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Efim Etkind (1918–1999)

Auteur de La traductrice

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A propos de l'auteur

Œuvres de Efim Etkind

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Nom légal
Эткинд, Ефим Григорьевич
Etkind, Jefim Grigorjewitsch
Etkind, Efim Grigorievich
Date de naissance
1918-02-26
Date de décès
1999-11-22
Lieu de sépulture
Yvignac-la-Tour, France
Sexe
male
Nationalité
Russia
Lieu de naissance
Sankt Petersburg, Russland
Lieu du décès
Potsdam, Brandenburg, Deutschland
Lieux de résidence
St. Petersburg, Russia
Paris, France
Études
Leningrad University
Professions
philologist
dissident
translation theorist
scholar
educator
translator
Organisations
Deutsche Akademie für Sprache und Dichtung
Sorbonne, Université de Paris
Prix et distinctions
Chevalier des Palmes Académiques (1986)
Courte biographie
Efim Etkind was born to a Jewish family in St. Petersburg, Russia, a son of Grigori Etkind and Polina Spivak. He served with the Soviet Army as an interpreter in World War II, then returned to his studies at Leningrad University. There he earned an undergraduate degree and doctorate in philological sciences. He taught west European literature, French, and German at Leningrad Pedagogical Institute of Foreign Languages, and in 1952 joined the Herzen Pedagogical Institute, where he rose to the rank of professor. He taught theory of translation, French and German literary history, and poetics. A renowned scholar, he wrote and translated numerous books. In the 1960s, he assisted and defended dissident poets and was punished by having his degrees and title of professor removed, and being expelled from the Soviet Writers' Union. He had no choice but to leave Russia, and in 1974, he moved to Paris, where he quickly became a professor and Docteur d'Etat at the Université de Paris. In France, he published an account of his ordeal, Zapiski nezagovorshchika (1977), translated into French as Un dissident malgre lui. He launched numerous scholarly projects, such as a new edition of Aleksandr Pushkin in French (1982) that earned him a special prize from the Academie française, and the two-volume Histoire de la litterature russe (1987, 1990). In 1986, he was awarded the title of Chevalier de Palmes Academiques in recognition of his invaluable services to French education.

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Critiques

Ce livre nous donne un exemple de ces gens qui résistent pour et par la beauté de l'Art. Il élève aussi la traduction comme un Art.

En effet, Tatiana Gnéditch (1907-1976) est la petite fille de Nikolaï Gnéditch (1784-1833), grand ami de Pouchkine, traducteur de L'Iliade en hexamètres dactyliques. Il y a passé sa vie et personne ne l'a retraduit depuis. Sa petite fille a donc de qui tenir. Elle est plus passionnée par la poésie anglaise que par les considérations politiques. C'est une personne entière et c'est ce qu'il lui vaudra des ennuis. Elle sera condamnée à dix ans en camp de redressement par le travail. Les deux premières années, elle les passera à traduire le Don Juan de Byron en huitains classiques, d'abord de mémoire et ensuite avec le livre. En effet, elle tombera sur un interrogateur cultivé qui lui fournira tout le matériel nécessaire. un peu comme le directeur de la prison pour Oscar Wilde et son De Profundis.

J'avais au collège une correspondante russe qui m'a demandé un jour de lui montrer Pouchkine en français. Elle m'a dit que c'était moche et que franchement, elle ne reconnaissait pas la poésie de l'auteur. Maintenant, je comprends pourquoi car encore plus que pour un roman, la traduction de la poésie est vraiment quelque chose de très difficile pour maintenir la musicalité, la construction de l’œuvre. Traduire un auteur, c'est l’œuvre de toute une vie.

Un très beau texte donc !
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Signalé
CecileB | Mar 19, 2012 |

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Évaluation
½ 4.7
Critiques
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