E L James

Ce sixième livre vient clôturer une fois pour toutes l'histoire de Christian Grey. Et finalement, E. L. James est arrivée à offrir à son personnage un dernier roman plutôt bien ficelé. Alors, certes, les atermoiements et les égarements de Christian Grey sont toujours à peu près les mêmes, mais l'autrice réussit à rendre leur lecture prenante, ce qui n'était pas forcément gagné au départ. Pas sûr qu'elle parviennent néanmoins à trouver une autre idée aussi forte que celle de l'histoire d'amour entre Christian Grey et Anastasia Steele, ce qui laisse présager de leur retour un jour ou l'autre.… (plus d'informations)

On va pas faire dans l'original, j'ai dévoré ce tome, comme j'avais dévoré la trilogie originale et le tome précédent.
Et pourtant, j'y étais allé à reculons, le bdsm à papa... voilà. Finalement, ces scènes-là mises à part, on se prend très vite au jeu, on s'attache aux personnages même s'ils sont caricaturaux (hello le control freak... hello la vierge/prude cochonne). On se surprend à s'angoisser avec eux, à souffler avec eux, à rire et à s'émouvoir avec eux et ce, même si on connaît déjà l'histoire, c'est dire si l'auteure et les traducteurs ont fait leur job.
Concernant l'histoire, elle n'est pas folle, on peut vraiment douter de la pertinence de la timeline : il se passe environ une semaine entre le moment où elle le quitte et leurs retrouvailles (un peu facile ça de servir de chauffeur à la belle...). Ensuite, en 9 jours : elle a un nouveau boulot, ils se remettent ensemble, elle accepte de vivre chez lui, il rachète sa boite, ils vont à une soirée mondaine, il la demande en mariage, il a un accident d'avion, ils se fiancent, il fête son anniversaire... A se demander quand ils trouvent le temps de baiser, dormir, manger et travailler !
Donc tout ça me paraît très rapide, pas étonnant que l'entourage de Christian se demande si la miss n'est pas une croqueuse de diamants. Enfin, on comprend mieux pourquoi lui agit comme ça : il a besoin de ce contrôle. Elle est moins pardonnable si je puis dire, même si on peut mettre ce manque de recul sur le dos de l'inexpérience et l'effet "premier amour". Dans la même veine, la rupture de la fin du livre 1 était aussi une preuve d'inexpérience... Une chose ne lui plaît pas et elle s'en va comme ça ? Le minimum aurait été de prendre le temps d'en discuter... Bref, si on met ça de côté, ça reste un bon moment à passer bien installée avec un thé et un petit plaid.… (plus d'informations)