Viktor Frankl (1905–1997)
Auteur de Découvrir un sens à sa vie Avec la logothérapie
A propos de l'auteur
Viktor E. Frankl was a man who persevered in living, writing, and helping people, despite suffering for years at the hands of the Nazis. He was born in Vienna on March 26, 1905, and received his doctorate of medicine in 1930. As a psychiatrist, he supervised a ward of suicidal female patients, and afficher plus later became chief of the neurological department at Rothschild Hospital in Vienna. Frankl's successful career was halted temporarily in 1942 when he was deported to a Nazi concentration camp. In Auschwitz and other camps, he witnessed and experienced daily horrors until 1945. Although he survived, his parents and many other family members did not. Returning to Vienna in 1945, he resumed his work, becoming head physician of the neurological department at the Vienna Polyclinic Hospital. Frankl wrote more than 30 books, the most famous being Man's Search For Meaning. As a professor, he taught at many American universities, including Harvard and Stanford. He is credited with the development of logotherapy, a new style of psychotherapy. He died in Vienna in 1997. (Bowker Author Biography) afficher moins
Crédit image: Photo © ÖNB/Wien
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Œuvres de Viktor Frankl
Ce qui ne figure pas dans mes livres - Traduction et postface de G.E. Sarfati (1997) 105 exemplaires
On the Theory and Therapy of Mental Disorders: An Introduction to Logotherapy and Existential Analysis (1983) 39 exemplaires
La psicoterapia en la práctica clínica : una introducción casuística para médicos (2014) 6 exemplaires
Der Seele Heimat ist der Sinn : Logotherapie in Gleichnissen von Viktor E. Frankl (2005) 4 exemplaires
Sede de Sentido 4 exemplaires
Si può insegnare e imparare la psicoterapia?: scritti sulla logoterapia e analisi esistenziale (2009) 2 exemplaires
Logos und Existenz 1 exemplaire
NE KERKIM TE KUPTIMIT 1 exemplaire
Altes Ethos, neues Tabu : Colloquium Köln 1974 : [Vorträge u. Aussprachen d. Colloquiums Altes Ethos, Neues Tabu] (1974) 1 exemplaire
El Dios inconsciente 1 exemplaire
Las situaciones límite de Jaspers y la triada trágica de Frankl: Coincidencias y diferencias en torno al… (2019) 1 exemplaire
Értelem és egzisztencia előadások és tanulmányok 1 exemplaire
Selections From : Man's Search for Meaning 1 exemplaire
Viktor E Frankl Collection 2 Books Set (Man's Search For Meaning, Man's Search for Ultimate Meaning) (2021) 1 exemplaire
Conversation with Dr. Victor Frankl 1 exemplaire
Neuvedomený Boh psychoterapia a náboženstvo 1 exemplaire
Man's Search for Meaning (Unabridged) Part 1 of 2 1 exemplaire
Man's Search for Meaning (Unabridged) Part 2 of 2 1 exemplaire
Logoterapia e Análise Existencial 1 exemplaire
Oeuvres associées
The Moral Life: An Introductory Reader in Ethics and Literature (1999) — Contributeur — 178 exemplaires
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom canonique
- Frankl, Viktor E.
- Nom légal
- Frankl, Viktor Emil
- Autres noms
- 弗蘭克
FRANKL, Viktor Emil
FRANKL, Viktor E. - Date de naissance
- 1905-03-26
- Date de décès
- 1997-09-02
- Lieu de sépulture
- Vienna Central Cemetery, Vienna, Austria
- Sexe
- male
- Nationalité
- Austria
- Lieu de naissance
- Vienna, Austria
- Lieu du décès
- Vienna, Austria
- Cause du décès
- heart failure
- Lieux de résidence
- Vienna, Austria
Theresienstadt concentration camp - Études
- University of Vienna (MD|1930|Ph.D|1948)
- Professions
- neurologist
psychiatrist
writer
Holocaust survivor - Relations
- Vesely, Franz (son-in-law)
פרנקל, ויקטור אמיל
Jonas, Regina (colleague) - Organisations
- University of Vienna
Visiting Professor, Harvard University
General Polyclinic Vienna
Rothschild Hospital - Prix et distinctions
- Great Gold Medal with Star for Services to the Republic of Austria (1995)
Honorary Citizen of the City of Vienna (1995)
Hans Prinzhorn Medal (1995)
Great Silver Medal with Star for Services to the Republic of Austria (1988)
Oskar Pfister Award (1985)
Österreichisches Ehrenzeichen für Wissenschaft und Kunst (1981) (tout afficher 11)
Ehrenring der Stadt Wien (1980)
Donauland Sachbuchpreis Danubius (1976)
Austrian Cross of Honour for Science and Art, 1st class (1969)
Cardinal Innitzer Prize (1962)
Promotion Award for Public Education of the Ministry of Education (1956) - Courte biographie
- Victor E. Frankl was born in Vienna, Austria. He studied medicine at the University of Vienna and later specialized in neurology and psychiatry. His early work was influenced by his contacts with Sigmund Freud and Alfred Adler, although he would later diverge from their teachings. After surviving three years in Nazi concentration camps during World War II, Dr. Frankl returned to Vienna and wrote more than 30 books. He married for the second time to Eleonore Katharina Schwindt (his first wife Tilly Grosser was killed in Bergen-Belsen) and the couple had a daughter. In 1948, he earned a Ph.D. in philosophy with a dissertation on the relationship between psychology and religion. In 1955, he was awarded a professorship of neurology and psychiatry at the University of Vienna, and a visiting professorship at Harvard University. He lectured and taught seminars in many countries around the world.
Membres
Critiques
Oui à la vie ! par Viktor e Frankl
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Frankl-Oui-a-la-vie-Decouvrir-un-sens-a-lexistenc...
> LE DIEU INCONSCIENT, de Viktor Frankl (édition du Centurion). — Viktor Frankl professeur de neurologie et de psychiatrie à l'université, de Vienne et « distinguished professor of logotherapy » à l'United States International University à San Diego (Californie), fut également professeur à Harvard, Stanford, Pittsburgh et Dallas. Auteur de vingt ouvrages traduits en quatorze langues, dont le chinois et le japonais. L'édition américaine de Man's Search of Meaning est parue à un million et demi d'exemplaires.
Le Dieu Inconscient marque d'emblée les points forts de la pratique et de la pensée de Viktor E. Frankl. Cet ouvrage ouvre la voie à l'analyse existentielle et à la logo-thérapie : une psychothérapie qui se préoccupe du problème du sens et d'un sens dernier. Le psychiatre rencontre ici des questions religieuses, car jusque dans l'inconscient le clinicien découvre leur présence. Cet inconscient n'est pas investi par la seule libido; Frankl ose le mot et parle d'un « inconscient spirituel » au nom même de l'exploration clinique. Sans aucune option confessionnelle, il faut reconnaître la dimension religieuse de la personne et de ses problèmes.
C'est à l'initiative même de Sigmund Freud et dans la revue du fondateur de la psychanalyse que Viktor E. Frankl a publié en 1924 son premier article. L'écoute des malades dans leurs problèmes les plus profonds et l'expérience personnelle des camps de concentration — dont l'ouvrage « Un psychiatre déporté — témoigne » garde la bouleversante mémoire — ont développé chez lui une vive interrogation sur les possibilités de bonheur et d'accomplissement offertes à l'homme. La pratique clinique lui révèle que les atteintes du psychisme ne se réduisent pas au déséquilibre des pulsions de plaisir et de réalité comme le veut la psychanalyse courante. L'homme est touché dans ses raisons de vivre et c'est jusqu'en ses détresses et ses désirs qu'il faut le rejoindre si on veut l'aider. Une tâche particulièrement actuelle dans notre civilisation qui secrète une frustration qu'il faut appeler « existentielle ».
—L'Originel, (3), Jan./Fév. 1978… (plus d'informations)
Le Dieu Inconscient marque d'emblée les points forts de la pratique et de la pensée de Viktor E. Frankl. Cet ouvrage ouvre la voie à l'analyse existentielle et à la logo-thérapie : une psychothérapie qui se préoccupe du problème du sens et d'un sens dernier. Le psychiatre rencontre ici des questions religieuses, car jusque dans l'inconscient le clinicien découvre leur présence. Cet inconscient n'est pas investi par la seule libido; Frankl ose le mot et parle d'un « inconscient spirituel » au nom même de l'exploration clinique. Sans aucune option confessionnelle, il faut reconnaître la dimension religieuse de la personne et de ses problèmes.
C'est à l'initiative même de Sigmund Freud et dans la revue du fondateur de la psychanalyse que Viktor E. Frankl a publié en 1924 son premier article. L'écoute des malades dans leurs problèmes les plus profonds et l'expérience personnelle des camps de concentration — dont l'ouvrage « Un psychiatre déporté — témoigne » garde la bouleversante mémoire — ont développé chez lui une vive interrogation sur les possibilités de bonheur et d'accomplissement offertes à l'homme. La pratique clinique lui révèle que les atteintes du psychisme ne se réduisent pas au déséquilibre des pulsions de plaisir et de réalité comme le veut la psychanalyse courante. L'homme est touché dans ses raisons de vivre et c'est jusqu'en ses détresses et ses désirs qu'il faut le rejoindre si on veut l'aider. Une tâche particulièrement actuelle dans notre civilisation qui secrète une frustration qu'il faut appeler « existentielle ».
—L'Originel, (3), Jan./Fév. 1978… (plus d'informations)
> « L'époque moderne a vu apparaître une forme particulière de malaise, le vide existentiel. La logothérapie nous apprend que le bien-être repose d'abord sur, le besoin primordial de donner un sens à sa vie. L'auteur a mis sa découverte à l'épreuve durant les trois ans qu'il a passés dans des camps de concentration et en a confirmé la validité par soixante ans de pratique psychothérapeutique. Cet émouvant document sur la vie de Frankl derrière les barbelés, suivi de son bref exposé des principes de la logothérapie, constituent une lecture inspirante.»
—amazon.fr
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Frankl-Decouvrir-un-sens-a-sa-vie/1170075
> BAnQ (Le soleil, 28 oct. 1998), p.9 : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2888117
> DÉCOUVRIR UN SENS..., par Viktor Frankl — Ce livre peut nous aider peut-être pas à mieux comprendre notre époque, mais plutôt à faire face à ce qu'elle peut avoir d'absurde ou d'incompréhensible. L'auteur décrit d'abord son expérience dans quatre camps de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale. Il montre ensuite comment il a pu survivre à cette expérience en découvrant en lui-même un sens à sa vie. S'il a pu trouver réponse à cette question fondamentale dans des circonstances aussi extrêmes, je crois que ce qu'il a à dire peut vraiment nous être utile! Frankl propose un "optimisme tragique" qui me semble tout indiqué dans "le grand désordre" de nos "années éclatées" (pour citer deux des noms d'époque finalistes de votre concours de l'automne dernier). Le passage ci-dessous, où Frankl définit l'optimisme tragique, me semble tracer un programme de vie qui aurait été valable à toute époque, mais qui convient particulièrement bien à la nôtre. En deux mots, la réponse est en nous.
—Martin Dubé, Orléans (Ontario) (ICI.Radio-Canada.ca)
> …Viktor Frankl a passé trois ans en camps de concentration à la sortie desquelles, en neuf jours, il a écrit un ouvrage mythique dont on trouve de larges extraits dans un livre toujours imprimé aujourd'hui qui s'appelle Découvrir un sens à sa vie. Il a créé la logothérapie et ce qui est incroyable chez Frankl, comme chez Gandhi ou Mandela, c'est que dans les pires conditions qu'on puisse imaginer - tel le camp de concentration -, cet homme va trouver une liberté intérieure que rien ni personne ne peut lui prendre. Et, ensuite, la logothérapie qu'il va enseigner et développer dans le monde entier, vise à permettre aux gens de retrouver une liberté intérieure, quelles que soient les circonstances dans lesquelles ils sont plongés. Parfois c’est lorsque notre liberté physique est réduite que l’on va découvrir qu'il existe une autre liberté : une liberté intérieure. (Olivier CLERC)
—3e millénaire, (136), été 2020, un article d'Olivier Clerc : Guidé par la Vie (p.40)
> DÉCOUVRIR UN SENS... — L'époque moderne a vu apparaître une forme particulière de malaise, le vide existentiel. La logothérapie nous apprend que le bien-être repose d'abord sur le besoin primordial de donner un sens à sa vie. L'auteur a mis sa découverte à l’épreuve durant les trois ans qu'il a passés dans des camps de concentration et en a confirmé la validité par soixante ans de pratique psychothérapeutique. L’auteur c’est le Dr Viktor E. Franki de renommée internationale.
II est psychiatre, docteur en médecine et en philosophie. Il a conçu, appliqué et enseigné la logothérapie. Ses livres ont été traduits en vingt langues Donner un sens à sa vie. (Aux éditions de l’Homme). Cette lecture vous éclairera sur le sens de votre existence et vous permettra de vous réaliser à l’intérieur des trois dimensions suivantes : le sens de l'accomplissement, le sens de l’amour, et le sens de la souffrance. (AG)
—Le nouvelliste, 2 avr. 1988
> DÉCOUVRIR UN SENS À SA VIE AVEC LA LOGOTHÉRAPIE (2006), de Dr Viktor E. Frankl, Les Éditions de l’Homme, Montréal, Québec. Traduit de l’anglais par Clifford J. Bacon et Louise Drolet. — Par Francis Guérette, ergothérapeute, Institut universitaire en santé mentale, Centre hospitalier Robert-Giffard, et Marie-Thérèse Toutant, proche d’une personne aux prises avec des problèmes de santé mentale graves.
Paru la première fois en 1959, le livre Découvrir un sens à sa vie nous plonge au coeur des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale.
Le récit de vie de l’auteur, le Dr Viktor Frankl, psychiatre, alors détenu dans ce non-lieu, conduit le lecteur à côtoyer la survie, la violence, l’injustice, la souffrance, la mort, mais aussi l’amour, la beauté, l’art, l’humour, la liberté intérieure et la dignité. Le Dr Frankl relate sa propre quête de sens mais aussi celle de ses compagnons. La trame de fond du livre - découvrir un sens à la vie ; découvrir un sens à la souffrance ; découvrir un sens à la mort - présente les prémisses d’une approche thérapeutique, la logothérapie.
C’est dans la deuxième partie du texte, « La logothérapie en bref », que les grandes lignes de cette approche psychothérapeutique du sens à la vie sont définies. Le Dr Frankl affirme que les « efforts pour trouver un sens à sa vie constituent une motivation fondamentale de l’être humain ». Il formule un concept a contrario, soit que les névroses noogènes (ou l’absence de raison de vivre) s’expriment par un vide existentiel, par un état d’ennui. Le défi thérapeutique est donc ici d’en arriver à vivre comme si c’était la deuxième fois. Quelques courtes histoires cliniques viennent appuyer sa vision des modalités à déployer afin d’accompagner une personne vers la découverte du sens à sa vie.
Enfin, au cours de la trop brève troisième partie, « Pour un optimisme tragique », ce philosophe stimule la réflexion sur le sens à donner à la vie, en indiquant entre autres que « [l]’être humain ne cherche pas le bonheur, mais plutôt une raison d’être heureux ». Le Dr Frankl nous propose en finale trois avenues principales qui peuvent contribuer à nous révéler le sens de la vie (propre à chacun) :
1) Accomplir une oeuvre ou une bonne action;
2) Connaître et aimer quelque chose ou quelqu’un ;
3) Assumer dignement une souffrance inévitable.
Avant d’émettre le mot de la fin, nous désirons introduire un abrégé du récit de vie personnel de Marie-Thérèse Toutant relié à l’utilisation de la logothérapie :
En tant que proche et accompagnatrice d’une personne aux prises avec des problèmes de santé mentale depuis 25 ans, il demeure indéniable que je devais trouver un sens à ma vie. Tout au long du rétablissement de mon conjoint, plusieurs épreuves tapissent mon parcours personnel. Parfois, l’existence semble dénuée de sens car mon engagement envers ma famille ne reçoit aucune reconnaissance officielle. Au contraire, je suis perçue comme une profiteuse, une paresseuse, une menteuse, … une démunie car je reçois un chèque d’assistance sociale. Ce verdict de culpabilité à l’égard de ma personne exige une profonde introspection au sujet des valeurs qui soutiennent mon engagement. Pour remplir mes responsabilités de mère et de conjointe, il m’arrive souvent d’être obligée de « quêter » auprès d’une banque alimentaire afin de pourvoir aux différents besoins de ma famille. Malheureusement, cette approche à caractère charitable contribue à détruire l’estime de soi. Par ailleurs, la confiance que j’accorde aux valeurs humanistes et ma capacité d’émerveillement participent à la transcendance de ce contexte de vie difficile. Dans les moments de grande détresse, je glane des forces à travers un ressourcement spirituel. Je retrouve alors le désir de poursuivre mon engagement et de résister à l’affaissement de mon être. Lorsque nous démontrons de la détermination et du courage dans la poursuite de nos buts, nous redressons la tête avec dignité. Présentement, notre société ne reconnaît pas les proches d’une personne en difficulté et ce manque de considération affecte le rétablissement du système familial. Lorsque des gens décident d’utiliser leur expérience de vie afin de construire un monde meilleur, ils apportent un sens à leur vie. En tant que proche, j’ai choisi de décider de ma conduite et de m’élever au-dessus des problèmes, quelles que soient les circonstances. Je possède une liberté intérieure. Mes valeurs morales aident à l’épanouissement de ma famille. D’ailleurs, cette liberté d’esprit m’a permis d’entretenir une vision d’avenir prometteuse. Malgré l’alourdissement de mon fardeau familial découlant du transfert de responsabilités normalement dévolues à l’État, j’ai continué mon chemin envers et contre tous. Plutôt que de soutenir cette extraordinaire réalisation humaine que représente la famille, des professionnels de la santé me proposaient de démembrer la mienne en plaçant mes enfants dans des familles d’accueil. Plutôt que de renforcer le fondement d’une société liée par des liens profonds, on m’incitait à placer mon conjoint dans une institution. Alors, quand un vent contraire se lève pour détruire ce dernier bastion représentant le coeur de la société, il devient particulièrement important d’être bien enraciné dans des valeurs profondes. L’espoir doit être sauvegardé en es moments de tourmente.
Malheureusement parfois, certains intervenants tuent notre propension à imaginer un avenir meilleur. « Tu ne travailleras jamais. Tu occupes cette fonction au sein d’un comité, mais c’est parce que tu ne déranges pas. Tu as été nommée pour remplacer telle personne renommée, mais toi c’est pas pareil. Toi, tu ne fais pas avancer la cause… » Toutefois, j’ai gardé confiance malgré ce dénigrement, grâce à mes responsabilités familiales qui constituent l’essence même de mon existence. Finalement, la croyance en une mission singulière et le sentiment d’utilité envers mon prochain m’ont permis de transformer mes difficultés et de participer, en tant qu’agente de changement, à la construction d’une société plus juste.
J’ajoute donc ma voix à celle de mon collègue et je vous convie à consulter ce livre de Viktor Frankl empreint d’une grande sagesse.
Une lecture bouleversante et inspirante… voire spirituelle.
Un texte pas du tout récent et pourtant, si contemporain.
—Le partenaire, (Vol. 17, No 2), Hiver 2009, (pp. 34-35)… (plus d'informations)
—amazon.fr
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Frankl-Decouvrir-un-sens-a-sa-vie/1170075
> BAnQ (Le soleil, 28 oct. 1998), p.9 : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2888117
> DÉCOUVRIR UN SENS..., par Viktor Frankl — Ce livre peut nous aider peut-être pas à mieux comprendre notre époque, mais plutôt à faire face à ce qu'elle peut avoir d'absurde ou d'incompréhensible. L'auteur décrit d'abord son expérience dans quatre camps de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale. Il montre ensuite comment il a pu survivre à cette expérience en découvrant en lui-même un sens à sa vie. S'il a pu trouver réponse à cette question fondamentale dans des circonstances aussi extrêmes, je crois que ce qu'il a à dire peut vraiment nous être utile! Frankl propose un "optimisme tragique" qui me semble tout indiqué dans "le grand désordre" de nos "années éclatées" (pour citer deux des noms d'époque finalistes de votre concours de l'automne dernier). Le passage ci-dessous, où Frankl définit l'optimisme tragique, me semble tracer un programme de vie qui aurait été valable à toute époque, mais qui convient particulièrement bien à la nôtre. En deux mots, la réponse est en nous.
—Martin Dubé, Orléans (Ontario) (ICI.Radio-Canada.ca)
> …Viktor Frankl a passé trois ans en camps de concentration à la sortie desquelles, en neuf jours, il a écrit un ouvrage mythique dont on trouve de larges extraits dans un livre toujours imprimé aujourd'hui qui s'appelle Découvrir un sens à sa vie. Il a créé la logothérapie et ce qui est incroyable chez Frankl, comme chez Gandhi ou Mandela, c'est que dans les pires conditions qu'on puisse imaginer - tel le camp de concentration -, cet homme va trouver une liberté intérieure que rien ni personne ne peut lui prendre. Et, ensuite, la logothérapie qu'il va enseigner et développer dans le monde entier, vise à permettre aux gens de retrouver une liberté intérieure, quelles que soient les circonstances dans lesquelles ils sont plongés. Parfois c’est lorsque notre liberté physique est réduite que l’on va découvrir qu'il existe une autre liberté : une liberté intérieure. (Olivier CLERC)
—3e millénaire, (136), été 2020, un article d'Olivier Clerc : Guidé par la Vie (p.40)
> DÉCOUVRIR UN SENS... — L'époque moderne a vu apparaître une forme particulière de malaise, le vide existentiel. La logothérapie nous apprend que le bien-être repose d'abord sur le besoin primordial de donner un sens à sa vie. L'auteur a mis sa découverte à l’épreuve durant les trois ans qu'il a passés dans des camps de concentration et en a confirmé la validité par soixante ans de pratique psychothérapeutique. L’auteur c’est le Dr Viktor E. Franki de renommée internationale.
II est psychiatre, docteur en médecine et en philosophie. Il a conçu, appliqué et enseigné la logothérapie. Ses livres ont été traduits en vingt langues Donner un sens à sa vie. (Aux éditions de l’Homme). Cette lecture vous éclairera sur le sens de votre existence et vous permettra de vous réaliser à l’intérieur des trois dimensions suivantes : le sens de l'accomplissement, le sens de l’amour, et le sens de la souffrance. (AG)
—Le nouvelliste, 2 avr. 1988
> DÉCOUVRIR UN SENS À SA VIE AVEC LA LOGOTHÉRAPIE (2006), de Dr Viktor E. Frankl, Les Éditions de l’Homme, Montréal, Québec. Traduit de l’anglais par Clifford J. Bacon et Louise Drolet. — Par Francis Guérette, ergothérapeute, Institut universitaire en santé mentale, Centre hospitalier Robert-Giffard, et Marie-Thérèse Toutant, proche d’une personne aux prises avec des problèmes de santé mentale graves.
Paru la première fois en 1959, le livre Découvrir un sens à sa vie nous plonge au coeur des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale.
Le récit de vie de l’auteur, le Dr Viktor Frankl, psychiatre, alors détenu dans ce non-lieu, conduit le lecteur à côtoyer la survie, la violence, l’injustice, la souffrance, la mort, mais aussi l’amour, la beauté, l’art, l’humour, la liberté intérieure et la dignité. Le Dr Frankl relate sa propre quête de sens mais aussi celle de ses compagnons. La trame de fond du livre - découvrir un sens à la vie ; découvrir un sens à la souffrance ; découvrir un sens à la mort - présente les prémisses d’une approche thérapeutique, la logothérapie.
C’est dans la deuxième partie du texte, « La logothérapie en bref », que les grandes lignes de cette approche psychothérapeutique du sens à la vie sont définies. Le Dr Frankl affirme que les « efforts pour trouver un sens à sa vie constituent une motivation fondamentale de l’être humain ». Il formule un concept a contrario, soit que les névroses noogènes (ou l’absence de raison de vivre) s’expriment par un vide existentiel, par un état d’ennui. Le défi thérapeutique est donc ici d’en arriver à vivre comme si c’était la deuxième fois. Quelques courtes histoires cliniques viennent appuyer sa vision des modalités à déployer afin d’accompagner une personne vers la découverte du sens à sa vie.
Enfin, au cours de la trop brève troisième partie, « Pour un optimisme tragique », ce philosophe stimule la réflexion sur le sens à donner à la vie, en indiquant entre autres que « [l]’être humain ne cherche pas le bonheur, mais plutôt une raison d’être heureux ». Le Dr Frankl nous propose en finale trois avenues principales qui peuvent contribuer à nous révéler le sens de la vie (propre à chacun) :
1) Accomplir une oeuvre ou une bonne action;
2) Connaître et aimer quelque chose ou quelqu’un ;
3) Assumer dignement une souffrance inévitable.
Avant d’émettre le mot de la fin, nous désirons introduire un abrégé du récit de vie personnel de Marie-Thérèse Toutant relié à l’utilisation de la logothérapie :
En tant que proche et accompagnatrice d’une personne aux prises avec des problèmes de santé mentale depuis 25 ans, il demeure indéniable que je devais trouver un sens à ma vie. Tout au long du rétablissement de mon conjoint, plusieurs épreuves tapissent mon parcours personnel. Parfois, l’existence semble dénuée de sens car mon engagement envers ma famille ne reçoit aucune reconnaissance officielle. Au contraire, je suis perçue comme une profiteuse, une paresseuse, une menteuse, … une démunie car je reçois un chèque d’assistance sociale. Ce verdict de culpabilité à l’égard de ma personne exige une profonde introspection au sujet des valeurs qui soutiennent mon engagement. Pour remplir mes responsabilités de mère et de conjointe, il m’arrive souvent d’être obligée de « quêter » auprès d’une banque alimentaire afin de pourvoir aux différents besoins de ma famille. Malheureusement, cette approche à caractère charitable contribue à détruire l’estime de soi. Par ailleurs, la confiance que j’accorde aux valeurs humanistes et ma capacité d’émerveillement participent à la transcendance de ce contexte de vie difficile. Dans les moments de grande détresse, je glane des forces à travers un ressourcement spirituel. Je retrouve alors le désir de poursuivre mon engagement et de résister à l’affaissement de mon être. Lorsque nous démontrons de la détermination et du courage dans la poursuite de nos buts, nous redressons la tête avec dignité. Présentement, notre société ne reconnaît pas les proches d’une personne en difficulté et ce manque de considération affecte le rétablissement du système familial. Lorsque des gens décident d’utiliser leur expérience de vie afin de construire un monde meilleur, ils apportent un sens à leur vie. En tant que proche, j’ai choisi de décider de ma conduite et de m’élever au-dessus des problèmes, quelles que soient les circonstances. Je possède une liberté intérieure. Mes valeurs morales aident à l’épanouissement de ma famille. D’ailleurs, cette liberté d’esprit m’a permis d’entretenir une vision d’avenir prometteuse. Malgré l’alourdissement de mon fardeau familial découlant du transfert de responsabilités normalement dévolues à l’État, j’ai continué mon chemin envers et contre tous. Plutôt que de soutenir cette extraordinaire réalisation humaine que représente la famille, des professionnels de la santé me proposaient de démembrer la mienne en plaçant mes enfants dans des familles d’accueil. Plutôt que de renforcer le fondement d’une société liée par des liens profonds, on m’incitait à placer mon conjoint dans une institution. Alors, quand un vent contraire se lève pour détruire ce dernier bastion représentant le coeur de la société, il devient particulièrement important d’être bien enraciné dans des valeurs profondes. L’espoir doit être sauvegardé en es moments de tourmente.
Malheureusement parfois, certains intervenants tuent notre propension à imaginer un avenir meilleur. « Tu ne travailleras jamais. Tu occupes cette fonction au sein d’un comité, mais c’est parce que tu ne déranges pas. Tu as été nommée pour remplacer telle personne renommée, mais toi c’est pas pareil. Toi, tu ne fais pas avancer la cause… » Toutefois, j’ai gardé confiance malgré ce dénigrement, grâce à mes responsabilités familiales qui constituent l’essence même de mon existence. Finalement, la croyance en une mission singulière et le sentiment d’utilité envers mon prochain m’ont permis de transformer mes difficultés et de participer, en tant qu’agente de changement, à la construction d’une société plus juste.
J’ajoute donc ma voix à celle de mon collègue et je vous convie à consulter ce livre de Viktor Frankl empreint d’une grande sagesse.
Une lecture bouleversante et inspirante… voire spirituelle.
Un texte pas du tout récent et pourtant, si contemporain.
—Le partenaire, (Vol. 17, No 2), Hiver 2009, (pp. 34-35)… (plus d'informations)
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