Martin Gray (1) (1922–2016)

> AU NOM DE TOUS LES MIENS, par Martin Gray. — Biographie d'un Juif qui a vécu l'horreur des camps de concentration, y a perdu mère, frère et soeur et qui, après avoir réussi a se créer une existence, perd femme et enfants dans l'incendie de sa demeure.
-- Un exemple de résilience extraordinaire qui nous démontre que malgré les atrocités de l'homme, il est des gens qui n'abandonnent pas face à l'adversité. De quoi nous faire relativiser nos propres drames !
—Isabelle Michaud (ICI.Radio-Canada.ca)

> AU NOM DE TOUS LES MIENS, par Martin Gray. — Comme nous le cite Martin Gray lui-même dans le quatrième de couverture: « J'avais depuis dix ans choisi le silence. Mais comment ne pas crier quand mes enfants, mes proches, mes lecteurs m'interrogent. Ils savent que je suis un témoin de la barbarie. Est-ce que cela recommence ? me demandent-ils. Ils parlent des cimetières profanés. Des mots de haine. De la guerre. De l'inquiétude. Est-ce que l'injustice, le racisme, la violence vont toujours obscurcir l'avenir des hommes ? Je dois répondre à ces angoisses. Je dois montrer d'autres chemins pour l'homme. Je dois dire que l'espoir demeure. Je veux qu'on entende ma colère, et aussi mon espérance. »
-- Une façon d’expliquer non seulement la répétition tragique de toutes ces guerres, mais aussi les luttes de pouvoir, la violence, l’intolérance et l’injustice qui règnent dans notre monde quotidien (de notre milieu familial à nos gouvernements, en passant par nos plus petites à nos plus grandes communautés). Pourquoi l’être humain n’apprend-t-il pas de ses erreurs? Martin Gray nous rappelle nos instincts primitifs, notre déchirement entre le bien et le mal (le terroriste en nous?) et cette fureur qui sommeille dans notre inconscient - oui, ma fureur à moi et la vôtre aussi! Ce grand humaniste, survivant de la 2e guerre, nous livre tout à la fois un message de colère et un message d’espoir… ainsi qu'un effroyable avertissement qui nous concerne tous, à savoir que « tout peut recommencer » (ou continuer, encore et encore!). Ce livre, non seulement nous aide à comprendre le monde, mais il nous responsabilise tous… un peu ou beaucoup, selon où en est probablement rendu notre niveau de conscience individuelle (car pour la conscience collective, c'est évident qu'il y a encore bien du chemin à faire).
—Danièle Gallichand (ICI.Radio-Canada.ca)… (plus d'informations)

> AU NOM DE TOUS LES HOMMES, par Martin Gray. — Comme nous le cite Martin Gray lui-même dans le quatrième de couverture: « J'avais depuis dix ans choisi le silence. Mais comment ne pas crier quand mes enfants, mes proches, mes lecteurs m'interrogent. Ils savent que je suis un témoin de la barbarie. Est-ce que cela recommence ? me demandent-ils. Ils parlent des cimetières profanés. Des mots de haine. De la guerre. De l'inquiétude. Est-ce que l'injustice, le racisme, la violence vont toujours obscurcir l'avenir des hommes ? Je dois répondre à ces angoisses. Je dois montrer d'autres chemins pour l'homme. Je dois dire que l'espoir demeure. Je veux qu'on entende ma colère, et aussi mon espérance. »
-- Une façon d’expliquer non seulement la répétition tragique de toutes ces guerres, mais aussi les luttes de pouvoir, la violence, l’intolérance et l’injustice qui règnent dans notre monde quotidien (de notre milieu familial à nos gouvernements, en passant par nos plus petites à nos plus grandes communautés). Pourquoi l’être humain n’apprend-t-il pas de ses erreurs? Martin Gray nous rappelle nos instincts primitifs, notre déchirement entre le bien et le mal (le terroriste en nous?) et cette fureur qui sommeille dans notre inconscient - oui, ma fureur à moi et la vôtre aussi! Ce grand humaniste, survivant de la 2e guerre, nous livre tout à la fois un message de colère et un message d’espoir... ainsi qu'un effroyable avertissement qui nous concerne tous, à savoir que « tout peut recommencer » (ou continuer, encore et encore!). Ce livre, non seulement nous aide à comprendre le monde, mais il nous responsabilise tous... un peu ou beaucoup, selon où en est probablement rendu notre niveau de conscience individuelle (car pour la conscience collective, c'est évident qu'il y a encore bien du chemin à faire).
—Danièle Gallichand (ICI RadioCanada.ca… (plus d'informations)

En 75-100 mots, pourquoi avez-vous choisi ce livre ? S’agit-il d’une lecture de loisir, obligatoire, suggérée ?

J’ai choisi ce livre parce que j’ai entendu parler de cet auteur récemment avec sa mort au début de l’année 2016. Je me suis procuré son roman à succès Au nom de tous les miens, que j’ai beaucoup apprécié. J’ai donc décidé d’en apprendre plus sur Martin Gray en achetant ce livre qui raconte sa vie d’une autre façon. Ce choix est donc une lecture de loisir. Je suis très intéressée par les livres qui abordent le sujet des camps de concentration et la façon dont ils ont survécu.

En 75-100 mots, un aspect qui vous a plu :

J’ai bien aimé la façon dont le livre est présenté. Martin Gray est interviewé par Mélanie Loisel et ils ont gardé la forme de l’entrevue; soit question-réponse. On remarque aussi un bon lien entre les deux auteurs et comme monsieur Gray le mentionne parfois, il se permet de donner des réponses plus personnelles, car il a confiance en madame Loisel. Il apporte beaucoup plus de détails sur son expérience de la guerre que dans son roman Au nom de tous les miens et il est intéressant aussi de comprendre les raisons qui l’ont poussé à écrire ce livre.

En 75-100 mots, un aspect qui vous a moins plu :

De manière générale, il n’y a pas vraiment un aspect qui m’a moins plu. J’ai trouvé que vers la fin du livre, les questions de Mélanie Loisel étaient un peu redondantes. J’avais l’impression que les réponses que donnait monsieur Gray voulaient tous dire la même chose, mais formulée d’une façon différente. De plus, ces questions portaient plus sur un aspect spirituel de la vie de Martin Gray, ce qui me rejoint un peu moins dans mes goûts littéraires.

En 225-250 mots, l’objet livre :

Le livre de Martin Gray et Mélanie Loisel est un petit livre imprimé de poche. Le livre est très léger, facile à transporter. La page couverture met en vedette une photographie en gros plan de Martin Gray. Il y a un résumé sur le quatrième de couverture avec une petite description qui présente les deux auteurs. En début de livre, on retrouve une bibliographie avec les titres de romans que Martin Gray a publiés.
Le livre est divisé en une dizaine de chapitres qui abordent une partie de sa vie en particulier. Cela permet au lecteur qui voudrait peut-être se concentrer sur un aspect en particulier sa vie, à y avoir accès rapidement.
Ce qui est intéressant dans ce livre, c’est comme je le mentionnais plus tôt, il s’agit d’un entretien donc le format du livre se présente de cette façon. Cette façon de présenter le texte donne une expérience différente et plus légère au lecteur. On peut facilement arrêter et reprendre la lecture où l’on était rendu sans perdre le fil de l’histoire. Par ailleurs, dans les marges du livre, on met en accent des phrases mentionnées par Martin Gray qui porte à réflexion. Il y a aussi quelques photographies en noir et blanc, qui sont intégrées au texte et qui sont très intéressantes, parce qu’on peut voir à quoi ressemblait le protagoniste en période de guerre.… (plus d'informations)