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Barry Grant (1)

Auteur de The Strange Return of Sherlock Holmes

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Quatrième de couverture

A corpse in a sarcophagus, a headless macaw, and a stolen slice of Black Forest gateau alert Sherlock Holmes to a macabre international crime in progress, and lead him through London’s backstreets to the gloomy moors of Cornwall. People vanish, Greek statues vanish. Even Holmes vanishes – to the distress of his companion, James Wilson, whose emails and text messages go unanswered. But Holmes is in top form, fully recovered from his journey through ice to the twenty-first century and ready to reveal a multitude of secrets . . .

Mon avis

Je ne sais pas si vous vous rappelez mais j’avais lu les deux premiers tomes de cette série, mettant un Sherlock Holmes ressuscité par la médecine moderne et accompagné d’un James Wilson, ressemblant étrangement à notre Watson, ainsi que par un descendant de notre Lestrade.

J’avais adoré les deux premiers tomes mais celui-ci a été une déception. L’histoire a quelques similitudes avec le Chien des Baskerville et donc on ne voit pratiquement pas Holmes de tout le livre (alors que dans le cas précis de cette série, c’est lui qui en fait l’intérêt).

L’auteur multiplie les “mystères”. Il y a deux défauts à cela : il y en a qui en sont des faux, d’autres qui sont enfantins (le passage secret qui mène d’un endroit à un autre d’un paysage et qui est utilisé par les méchants a déjà été fait dans un club des cinq) ; on ne sait plus quel est le mystère principal. En tout cas, je croyais que le livre se finissait car ils avaient résolu ce qui pour moi était important mais en fait non, il restait quelques questions annexes. Cela m’a donné l’impression d’un livre qui s’étirait en longueur inutilement.

Cela fait un mois et demi que j’ai lu ce livre et c’est les seules choses qu’il me reste (j’ai fait le billet car j’aime bien ne pas avoir de trous de billets dans les séries). L’histoire ne m’a pas convaincu, la narration non plus : j’espère que Barry Grant va se reprendre dans le quatrième tome !
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CecileB | Apr 19, 2013 |
J’ai commencé par le numéro 2 de la série bien évidemment car on m’a toujours dit que dans la vie il fallait un peu de folie (je n’ai bien sûr pas fait exprès mais pour me rattraper j’ai téléchargé le numéro 1 sur mon tout joli reader en attendant la sortie du numéro 3 en décembre). Le reader c’est top pour lire des livres en anglais (surtout quand on est une quiche comme moi ; il y a deux personnes qui me l’ont dit dans le mois donc je l’ai intégré dans mon cerveau qui semble très limité d’après tous les entretiens que j’ai passés)(bien sûr, je ne suis pas déçue… enfin c’est ce que tout le monde me dit que je dois faire et penser). Revenons à nos moutons : quand on clique sur le mot la définition apparaît et on apprend plein de mot (genre conundrum qui veut dire énigme).

L’histoire du livre est trop bien ! (c’est ce que l’on appelle de la critique constructive). Sherlock Holmes a été emprisonné dans un glacier en 1914 et en est ressorti en vie grâce à l’aide d’un docteur en 2004.

Such things had been haunting my imagination ever since I had met Holmes four and half months earlier and had learnt the startling story of how, in a final service to King George V, he had atempted to halt the Great War by carrying a personal message from the King to Kaiser Wilhem. The whole project had come to wreck when a German agent, tracking Holmes across a glacier in Switzerland, had foolishly fired shots that brought down an avalanche.

Je ne peux pour l’instant pas vous en dire plus car apparemment c’est dans le volume 1. Après cette résurrection miraculeuse (à laquelle ni vous ni moi ne croyons en tout cas dans l’état actuel des connaissances scientifiques ; certains personnages ont même du mal à y croire), Sherlock Holmes retourne habiter à Baker Street avec un certain James Wilson, journaliste (et dragueur invétéré) qui est dans le milieu de la soixantaine. Il habite au dessus d’une madame Cleary. Celle-ci n’est plus logeuse et chacun habite dans son appartement. Entre autre, il y a une cuisine au 221B Baker Street (c’est fou, non ?) Des fois, Sherlock Holmes cuisine parce qu’il a bien changé après 90 ans dans un glacier (en tout cas il est toujours aussi intelligent mais beaucoup plus drôle et amical). Aurait-il réussi à dire cela avant ?

My modus operandi depends upon doing so, and is simplicity itself : gather a chaos of facts, use intuition to extract the revelant ones, and use imagination to form them into a theory.

Il y a aussi un inspecteur Lestrade, petit fils de l’autre, qui a été chargé de mettre au point et au goût du jour le nouveau Holmes (en tout cas, de l’aider à survivre dans ce nouveau monde).

Lestrade, seemingly so sober and thoughful, so reserved and remote, was, in truth, a warm and generous soul beneath it all – just as was his more famous Victorian grandfather. This modern Lestrade, who had kindly undertaken to supervise Holme’s recovery after “the great resuscitation” took his responsability not oly seriously but with almost religious devotion. I suppose that ever in the back of Lestrade’s mind was the remembrance that Holmes had given great assistance to his grandfather on crime cases in the old days, and that he thus had helped him to rise in the force, and later had even helped him to find a wife – so perhaps Lestrade felt that he owed not only his own job, but his very life to Sherlock Holmes.

Ce paragraphe c’était pour vous situer à peu près les personnages récurrents. Il y aura aussi un nouveau Moriarty en la personne de Lars Lindbald, un bandit de grand chemin qui peut s’allier avec n’importe qui pour récupérer de l’argent (ce Lars n’apparaît que dans ce volume-ci et pas dans le premier apparemment).

L’histoire de départ est qu’un professeur sir Hugh a en sa possession ce qu’il croît être une lettre de Shakespeare (je vous rappelle qu’on ne dispose d’aucun écrit et qu’il y a polémique pour savoir si Shakespeare a écrit Shakespeare (plusieurs fois l’auteur utilise cette expression) ou si Francis Bacon n’y aurait pas mis son grain de sel). Il y a donc besoin d’une expertise qui sera réalisée par la nièce d’un ancien camarade d’école de Wilson. Tout cela se passe bien évidemment dans le plus grand secret et bien sûr, comme tout grand secret, beaucoup de monde est au courant. Il n’y a donc pas trop à s’étonner si la lettre disparaît quand elle arrive au laboratoire.

Bien sûr Sherlock Holmes (enfin celui que tout le monde pense être un doux dingue qui se fait passer pour Sherlock Holmes) est appelé en renfort. Il retrouve facilement le voleur et mets le nez dans une conspiration internationale avec Al-Qaida . On ne comprend pas trop pourquoi il voulait récupérer cette lettre mais cela s’éclaircit au fur et à mesure.

Après il cherche toujours la lettre et découvre que toute la famille de sir Hugh était au courant pour celle-ci. Si sir Hugh est un partisan de Shakespeare a écrit Shakespeare, ce n’est pas le cas de ces deux beaux-fils, de son “beau-père” et passablement de sa femme. Il n’a que sa belle-fille (adorable pour Wilson) de son côté.

Sur cette histoire se rajoute une série de meurtres réalisés à l’aide de micro-bombes, déclenchées à l’aide de notes de musique (il y a aussi des miro-bombes dans les chauves souris). Les victimes ont toutes subi une critique en règle dans les colonnes d’un journal.

Vous vous demandez comment l’auteur arrive à mêler les intrigues. Je ne vous le dirais pas, mais sachez qu’il y arrive et même très bien, même si à la fin, on a l’impression de se retrouver chez Hergé dans son île noire.

Il y a aussi de très jolis passages :

Colonel McKenzie, late of the Indian Army, was, in the publishing industry of modern London, something of a throwback to an earlier time – not a throwback clear to the nineteenth century, perhaps, but back to the nineteen-thirties or so, to that, era when books were still read by editors, not marketing committees, and when publishing companies were family affairs and not divisions of creativity-crushing conglomerates.

Only enough knowledge to solve the present conundrum, not all conundrums. It is not knowledge that makes life a joy, buth the lack of knowledge. For that is what makes a mystery. Could a life without probleems, without mystery, be worth living ? A life without mysteries to plumb and problems to solve would be a desert of boredom.

Intuition is a version of logic that overleaps certain steps in order to reach a conclusion quickly.

Dans la même veine, on a :

Intuition is the mode of one who knows. Leaping to conclusions is the mode of one who gambles.

Ma conclusion sera simple : ce livre mérite d’être lu pour son côté déjanté mais canonique.
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CecileB | 1 autre critique | Feb 8, 2013 |
J’ai lu le premier ! Je rappelle, pour ceux qui ne suivraient pas, que la semaine dernière j’avais lu, avec mon extraordinaire reader (Fashion en parle mieux que moi), le second volume de cette extraordinaire série (n’ayons pas peur des mots). Il s’agissait de Sherlock Holmes and the Sakespeare Letter.

Ce premier volume suit en quelques sortes la trame d’Une Étude en Rouge (auquel il y même une référence avec le mot Rache). Dans une première partie, il y a la rencontre Sherlock Holmes, qui se présente sous le nom de Cedric Coombes, et James Wilson, le journaliste revenant dégoûté d’Afghanistan (je trouve que c’est vraiment excellent d’avoir utilisé ces guerres qui se répètent dans le temps). Les présentations se font dans le même contexte que dans le premier roman des aventures de Sherlock Holmes. Watson se retrouve sans logis après avoir décidé de se reposer dans un tout petit village. Il rencontre comme par hasard un ancien camarade d’Eton (que l’on retrouvera dans le second volume : c’est l’oncle), qu’il n’a pas vu depuis vingt ans, et à qui il parle de ses problèmes. Lui, se rappelle avoir entendu un excentrique qui cherche un colocataire pour louer un cottage plus grand que ce qu’il a actuellement. L’excentricité ici est aussi intéressante ici (et reflète bien l’univers de Barry Grant qui nous parle souvent de livres) puisque Sherlock Holmes emporte chez lui des brouettes entières de livres d’occasion, qu’il ne lit pas forcément (mais il lit quand même énormément pour se remettre à la page) mais qui sont les sujets de déduction et d’analyse très profondes quant à leurs anciens propriétaires.

Cedric Coombes, alias Sherlock Holmes, a été retrouvé dans un glacier et a été ramené en Angleterre par le petit-fils de Lestrade (que l’on retrouve beaucoup dans ce premier volume ; il y a même l’explication de toute sa généalogie) et le Dr Coleman du St Bartholomew’s Hospital (parce que tout le monde a reconnu Sherlock Holmes. Je pense qu’il est intéressant de se demander si on en serait capable nous même).

La deuxième partie du livre porte justement sur cette histoire de glacier qui est nous est raconté tout en longueur, au moins 50 pages, et qui coupe la narration (comme dans Une Étude en Rouge). On y croit ou pas (mais alors je peux vous dire qu’il y a de la péripéties et des poursuites ; cela serait splendide au cinéma) : en 1914, il a été mandaté par le Roi d’Angleterre pour amener une valise plein de de souvenirs d’enfance au Kaiser (ils sont tous les deux les petites-fils de la Reine Victoria) pour l’attendrir et éviter la guerre. Barry Grant essaye de nous livrer une explication plus ou moins plausible pour justifier le fait que Sherlock Holmes est survécu à la congélation (c’est dû à la déshydratation pour votre information).

Ce qu’il est intéressant de noter, c’est que dans tout le livre Sherlock Holmes a vieilli et est moins dogmatique dans sa manière de résoudre les énigmes. En fait, Barry Grant arrive à reprendre les principales caractéristiques de Sherlock Holmes tout en faisant quelqu’un d’autre.

Computers are mere compilers and crunchers of facts. Yet facts alone, Watson … Wilson …, can never, however speedily compiled or crunched, solved anything of consequence. [...] I mean any of the great mysteries of gravity, for instance. Or the mystery of why a man murders his wofe. Many years ago I too believed such problems could be solved merely by observing closely and analyzing logically. I believed that a problem was like a great river one must cross. You stood on the shore and by stepping from one logical stepping stone to the next, you eventually reached the far side. [...] Anyway, long ago I imagined that I solved mysteries first by observing, then by analyzing facts I had accumulated by observing. But that is not how it is at all. I realize now that I always made an imaginative leap that landed me somewhere strange, and then I tried to prove by logic that my leap had landed me in the right spot. If not, I made another leap, till eventually I landed where logic could prove I was spot on.

Dans cet extrait, on voit bien le côté désabusé du personnage. Barry Grant tient compte du fait que Sherlock Holmes revient après 90 ans dans un glacier et ne le fait pas revivre tel quel. Il fait aussi plus volontiers s’exprimer Sherlock Holmes sur ses sentiments (en cela il différencie l’écriture de Wilson et de Watson).

Barry Grant fait aussi preuve de beaucoup d’humour en faisant des clins dans le livre à son propre livre.

Watson [Wilson ne se fatigue même pas à corriger], all is patern, repetition, variations on a theme. What you have done once in life, you do again – a prisoner of your own personnality, and of life’s natural cycles. [...] I dare say, if a man lived long enough, everything in his life would repeat itself – in outline if not in fine detail. Have you not noticed, Watson, how often you are in a situation and you have the feeling you have been there before ? Déjà vu. And my belief is that in most cases you really have been there before. And sometimes you can recall the earlier situation, and sometimes not. [...] Why should there not be fun and meaning in repetition ? You read the same book twice sometimes, do you not, Watson, and actually get more out of it the second time through ? You sometimes go to the same movie twice. [...] Your life is a movie that keeps playing different but similar scenes over and over, and you enjoy it nonetheless.

Il y a un petit côté philosophique là-dedans, de la philosophie du même genre que celle d’Isabel Dalhousie …

Pour ce qui est du mystère à résoudre, qui est posé dans la première partie et résolu dans la troisième : il s’agit de retrouver le meurtrier d’un ancien militaire américain. Cet homme est mort dans des conditions particulièrement étranges car il a été tué dans la maison vide d’un célèbre homme de théâtre, célibataire et sans enfants, après avoir débarqué dans un tout petit village (celui où Holmes et Wilson habitent) pour retrouver une jeune fille de quinze ans qu’il a connu sur internet. Le seul indice est un livre posé sur une table. Un peu plus tard, un second militaire américain se fera agressé dans la grande banlieue de Londres. Il échappera de peu à la mort.

En conclusion, je dirais Vivement le troisième (qui sort fin décembre, je le rappelle) ! et plus sérieusement que Barry Grant fait une réécriture intelligente et personnelle des aventures de Sherlock Holmes dans les temps modernes.
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CecileB | 4 autres critiques | Feb 8, 2013 |

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