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Blake Edwards (1922–2010)

Auteur de Breakfast at Tiffany's

74+ oeuvres 2,371 utilisateurs 31 critiques

A propos de l'auteur

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Séries

Œuvres de Blake Edwards

Breakfast at Tiffany's (1961) — Director — 653 exemplaires
The Pink Panther (1963) — Director — 157 exemplaires
Victor/Victoria [1982 film] (1982) — Director — 145 exemplaires
The Return of the Pink Panther [1975 film] (1975) — Director — 130 exemplaires
Operation Petticoat [1959 film] (1959) — Director — 110 exemplaires
The Great Race (1965) — Director — 109 exemplaires
The Pink Panther 2 [2009 film] (2009) — Creator — 92 exemplaires
The Party (1968) — Director — 89 exemplaires
The Pink Panther Strikes Again (1976) — Director — 81 exemplaires
The Pink Panther Collection: A Shot in the Dark (1964) — Director — 74 exemplaires
Revenge of the Pink Panther (1978) — Director — 66 exemplaires
Blind Date [1987 film] (1987) — Directeur — 45 exemplaires
10 [1979 film] (1979) — Directeur — 41 exemplaires
Haut les flingues ! (City Heat) (2003) — Screenwriter — 23 exemplaires
The Days of Wine and Roses [1962 film] (1987) — Directeur — 23 exemplaires
Curse of the Pink Panther [1983 film] (1983) — Director — 21 exemplaires
Dans la peau d'une blonde (Switch) (1991) 20 exemplaires
Darling Lili [1970 film] (2005) — Director/Screenwriter — 19 exemplaires
S.O.B. [1981 film] (1981) — Directeur — 18 exemplaires
Audrey Hepburn 7-Movie Collection (2017) — Directeur — 17 exemplaires
Experiment in Terror [1962 film] (1962) 17 exemplaires
My Sister Eileen [1955 film] (1955) — Screenwriter — 15 exemplaires
Inspector Clouseau (1968) — Screenwriter — 15 exemplaires
Sunset [1988 film] (2000) — Directeur — 13 exemplaires
The Tamarind Seed [1974 film] (1974) — Directeur — 8 exemplaires
Skin Deep [1989 film] (1989) — Directeur — 7 exemplaires
Peter Gunn: Set One [TV series] (2002) 5 exemplaires
Peter Gunn: The Complete Series (1958) 5 exemplaires
The Perfect Furlough [1958 film] (1958) — Directeur — 5 exemplaires
Micki & Maude [1984 film] (2003) 4 exemplaires
The Carey Treatment [1972 film] (2015) 4 exemplaires
4 Film Favorites: Love Affairs Collection (2011) — Directeur — 3 exemplaires
The Atomic Kid [1954 film] (2013) — Screenwriter — 2 exemplaires
Wild Rovers (2015) 2 exemplaires
Wild Rovers [1971 film] (2015) 2 exemplaires
Mr. Lucky: The Complete Series (1959) 2 exemplaires
Country Girl / Dial M for Murder / Tamarind Seed — Directeur — 1 exemplaire
Brief Encounter / The Tamarind Seed — Directeur — 1 exemplaire
A Fine Mess [1986 film] — Director and Screenwriter — 1 exemplaire
Famous TV Detectives (2008) 1 exemplaire
La party [film] 1 exemplaire
Vacances à Paris 1 exemplaire
Gunn 1 exemplaire
Blake Edwards Podcast (2021) 1 exemplaire
Audrey Hepburn: Timeless Collection — Directeur — 1 exemplaire
High Time [1960 film] — Directeur — 1 exemplaire

Oeuvres associées

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Critiques

Film assez sympathique mais mineur de Blake Edwards. L'histoire : celle de la vie d'un équipage de sous-marin qui traverse l'océan Pacifique en 1941, fortement troublé par l'arrivée de cinq ravissantes infirmières en détresse, lors d'une escale. En dépit de la présence de deux grands acteurs (Cary Grant et Tony Curtis tout de même), force est de constater que le film a assez mal vieilli
½
 
Signalé
biche1968 | 1 autre critique | Jan 22, 2021 |
The Party, tourné par Blake Edwards en 1968, est un film totalement à part dans l'univers cinématographique.

Sa grande originalité réside dans sa quasi-absence d'histoire, son rythme lent mais serré (nombreux plans-séquences), sa grande rigueur formelle et esthétique, le soin maniaque apporté à chaque détail, l'interprétation absolument géniale de Peter Sellers (et de Steve Franken, le serveur qui boit comme un trou)... et son irrésistible drôlerie bien sûr, à travers une succession de gags empruntant à la fois aux univers de Tati et de Keaton.

Le genre est celui du burlesque et du décalé frôlant la folie pure, dans un décor et une ambiance totalement surréalistes. Le spectateur assiste ainsi à une sorte d'improvisation permanente parfaitement réglée. Pas étonnant dans ce contexte que de nombreuses scènes du film soient devenues de véritables pièces d'anthologie que l'on ne se lasse pas de voir et revoir.

Pas étonnant non plus que le film ait été très fraîchement accueilli à sa sortie aux Etats-Unis compte tenu de l'image de Hollywood qu'il véhicule. L'envers du décor est effectivement peu reluisant. Sous le vernis de la machine à rêve du cinéma, le réalisateur donne à voir des êtres vides et superficiels, vénaux, arrivistes et plutôt minables, conduits par l'argent facile et la soif de notoriété.

La maison où est donnée la "party" du riche producteur (naturellement fumeur de cigares) symbolise pleinement cet univers en toc et de mauvais goût : ultra-moderne et vaine (on pense un peu à la maison de Mon oncle de J. Tati), riche coquille vide où l'on se défonce dans les toilettes, où l'on s'enivre, où l'on se déhanche seul au rythme de la musique jazz (très bonne bande son signée par Mancini), où l'on se raconte des histoires drôles pas drôles, où l'on fait le VRP de soi-même, où l'on joue et se la joue.

Sous les sourires, des intérêts carnassiers qui tranchent singulièrement avec la candeur de l'acteur indien au nom imprononçable (l'ineffable Peter Sellars grimé en Indien qui en prend tous les accents), invité par mégarde et dont la maladresse engendrera catastrophe sur catastrophe au cours de la soirée.

D'aucuns pourront être gênés par le choix de faire interpréter par un acteur blanc le personnage d'un Indien totalement à côté de ses pompes. Pourtant, que vaut cette suspicion de racisme face à la grande douceur du personnage, seul homme sincère qui apporte l'innocence et la part d'humanité faisant cruellement défaut aux autres convives de la "party"? Seul homme à essayer de soustraire la jeune actrice française invitée aux griffes du réalisateur fat et dégoûtant qui lui promet l'entrée à Hollywood avec l'unique objectif d'abuser d'elle? Seul homme courtois et reconnaissant... et au final parfaitement digne en dépit de ses maladresses sans fin? S'il est le dynamiteur involontaire d'un plateau de tournage et d'une soirée chic dont il ignore les codes, le réel potentiel de nuisance ne vient-il pas clairement des autres personnages?

The Party est une sorte de film muet auquel on a donné la parole. Ses trouvailles riches et drôlissimes, le ballet chorégraphique des acteurs font de lui un film inclassable.

Et légitimement un film culte.
… (plus d'informations)
 
Signalé
biche1968 | 2 autres critiques | Mar 24, 2016 |

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Garson Kanin Director
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Delbert Mann Director
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Bud Yorkin Director
Terence Young Director
George Seaton Director
Henry Mancini Composer
Audrey Hepburn Actor, Actress
Patricia Neal Actor, Actress
Tony Curtis Actor, Cast
Franz Planer Director of photography
Alan Reed Actor
Martin Jurow Producer
Cary Grant Cast, Actor
Philip H. Lathrop Cinematographer
Geoffrey Unsworth Cinematographer
Natalie Wood Actress
Vivian Vance Actress
Arthur Ross Screenwriter
Jean Reno Actor
Bo Derek Actor
Don Black Composer
Elke Sommer Actress
Christopher Challis Director of Photography
Mark Blum Actor
Evelyn Anthony Original book
Van Alexander Composer
Aldo Ray Actor
Tony Adams Producer
Jonathan D. Krane Executive Producer

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Évaluation
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Critiques
31
ISBN
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