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W.Y. Evans-Wentz (1878-1965) was best known as the translator of The Tibetan Book of the Dead and the author of several other books on eastern mysticism

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Autobiographie d'un yogi (1946) — Préface, quelques éditions3,008 exemplaires

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> Lorsque l'on s'intéresse au Tibet, on se doit de connaître le Jetsün-Kahbum, la vie du saint yogi tibétain Milarepa. Cet ascète, « fou du divin », voulait acquérir la vision directe de la vérité, et cela par un entraînement destiné à purifier son être physique et psychique jusqu'à la perception de la conscience pure. Il faut évidemment faire la part du merveilleux et même de l'exagération inhérentes aux oeuvres de cette époque et de ce pays : cette biographie est cependant « le témoin d'une conquête suprême et prodigieuse dans le domaine de l'esprit ». Elle est aussi d'une grande beauté poétique. Claude HUREL.
Carnets du Yoga, déc. 1989

> Filliozat Jean. W. Y. Evans-Wentz. Milarepa ou Jetsun-Kahbum.
In: Revue de l'histoire des religions, tome 149, n°1, 1956. p. 105. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1956_num_149_1_7104
… (plus d'informations)
 
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Joop-le-philosophe | 4 autres critiques | Sep 14, 2019 |
> Ledrus M. Bardo Thödol. Le livre des Morts Tibétain, ou les expériences d'après la mort dans le plan du Bardo, suivant la version anglaise du Lama Kazi Dawa Samdup, éditée par le Dr W. Y. Evanswentz. Traduction française de Marguerite La Fuente, précédée d'une préface de M. Jacques Bacot.
In: Revue néo-scolastique de philosophie. 39ᵉ année, Deuxième série, n°52, 1936. p. 568. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1936_num_39_52_7865_t1_0568_0000_2
… (plus d'informations)
 
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Joop-le-philosophe | 6 autres critiques | Sep 13, 2019 |
Les techniques d'accès au nirvana par le yoga tibétain. Textes et commentaires.
 
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yogasantosha | 5 autres critiques | Jun 13, 2018 |
> Le Livre des Morts tibétain ou Bardo Thôdol est une excroissance singulière du bouddhisme Mahayana et l'un des livres les plus extraordinaires qui soit, depuis qu'il y a des livres et des gens pour les lire ou les réciter. Sans équivalent dans aucune école bouddhique, ni dans aucune autre civilisation (à l'exception peut-être du Livre des morts égyptiens), il développe l'enseignement du Bouddha sur un point suprêmement intéressant, puisqu'il décrit, en détail, la destinée post mortem de l'âme humaine. Selon ce texte, sans doute aussi ancien que le bouddhisme au Tibet, un seul et même courant, de nature fondamentalement onirique, nous tient captifs dans cette vie et dans l'autre, laquelle est nommée bardo – état intermédiaire entre la mort et une nouvelle naissance.

Des apparitions – déités radieuses ou courroucées, bodhisattva ou rakshasa (démons) mangeurs de chair – surgissent dans le bardo, accompagnées, pour ces dernières, d'éclairs, tonnerre, précipices effroyables, vents mugissants, pluies torrentielles. Conformément à la doctrine de l'anatta, toutes ces apparitions sont de la nature du rêve, elles sont dépourvues de noyau, de moi, de substance, et c'est ainsi qu'elles doivent être considérées. Ce ne sont, enseigne le Livre des Morts, que des projections de nos «formes-pensées». L'esprit, chose extrêmement collante dans la vie, continue à nous coller aux basques dans la mort. Si le défunt parvient à comprendre qu'il n'est confronté à rien de substantiel dans le bardo mais seulement aux productions de son propre esprit, il connaîtra la vérité. Il réalisera sa véritable nature, qui est «l'intelligence nue et sans tache, vide, transparente, sans circonférence ni centre », pareille au ciel illimité. le processus onirique prendra fin. Ce sera l'Éveil.

Mais si le défunt, emporté irrésistiblement par le tourbillon karmique, ne parvient pas à se reconnaître lui-même dans le clair miroir que lui tend la mort, il devra poursuivre son périple, descendant par étapes dans les sphères toujours plus obscures et emberlificotées du bardo, avant de retomber, en bout de chaîne, dans l'une de ces chausse-trapes que nous nommons matrice, de formes et couleurs diverses, où le phénomène de la vie se cristallisera à nouveau, selon des conditions produites par ses actes passés. Il aura raté l'occasion.

Entre la vie d'ici et celle du bardo, telle que nous la présente le texte tibétain, il n'existe aucune différence de nature, tout au plus une différence de degré comme si la mort, donnant libre cours au rêve, lui permettait enfin de s'épancher librement, sans se déchirer aux arêtes tranchantes de la vie.

Dans la mythologie grecque, Hypnos, personnification du sommeil, qui tient à la main des fleurs de pavot, est le frère jumeau de Thanatos, la mort. Hypnos et Thanatos, rêve et mort, sont l'un et l'autre enfants de Nyx, la nuit. Ils se tiennent par la main comme deux bons amis.

La mort est un rêve au large, désamarré, qui s'enfonce de plus en plus profondément dans les replis de l'inconscient, qui va voir plus loin que nos rêves nocturnes, dans des lieux dont la conscience de veille ne peut avoir la moindre idée.

En résumé, le vivant et le défunt sont fondamentalement à même enseigne : ni les uns ni les autres ne voient les choses comme elles sont. Ils les rêvent. --Hervé Clerc
____________________
Source : Hervé Clerc, Les choses comme elles sont: Une initiation au bouddhisme ordinaire, Gallimard (pp. 134-6)
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Joop-le-philosophe | 6 autres critiques | Jan 22, 2018 |

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