Jean Doresse (1917–2007)

L'EMPIRE DU PRÊTRE-JEAN. L'ETHIOPIE ANTIQUE. VOL I

Jean Doresse T'empire du Prètre-lean
Consacrés à l'antiquité et au moyen-âge éthiopiens, ces deux volumes
embrassent, en réalité, quelque deux mille ans de l'histoire d'un univers que
fit grandir l'animation intense de la Mer Rouge, voie de communication non
moins importante dans le passé qu'elle ne l'est aujourd'hui.

Pour expliquer comment naquit, il y a très longtemps, la nation éthiopienne
il faut évoquer d'abord les royaumes du sud de l'Arabie, terres de l'encens
d'où, selon la Bible, une reine de Saba vint rendre visite au roi Salomon
C'est à partir de ces civilisations (dont l'archéologie retrouve les vestiges)
que, sur les hauts plateaux de l'Afrique Orientale, surgit l'empire d'Axoum
Du IV au VIl siècle, il fut, après Byzance et la Perse, au nombre des plus
grandes puissances de l'antiquité. En se convertissant au christianisme dès
le IV siècle, cet état acheva de créer la civilisation originale qui assure,
jusqu'à nos jours, sa solidité.

Au moyen-âge, cette ancienne Ethiopie conserva si bien cette grandeur que les
Latins, qui se cherchaient un allié en la personne d'un légendaire souverain
descendant des Mages, voulurent un jour deviner dans le lointain empereur
des hauts-plateaux la personne du Prêtre-Jean. Ce furent les Portugais qui,
les premiers, parvinrent à joindre ce prince et à découvrir ce qu'était réellement
son royaume, lorsqu'ils eurent fait le tour de l'Afrique, au début du
XVI siècle.… (plus d'informations)

L'EMPIRE DU PRÈTRE-JEAN. VOL II L'ÉTIOPIE MÉDIÉVALE

Jean Doresse Tempire du Prêtre-lean
Chargé de Recherches au Centre National de la Recherche Scientifique,
Membre correspondant de l'Institut d'Egypte, Jean Doresse s'est d'abord fait
connaître par les résultats des recherches qu'il a effectuées, de 1947 à 1953,
sur les très nombreux vestiges des monastères chrétiens qui se développèrent
dans la vallée du Nil avant la venue de l'Islam, et sur les restes de la très
riche littérature qui s'y était constituée. On lui doit, surtout, la découverte
des très importants manuscrits gnostiques en langue copte dont le contenu
commence seulement d'être révélé, mais dont la richesse et l'intérêt historique
égalent ceux des célèbres manuscrits de la Mer Morte.

De 1953 à 1955, Jean Doresse a été l'un des spécialistes chargés de créer
pour le Gouvernement Impérial d'Ethiopie, un service archéologique. C'est
lui qui a conduit, avec un succès particulier, les premières fouilles systéma
tiques relatives aux antiquités de ce pays. Par la même occasion, il a pu
s'attacher en détail au présent et au passé de cette grande nation, trop peu
connue.

L'histoire qu'il analyse dans cet ouvrage était, jusqu'à présent, des plus
obscures. La clarté qu'il a pu y mettre, l'ampleur des révélations qu'il apporte
sur cette étonnante civilisation, tout cela est dû, en bonne part, aux recherches
qu'il a personnellement effectuées.… (plus d'informations)

LES LIVRES SECRETS DES GNOSTIQUES D'EGYPTE

EN 1945, des paysans de Haute-Égypte découvraient
fortaitement une jarre ensevelie depuis quinze siècles:
lé était emplie de manuscrits sur papyrus encore pourvas
de leurs reliures de cuir. Des trafiquants d'antiquité
les portèrent clandestinement au Caire: presque tous y
restèrent cachés jusqu'au jour où M. DORESSE eut la
chance de les dépister, d'identifier leur contenu, et de
faire assurer leur sauvegarde par les autorités égyp-tiennes
compétentes.

Il y avait là près de cinquante traités rédigés en langue
copte ces reliques inestimables étaient une collection
des textes sacrés -et secrets utilisés par les sectes
gnostiques » qui, aux débuts de notre ère, concurren
cèrent par leurs mythes étranges la prédication chrétienne.
De cette littérature, les savants n'avaient connu,
jusqu'à cette découverte, presque nui écrit original.

Plus abondants que les célèbres manuscrits de la Mer
Morte, ces écrits que leurs auteurs anonymes ont placés
sous les noms d'Adam, de Seth, de Jésus, de Zoroastre
et même d'Hermès-Trismégiste, leur sont comparables
en ce qu'ils contribuent aussi puissamment à faire connaître
la fermentation religicuse dans laquelle se développa, à
ses débuts, le Christianisme. En même temps
ils révèlent une religion mystérieuse: la Gnose, dans
laquelle se mêlent également des thèmes iraniens, juifs
chrétiens. Ces croyances eurent des liens avec les sectes
baptistes primitives. Ce sont elles, encore, qui élaborèrent
les doctrines que le Manichéisme reprit et propagea aus
bien en Asie Centrale que dans le monde méditer
ranéen, - doctrines dont les Cathares et les Albigeois
perpétuèrent chez nous l'écho au moyen âge… (plus d'informations)