renonce à l'originalité... Je pourrais mieux accepter ce choix, s'il ne s'accompagnait d'une critique peu déguisée de ce à quoi Grøndahl a tourné le dos. Mais tant qu'à faire qu'à évoquer le nouveau roman, en tant qu'écrivain, n'y avait-il rien de mieux à en dire? Même si l'on pratique un style plus classique, cela empêche-t-il de reconnaître l'immense intérêt, en tant qu'auteur et lecteur, d'œuvres telles que La Modification, L'Emploi du temps ou Le Voyeur, pour ne parler que de celles-là? Sans mentionner tout ce que ce renouvellement de la forme et du contenu ont apporté au genre romanesque, même après qu'il s'en soit éloigné?

Non, décidément, je continue à trouver J.C. Grøndahl trop léger. Combien de fois au cours de ma lecture ce livre de souvenirs ne m'a-t-il pas évoqué, par sa forme, ce collier de perles idiosyncrasique que représente au Danemark, dans tout repas de fête qui se respecte, l'exercice obligatoire du discours, où le discoureur enfile l'un après l'autre souvenirs et anecdotes sans que rien, jugement, point de vue, engagement ni expérience personnels, ne vienne en troubler le déroulement volontairement maintenu dans le registre de l'insignifiance. Par ailleurs, et tout en revendiquant les sentiments comme source et objet de son écriture, l'auteur me paraît assez éloigné d'une véritable compréhension, voire d'une acceptation de ses propres sentiments profonds, passés et présents. Quant à ces fréquents et perfides petits coups de poignard, et cette fausse humilité, envers d'un narcissisme souvent bien gonflé, phénomènes hélas encore si typiques de la culture danoise, ils me paraissent aussi difficiles à digérer en version romanesque française qu'en langue originale au quotidien.

Question traduction, même impression que la dernière fois. J'hésite à conclure si ce que je perçois comme raideurs et maladresses est dû au style original ou à la traduction, ou à une combinaison des deux.
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½
1 voter
Signalé
ccf | Apr 28, 2010 |
Histoire de deux amis amoureux de la même femme.

Qu’en dire ? Le roman n’est pas mauvais. L'intrigue improbable, mais les personnages fouillés, psychologiquement vraisemblables dans leurs limitations et contradictions, faisant oublier l’inutilité de certains aspects de l’histoire (les rapports très particuliers entre le frère et la sœur par exemple).
Par contre, je trouve regrettable, dans les descriptions de JCG, son parti pris d’accumulation de détails concrets et sans importance qui évoquent malheureusement, au long des cinquante premières pages, des écrivains moins intellectuels tels Guillaume Musso et Marc Lévy. A mes yeux, ce déluge permanent de notations passagères, ajouté aux (trop) nombreux souvenirs, idées et sentiments du personnage principal, lesquels n’ont la plupart du temps qu’un intérêt relatif, neutralise toute possibilité de charger quelques éléments choisis d'une signification véritablement symbolique. Le résultat en est une histoire qui, faute d'un style beaucoup plus poétique, peine à prendre son envol.
PS: La traduction française, souvent regrettable au début, s'améliore au fur et à mesure.
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Signalé
ccf | 3 autres critiques | Jul 23, 2009 |
Il y a trop d'histoires pour si peu d'hommes ..ou bien chaque homme contient mille histoires possibles en lui? Et qu'arrive-t-il à toutes les histoires qui n'ont pas existé? Combien d'histoires contradictoires peut-on raconter sur la même personne? Et puis il y a toutes les histoires qui devaient être perdues afin qu'une seule parvienne à se déployer.

Une personne, ayant grandi pendant les années de dictature Roumaine, est fascinée par la liberté, qu'elle trouvera au prix de son identité.… (plus d'informations)
1 voter
Signalé
gigile | 2 autres critiques | Nov 16, 2008 |

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