Sebastian Fitzek
Auteur de Thérapie
A propos de l'auteur
Crédit image: Sebastian Fitzek auf der Leipziger Buchmesse 2017 By Jonas Rogowski - Own work, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=57444372
Séries
Œuvres de Sebastian Fitzek
Fische, die auf Bäume klettern: Ein Kompass für das große Abenteuer namens Leben (2019) 23 exemplaires
The Gift 2 exemplaires
Die Therapie 2 exemplaires
El Sonambulo 1 exemplaire
El Envio 1 exemplaire
PAKOJA 1 exemplaire
Mörderische Aussichten: Thriller & Krimi bei Droemer Knaur: Ausgewählte Leseproben von S J Bennett,… (2020) 1 exemplaire
Der erste letzte Tag Kein Thriller 1 exemplaire
L'accompagnateur 1 exemplaire
Auris 2: La frequenza della Morte 1 exemplaire
Ο Τρόφιμος 1 exemplaire
Krise unterm Christbaum (Ohrdebil.de, #1) 1 exemplaire
Terapia de choque 1 exemplaire
#wirschreibenzuhause: 100 Quarantäne-Kurzkrimis für einen guten Zweck (2020) — Directeur de publication — 1 exemplaire
Oeuvres associées
Die Frequenz des Todes: Auris - Nach einer Idee von Sebastian Fitzek (Ein Jula und Hegel-Thriller, Band 2) (2020) — Ideengeber — 35 exemplaires
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom canonique
- Fitzek, Sebastian
- Autres noms
- Rhode, Max (Pseudonym)
- Date de naissance
- 1971
- Sexe
- male
- Nationalité
- Duitsland
- Lieu de naissance
- Berlin, Germany
- Professions
- author
Membres
Critiques
Listes
Prix et récompenses
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Auteurs associés
Statistiques
- Œuvres
- 66
- Aussi par
- 7
- Membres
- 4,872
- Popularité
- #5,159
- Évaluation
- 3.8
- Critiques
- 169
- ISBN
- 374
- Langues
- 20
- Favoris
- 16
L’explication du titre est déjà toute une histoire. On appelle passager 23 sur un bateau de croisière, un passager qui disparaît pendant le voyage. En effet, chaque année dans le monde, 23 personnes disparaissent sur ces bateaux, qui sont souvent vus comme la solution parfaite pour se suicider. Sebastian Fitzek va fonder toute son histoire sur ce fait réel, qu’il a lu il y a quelques années dans un journal. Et sur un autre fait : il n’y a pas de personnel de police sur un bateau de croisière, seulement des officiers chargés de la sécurité. Si un acte illégal, comme un meurtre, se produit durant une croisière, il faut attendre la prochaine escale pour prévenir la police et les faire monter pour mener l’enquête.
Anouk, âgée d’une dizaine d’années, réapparaît soudainement sur le « Sultan des Mers », après avoir disparu, avec sa mère, Naomi, soudainement, de ce même bateau, il y a deux mois. Le propriétaire du bateau, le capitaine, une habituée (qui loue une cabine à l’année), la doctoresse … tout le monde se demande où la petite fille a bien pu se cacher pendant ces deux mois, et surtout qui l’a enlevée et retenue dans cette cachette. Bien sûr, la petite fille ne dit rien puisqu’elle est complètement traumatisée et blessée par ce qu’il s’est passé. Ne voulant pas alerter la police pour ne pas perdre de l’argent, suite à l’immobilisation du bateau, nécessaire pour l’enquête, on décide d’appeler Martin Schwartz, policier psychologue, spécialiste des infiltrations à haut risque. Pourquoi ce choix ? Schwartz a perdu il y a quelques années femme et fils sur ce même bateau. La mère aurait jeté son fils par-dessus bord après l’avoir endormi au chloroforme et avant de se suicider. Bien sûr, Martin Schwartz n’a jamais cru à cette version et n’a jamais perdu espoir de comprendre enfin ce qu’il s’est passé, d’autant qu’il s’en veut puisqu’il n’était pas là au moment de la disparition, trop occupé par sa « dernière » enquête.
Dès le début, il y a un schéma, puisque dans les deux cas, il s’agit de femmes seules, voyageant avec leur enfant, préadolescent, ayant des problèmes dans leur vie (pour Anouk, on ne saura qu’après quel problème mais on comprend rapidement qu’elle est particulière). Le fait que la fillette réapparaisse fait que l’on peut soupçonner sans beaucoup de difficultés que le coupable est à bord et qu’il était déjà là pour la famille de Martin (si on suppose que pour la famille de Martin, il y ait bien eu meurtres et que l’on a affaire à un serial killer). On a une belle enquête en huis clos (bon avec 4000 suspects, je vous l’accorde mais quand même), qu’il presse de résoudre, puisque le capitaine accueille sa filleule et sa mère, qui voyagent seules, toutes les deux, après un divorce. Or la jeune fille de quinze ans pose des problèmes depuis plusieurs mois : elle ne voit plus ses amies, a du mal à l’école, se rebelle contre sa mère … Juste avant de partir, sa mère apprend par son amant l’existence d’une vidéo où on voit la fille en prostituée faire des avances à un client. La mère craint un potentiel suicide mais… trop tard le bateau est déjà parti.
Je pense que je vous ai raconté environ 40 pages du roman ! Et il y en a 425. Ces chiffres permettent de voir que le livre a un rythme rapide, enchaîne les scènes d’action, les retournements de situation, les fausses pistes. On ne s’ennuie jamais, mais alors jamais dans ce livre. De plus, le dénouement est complètement inattendu (même s’il y a un bout que j’ai trouvé un peu exagéré). L’épilogue est amusant car il répond au prologue, sur lequel le lecteur s’appuie pour comprendre le roman et que le lecteur n’a pas (forcément) compris après le dénouement.
De plus, ce livre nous fait découvrir un environnement qu’on connaît peu, même en ayant fait des croisières : celui des bateaux de croisière (et même en ayant regardé tous les épisodes de La Croisière s’amuse). On découvre les coulisses d’un bateau tant au niveau des lieux qu’au niveau des personnes. Dans les remerciements, Sebastian Fitzek remercie d’ailleurs un capitaine qui lui a fait découvrir ce monde lors de ses recherches.
Pour ce qui est de l’écriture, je ne peux pas vraiment en parler puisque je l’ai lu en allemand. Mais pour ceux qui veulent le lire pour entretenir leur allemand, cela se lit bien. Il n’y a pas de parties entières qui soient complètement incompréhensibles, seulement des mots de vocabulaire. De plus, c’est un livre très motivant car il est fait de courts chapitres, où il se passe forcément quelque chose, permettant de fractionner sa lecture plus facilement quand on n’est pas bilingue et ainsi de ne pas se décourager.
En conclusion, comme je le disais, une bonne pioche. Et je relirai sans aucun doute Sebastian Fitzek, d’autant qu’il y en a un qui se passe dans un avion !… (plus d'informations)