Photo de l'auteur

Heimito von Doderer (1896–1966)

Auteur de The Strudlhof Steps

58+ oeuvres 1,144 utilisateurs 11 critiques 11 Favoris

A propos de l'auteur

Crédit image: Fritz Kern / © ÖNB/Wien

Œuvres de Heimito von Doderer

The Strudlhof Steps (1951) 291 exemplaires
Les démons (1956) 200 exemplaires
Un meurtre que tout le monde commet (1938) 163 exemplaires
Les chutes de Slunj (1963) 102 exemplaires
Die Erzählungen (1972) 19 exemplaires
Der Grenzwald (1989) 19 exemplaires
Das letzte Abenteuer (1981) — Auteur — 18 exemplaires
Divertimenti and Variations (1999) 8 exemplaires
Unter schwarzen Sternen (1966) 8 exemplaires
Relatos breves y microrrelatos (2008) 6 exemplaires
Sursis (1993) 6 exemplaires
Mort d'une dame en été (1966) 2 exemplaires
I demoni. Vol. II 1 exemplaire
I demoni. Vol. I 1 exemplaire
Erzählungen Stories (1964) 1 exemplaire
Die Strudlhofstiege - Band 1 2 (1966) 1 exemplaire
1985 1 exemplaire
1976 1 exemplaire
Drum cotit 1 exemplaire
Wege und Umwege 1 exemplaire
von Doderer, Heimito 1 exemplaire

Oeuvres associées

Deutsche Erzählungen 2 (1975) — Contributeur — 11 exemplaires
Meesters der Duitse vertelkunst (1967) — Auteur — 9 exemplaires
L'Autriche fantastique, avant et après Kafka (1976) — Contributeur, quelques éditions6 exemplaires
Deutsche Kurzgeschichten : eine Auswahl für mittlere Klassen (1972) — Auteur, quelques éditions5 exemplaires
Moderne Erzähler 13 — Auteur — 2 exemplaires

Étiqueté

Partage des connaissances

Membres

Critiques

> Découvrir l'autrichien Heimito von Doderer,pas si loin de Proust | pres ...
22 juil. 2012 - Heimito von doderer est le grand écrivain autrichien oublié entre Musil et ... oublier non plus « Un meurtre que tout le monde commet ». c' est le ...
 
Signalé
Joop-le-philosophe | 2 autres critiques | Nov 26, 2018 |
C’est une courte nouvelle, moins de trente pages, extraite d’un recueil publié en 1966, écrit par Heimito von Doderer. Je voulais découvrir l’auteur tout simplement et je savais pertinemment que ce ne n’était pas son chef d’œuvre.

Le texte m’a un peu fait penser à l’été de la canicule. On est en été à Vienne. La ville a été désertée par ses habitants, tous partis en villégiature. Seul reste les personnes isolées et les atypiques. Les personnages de cette nouvelle sont en tout cas des spécimens de cette catégorie : un écrivain, narrateur, un professeur et une veuve.

Celle-ci va jouer le rôle principal puisque sa mort donne son titre à la nouvelle. Elle était veuve depuis un an. Sa famille est partie. Elle décède une nuit. La personne qui s’inquiète le plus pour elle est un homme venu de Berlin pour étudier les travaux qu’a laissés son mari derrière lui. Il la découvre donc inanimée dans son lit. Il appelle la personne la plus proche qu’il connaît, notre écrivain-narrateur, et qui en fait n est pas plus proche de cela. Ce sera lui qui se chargera, avec l’aide minime du professeur, d’organiser les obsèques de la dame. Se pose alors de multiples problèmes : qui prévenir ? quelles dispositions prendre ? comment l’habiller ? Des dispositions d’autant plus difficiles à prendre quand on ne connaît que très peu la personne.

C’est une nouvelle qui a une fin mais qui n’a pas de chute. C’est un peu décevant car le texte est bien construit, très intéressant à lire. Il y a de très belles images notamment, dont celle de l’inspiration :

J’avais déraillé ce matin-là, je n’étais pas monté au bon moment dans le train de l’inspiration qui ne marque que de brefs arrêts sur l’une ou l’autre des voies souterraines de notre pensée, pensée tellement riche en correspondances que nous en perdons le fil la plupart du temps. Mais toute faiblesse essaie d’échapper à elle-même, quelle que soit la façon. Je trouvai la mienne.

J’étais en perte de vitesse et commençais à m’égarer. Cela avait entraîné et consolidé un état que les mécanismes de la vie privilégient particulièrement lorsqu’ils veulent nous prendre en tenaille. À chacun échoit ce qu’il mérite, à un endroit et à un moment donné, et le degré de nos difficultés se mesure toujours de la manière la plus précise, conformément à notre état. Le coup de téléphone de M. von Alsberg m’avait coupé en plein milieu de mes divagations.

Le problème est que l’on souhaiterait plus de développement car l’auteur nous décrit un univers dans lequel on aimerait se plonger plus. On aimerait s’imprégner plus de ces personnages. C’est pour moi une bonne découverte car c’est un auteur qui m’est accessible mais je le savais dès le départ, cette nouvelle n’est pas son chef d’œuvre.
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
CecileB | Mar 17, 2013 |

Listes

Prix et récompenses

Vous aimerez peut-être aussi

Auteurs associés

Statistiques

Œuvres
58
Aussi par
5
Membres
1,144
Popularité
#22,445
Évaluation
4.1
Critiques
11
ISBN
120
Langues
11
Favoris
11

Tableaux et graphiques