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Antonio Garrido

Auteur de Le lecteur de cadavres

14 oeuvres 474 utilisateurs 28 critiques

A propos de l'auteur

Comprend les noms: António Garrido

Crédit image: Antonio Garrido

Œuvres de Antonio Garrido

Le lecteur de cadavres (2011) 276 exemplaires
La Scribe (2008) 109 exemplaires
The Last Paradise (2015) 60 exemplaires
O Leitor de Cadáveres (2015) 6 exemplaires
Asking Questions The Sandler Way (2017) 4 exemplaires
El jardín de los enigmas (2019) 4 exemplaires
La escriba (2011) 3 exemplaires
O Último Paraíso (2016) 3 exemplaires
Der Totenleser (2012) 2 exemplaires
Le Jardin des énigmes (2023) 2 exemplaires
La Scribe - Nouvelle édition (2019) 1 exemplaire

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Critiques

De plus en plus agréable, car un véritable suspense s'installe là où il n'y en avait pas, idem au niveau romantisme. UNE TRSè BELLE DéCOUVERTE
 
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guilmom | 1 autre critique | Nov 25, 2018 |
Le lecteur de cadavres de Antonio Garrido est un livre que je voulais lire depuis un an environ. J’ai attendu longtemps qu’il soit disponible à la bibliothèque et finalement je me suis décidée à l’acheter en ebook, lors d’une promotion.

Il s’agit d’un gros roman historique, 616 pages dans l’édition grand format, donc l’action se situe au treizième siècle, en Chine, sous la dynastie des Song. Le personnage a réellement existé et est considéré comme le premier médecin légiste de tous les temps. En effet, Song Cí, le lecteur de cadavres, a laissé un livre en cinq volumes, donnant des techniques sur la manière d’examiner et d’ouvrir des cadavres (ce qui n’allait pas de soi si on suivait la logique confucéenne), de détecter les différentes maladies…

Antonio Garrido a construit son livre autour de ce personnage, dont on connaît les travaux mais assez peu la biographie, ce qui comme l’auteur le souligne dans sa postface est une très bonne chose pour un auteur de fiction. Le roman s’ouvre sur un jeune Song Cí, travaillant dans les champs. Il est revenu de la capitale (de la dynastie des Song) Lin’an, où il habitait avec ses parents et la dernière de ses sœurs, suite au décès de son grand-père, pour pouvoir assurer le deuil traditionnel. Toute la famille s’installe chez le frère de Cí, qui entre-temps a réussi à développer une activité plutôt prospère, alors que toute la famille le pensait mal parti. Cí lui doit obéissance en tant qu’aîné mais doit surtout travailler très dur pour le satisfaire. C’est un peu la douche froide pour Cí, puisque peu de temps auparavant, il travaillait pour le juge Feng, qui lui a appris à voir les dessous des affaires criminelles. Cí avait trouvé sa vocation, espérait pouvoir réussir les examens d’État, après avoir durement étudié. Il était en cela soutenu par son père, qui maintenant semble avoir changé d’idées et vouloir rester indéfiniment au village alors que lui-même avait aussi un bon travail dans l’administration lorsqu’il vivait à la capitale.

Le roman s’ouvre donc sur Cí, dans les champs, qui découvre le cadavre d’un de ses voisins mais surtout le père de son amoureuse. Cette visite est concomitante avec la visite de Feng, venu persuadé le père de Cí de revenir à la capitale. Bien sûr, la découverte du cadavre relance le couple d’enquêteurs que forment Cí et Feng. Le problème est que les deux montrent que le coupable est le frère aîné de Cí, qui est condamné à travailler dans les mines de sel (je crois) à l’autre bout du pays. Il mourra cependant en cellule. Très peu de temps après, les parents de Cí meurent dans l’incendie tragique de leur maison.

Cí se retrouve seul avec sa petite sœur malade. Il décide de tenter sa chance à Lin’an pour tout de même réaliser son rêve. Grâce à plusieurs rencontres, ses talents de lecteur de cadavres se trouvent rapidement reconnus, par beaucoup de gens, des classes les plus populaires aux plus élevées. L’empereur le charge ainsi d’enquêter sur des meurtres très mystérieux, à la Cour, qui laissent même les plus grands experts perplexes.

En vous racontant tout cela, je vous ai raconté tout de même la moitié du roman, pas en détail mais en gros, vous avez l’histoire. Je vais donc commencer mon avis par les points négatifs. Le début est très très lent. Après avoir réfléchi un peu, je pense que ce problème a deux causes. La première est que l’auteur utilise toujours la même manière de retourner son action. Cí découvre / fait quelque chose de positif pour lui mais sa crédulité / son innocence le fait rapidement déchanter. Il va ainsi de catastrophes en catastrophes, ne donnant pas l’impression d’avoir la maturité qui va avec son intelligence. Cela se produit en gros toutes les dix pages et cela devient rapidement prévisible. On passe son temps à se demander ce qui peut lui arriver de pire. La deuxième cause, à mon avis, est qu’on a l’impression que l’intrigue n’est pas finie, ne se termine pas. Il est évident à la lecture que le frère de Cí n’avait aucune raison d’assassiner son voisin (il n’en donne aucune d’ailleurs), que la mort des parents est plus que suspecte. Cí, cependant, semble accepter ces faits comme allant de soi, ne se pose pas beaucoup de questions. En plus d’être crédule, il semble manquer beaucoup de curiosité d’esprit. C’est gênant pour un tel personnage. Bien sûr, à la fin du roman, tout cela est expliqué mais à la lecture, on ressent un manque de cohérence dans l’intrigue.

Bien sûr, il y a de nombreux points positifs aussi à ce roman. Comme je le disais, il fait 616 pages. Si la lecture n’avait été que déplaisir, je l’aurais abandonné avant la fin sans aucun scrupule. Le premier point positif est l’écriture de l’auteur. Elle est rapide et facile à lire, précise tant lors de l’évocation des sentiments des personnages que dans les descriptions de la vie quotidienne. Antonio Garrido a fait de nombreuses recherches et a été très méticuleux pour rassembler beaucoup de documents sur les plus petits détails de la vie quotidienne de l’époque. Il a su restituer cette documentation de manière agréable et non pesante pour son histoire ; son érudition sur la période n’écrase pas le lecteur car les détails, jamais superflus, s’insèrent parfaitement dans la narration. De plus, la deuxième partie du roman est beaucoup plus intéressante, même si de nombreuses fois l’auteur utilise trop facilement la crédulité de Cí pour faire rebondir son intrigue. Toute l’enquête policière et les techniques d’investigation sont passionnantes (à faire passer les Experts pour des amateurs) et surtout développées de manière extrêmement cohérente.

En conclusion, un bon roman pour se changer les idées, en ce début d’été pluvieux.
… (plus d'informations)
 
Signalé
CecileB | 20 autres critiques | Jul 1, 2017 |
Pour ceux qui n'aiment pas connaître l'histoire à l'avance, ne lisez pas le quatrième de couverture. En trois phrases, on y dévoile tout ce qui se passe jusqu'à la page 320. Cela dit, il était difficle de faire autrement: dans ces 320 pages, le héros va de malheurs en catastrophes qui auraient fait vendre peu d'exemplaires, et ce n'est que vers le milieu qu'on arrive à la partie du roman qui justifie sa classification dans les romans policiers. J'ai préféré la deuxième moitié du livre, où l'enquête policère prend plus de place. Je ne connais pas grand-chose à la Chine du Moyen-Âge, mais il m'a semblé que la recherche était bien faite. Somme toute, une bonne lecture.… (plus d'informations)
½
 
Signalé
Montarville | 20 autres critiques | Jan 28, 2017 |
Roman historique relatant la découverte d'un nouveau métier : médecin légiste
 
Signalé
guilmom | 20 autres critiques | Jul 15, 2015 |

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