Photo de l'auteur

Sophie Divry

Auteur de La cote 400

11 oeuvres 431 utilisateurs 33 critiques

Œuvres de Sophie Divry

La cote 400 (2010) 343 exemplaires
La condition pavillonnaire (2014) 35 exemplaires
Trois fois la fin du monde (2018) 11 exemplaires
Cinq mains coupées (2020) 7 exemplaires
Rouvrir le roman (2017) 6 exemplaires
Fantastique Histoire d'amour (2024) 5 exemplaires
Journal d'un recommencement (2013) 2 exemplaires
Curiosity (French Edition) (2021) 2 exemplaires

Étiqueté

Partage des connaissances

Date de naissance
1979
Sexe
female
Nationalité
France
Lieu de naissance
Montpellier, France
Lieux de résidence
Lyon, France

Membres

Critiques

Monologue d'une bibliothécaire cinquantenaire, aigrie et désabusée.

J'ai trouvé que l'introduction du monologue était maladroite et je n'ai pas pu m'affranchir de cette impression lors de la lecture.

La description du système de classement Dewey était intéressante: son ethnocentrisme, la hiérarchie qu'il peut créer au sein de certaines bibliothèques ...

L'obsession qu'elle développe pour un usager est tirée par les cheveux et ridicule.
1 voter
Signalé
electrice | 27 autres critiques | Aug 14, 2013 |
Avec ce titre énigmatique faisant référence à la classification de Dewey, Sophie Divry nous immerge dans une conversation avec une bibliothécaire d'une cinquantaine d'année. Malgré son amour pour les livres, cette employée n'est pas heureuse de sa situation. Au contraire, elle développe un peu de rancoeur, un sentiment d'avoir laissé passer sa chance tant sur le plan professionnel que dans sa vie amoureuse. Elle part dans un long monologue et, de digression en digression, nous dévoile sa vie, nous fait part de ses pensées sur le monde qui l'entoure. Il y a beaucoup de nostalgie chez cette femme. Tout était mieux avant, elle voit d'un mauvais oeil le changement, le progrès technologique. Elle perd sa vie à en attendre une autre.

La bibliothèque représente pour nous tous lecteurs un cocon, un sanctuaire dans lequel se réfugier lorsque la vie nous pèse, nous blesse, nous dessoit ou tout simplement nous lasse.
Mais la narratrice y est enfermée depuis trop longtemps, elle envie les autres. C'est maladif, son mal s'étend jusqu'au rayon de la bibliothèque, elle rêve de travailler au rayon histoire, elle est affecté à son voisin la géographie. Quelle vulgarité ce rayon, elle est même obligée d'y héberger les guides de voyages, c'est vous dire.

La construction de ce court texte — il fait à peine plus de soixante pages — est surprenante. Tout d'abord la narratrice semble s'adresser à quelqu'un mais on va vite douter de son existence. Ensuite, pour parler de la forme, il n'y a pas de chapitre. C'est un flot continu de texte qui fait parfaitement écho au flot de paroles déversé par notre bibliothécaire.

C'est un très bon divertissement, les réflexions de ce personnage sont lucides et parfois acerbes — ça fait du bien. Elle nous renvoie à notre propre vie, on se pose des questions et au final on en ressort revigoré et plein d'allant pour éviter les écueils dans lesquels elle est tombée.
Enfin, pour ne rien gâcher, il s'agit d'un très joli petit livre, très élégant au beau papier crème publié par une petite maison d'édition: Les allusifs. Le raffinement est certainement le mot d'ordre de cet éditeur car le livre m'a été adressé accompagné d'un marque page à son effigie et d'une note manuscrite. http://www.aubonroman.com/2011/02/la-cote-400-par-sophie-divry.html
… (plus d'informations)
 
Signalé
yokai | 27 autres critiques | Feb 6, 2011 |

Listes

Prix et récompenses

Vous aimerez peut-être aussi

Auteurs associés

Statistiques

Œuvres
11
Membres
431
Popularité
#56,717
Évaluation
½ 3.3
Critiques
33
ISBN
37
Langues
6

Tableaux et graphiques