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François-Henri Désérable

Auteur de Un certain M. Piekielny

6 oeuvres 115 utilisateurs 6 critiques

A propos de l'auteur

Œuvres de François-Henri Désérable

Un certain M. Piekielny (2017) 32 exemplaires
Évariste (2015) 30 exemplaires
Mon maître et mon vainqueur (2021) 21 exemplaires
Tu montreras ma tête au peuple (2013) 16 exemplaires
L'usure d'un monde (2023) 15 exemplaires

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Critiques

Après quelques Goncourts décevants, j'ai pensé tenter ma chance avec un lauréat du Grand Prix du roman de l'Académie française 2021. Malheureusement, ce ne fut pas non plus une réussite. Je comprends pourquoi il a reçu ce prix : son engouement pour la littérature française du XIXe siècle et son mélange inventif de langage écrit et parlé. Mais l’histoire n’a vraiment pas réussi à captiver.
 
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bookomaniac | 1 autre critique | Nov 6, 2023 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Deserable-Un-certain-M-Piekielny/956725

> UN CERTAIN M. PIEKIELNY, par François-Henri Désérable (Gallimard, 2019, Poche, 288 pages). — À quinze ans, Évariste Galois découvre les mathématiques ; à dix-huit, il les révolutionne ; à vingt, il meurt en duel. Il a connu Raspail, Nerval, Dumas, Cauchy, les Trois Glorieuses et la prison, le miracle de la dernière nuit, l'amour et la mort à l'aube, sur le pré.
C'est cette vie fulgurante, cette vie qui fut un crescendo tourmenté, au rythme marqué par le tambour de passions frénétiques, qui nous est ici racontée.
Johnny Gimenez (Culturebox)
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Joop-le-philosophe | 1 autre critique | Dec 30, 2018 |
Jeune auteur français, François-Henri Désérable s'attaque ici à un sujet qui m'est cher, la courte vie du plus romantique des mathématiciens, Évariste Galois. Au Québec, Geneviève Billette l'avait fait vivre avec bonheur sur les planches du Théâtre d'aujourd'hui dans Contre le temps. Ici, avec Évariste, nous avons un tout autre traitement. Désérable se lance dans une biographie romancée, une espèce de broderie autour du peu que l'on sait des événements qui ont mené Évariste à se présenter à ce duel. Un duel qui aura mis fin à la vie d'un mathématicien d'exception, à la vie d'un être entier et révolutionnaire dans toutes les sphères de son bref passage ici.
[...] et lui qui n'avait jamais cru en rien, pas même à la poésie, voilà qu'il croyait aux mathématiques, qu'il y voyait l'alphabet grâce auquel, après le claquement de doigts originel, l'univers fut écrit [...] [F.-H.D.]
Évariste est écrit en utilisant un style surprenant. On se sent parfois en déroute avec cette écriture qui passe sans préavis de l'ampoulé très XIXe siècle au populaire actuel, qui parfois s'adresse à une lectrice imaginée qu'il faut séduire, qui toujours hésite sur les limites de ce que l'on peut inventer autour du peu que l'on connaît de la réalité.
Tout cela n'est qu'une hypothèse, bien entendu. En vérité, on ignore ce qu'il s'est passé rue de l'Ourcine au printemps 1832. On ne sait pas si Évariste fit la rencontre de Stéphanie sous un arbre du jardin. On ne sait pas s'il y avait un arbre dans le jardin. Et pour tout dire, on n'est même pas certain qu'il y eut un jardin. (C'est dire si on ne sait rien.) [F.-H.D.]
Je ne prétends pas savoir ce qu'il s'est passé, au mois de mai 1832, dans la pension Faultrier. À vrai dire, je ne suis même pas certain de le vouloir. Je préférerai toujours le mystère aux certitudes bien forgées, le champ des possibles à l’indéniable vérité. [F.-H.D.]
Désérable, malgré son style déconcertant et sa plume virevoltante, réussit à rendre une époque et à nous peindre l'éclair d'une brève mais combien significative vie dans cette époque mouvementée. Ce fut une lecture réjouissante.
[...] il est cinq heures ; la marquise, étonnamment, n'est pas sortie [...] [F.-H.D.]

[http://rivesderives.blogspot.ca/2016/09/evariste-francois-henri-deserable.html]
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½
 
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GIEL | 1 autre critique | Nov 4, 2016 |
De Galois, il est beaucoup et peu question. Le beaucoup, c'est déjà le titre car le mathématicien avait un prénom, qui claque comme un drapeau, qui est le reflet de cette période romantique, douce et surtout violente. Le beaucoup, c'est aussi ces chapîtres qui s'étalent sur le nombre des années de l'auteur, et qui reprennent, un peu scolairement une fiche d'encyclopédie agrémentée de jolies peintures. L'auteur essaie de donner du corps à ce jeune homme mort, ce qui suppose d'étirer au maximum le moindre évènement, la moindre anecdote. Le peu, c'est justement cela, l'aspect ectoplasmique de la vie de Galois, réduite dans l'imaginaire à une nuit fièvreuse dédiée aux mathématiques et qui se termine par un allongement dans la rosée d'un champ avec une balle de plomb dans le flanc. La fin est romantique, certes. Le peu de cette vie est malheureusement compensée par l'auteur par une couche épaisse de digressions qui éloignent du récit. Par ailleurs, les apostrophes continuelles au lecteur ou à la lectrice rendent la lecture peu facile, de même que des allusions à Twitter ou Facebook qui ancrent le récit dans notre époque tout en voulant écrire sur les années 1830. Qui se souciera de Twitter et Facebook dans trente ans !
L'auteur a des facilités d'écriture, c'est indéniable, ainsi que le sens de la formule, on lui accorde cela. Pour autant, le récit qu'il nous fait de la vie de Galois, en mettant de côté tout son apport aux mathématiques - c'est voulu -, laisse sur la faim.
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Veilleur_de_nuit | 1 autre critique | Feb 19, 2015 |

Prix et récompenses

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Œuvres
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Évaluation
½ 3.6
Critiques
6
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Langues
7

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