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Jean-Paul Didierlaurent (1962–2021)

Auteur de Le liseur du 6h27

6 oeuvres 677 utilisateurs 46 critiques 1 Favoris

A propos de l'auteur

Jean-Paul Didierlaurent is an author who wrote The Reader on the 6.27, which made the New Zealand Best Seller List. (Bowker Author Biography)
Crédit image: By Claude Truong-Ngoc / Wikimedia Commons - cc-by-sa-3.0, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=35899390

Œuvres de Jean-Paul Didierlaurent

Le liseur du 6h27 (2014) 590 exemplaires
The Rest of Their Lives (2016) 58 exemplaires
Macadam (2015) 14 exemplaires
La fissure (2018) 5 exemplaires
MALAMUTE (2021) 3 exemplaires

Étiqueté

Partage des connaissances

Nom canonique
Didierlaurent, Jean-Paul
Date de naissance
1962-03-02
Date de décès
2021-12-05
Sexe
male
Nationalité
France
Lieu de naissance
La Bresse, Vosges, France
Cause du décès
Krebserkrankung
Professions
writer

Membres

Critiques

La grande force des textes de Jean-Paul Didierlaurent est de toujours mettre en scène des personnages étonnants, légèrement à côté soit par leur métier, des situations paradoxales, des réactions étonnantes. A partir de ces situations décalées, il souligne avec beaucoup de subtilité le manque de compassion, la dureté de nos sociétés. Cette fois-ci dans "Le reste de leur vie", Jean-Paul Didierlaurent porte son regard sur notre relation à la mort et aux personnes âgées. Quelle tendresse pour les personnages de ce roman. Chaque chapitre de présentation alternée d'Ambroise et de Manelle permet à l'auteur d'écrire quasiment des micro-nouvelles. Dans cette période pessimiste négative, une fois refermé ce court roman, il nous reste un petit gout de bonheur et un regard tendre sur les gens.… (plus d'informations)
 
Signalé
folivier | 2 autres critiques | Jan 4, 2020 |
Onze courtes nouvelles qui sont toutes des petits bijoux. Une écriture ciselée, ajustée, ou chaque mot compte. En deux phrase nous sommes happés par le personnage de la nouvelle et son histoire. Avec beaucoup de pudeur, de délicatesse, de tendresse et de compassion pour ses personnages, Jean Paul Didierlaurent nous propulse dans leur tragédie et leur histoire. C'est à chaque fois, et parfois avec humour, des coups de poings à notre sensibilité, nos a priori. Malgré la multiplicité des situations, des histoires, un thème ressort : c'est la profonde solitude dans laquelle chaque personnage se trouve avec ses angoisses, ses traumatismes, ses doutes, sa quête de salut. Ce recueil de nouvelles est magnifique. J'ai été bouleversé par certaines histoires. Pour ceux qui ont lu Le Liseur de 6h27, c'est en plus intéressant de découvrir les textes qui ont nourrit son premier roman.

In nomine Tetris : un prêtre s'ennuie pendant les confessions et passe le temps en jouant
Macadam : Une femme traumatisé et handicapé suite à un accident, opératrice dans une gare de péage, attend l'amour
Mosquito : Lors d'une corrida, le torero est empalé par le taureau après que le trompettiste de l'orchestre ait joué une fausse note
Schrapnel : un vieux monsieur allemand, revient en Pologne sur les lieux où durant la seconde guerre mondiale il a été blessé mais sauvé par un bouleau
Menu à la carte : un condamné à mort a commandé son dernier repas qui lui rappelle son enfance
Le jardin des étoiles : un enfant dont le père est décédé dans un accident, réalise petit à petit son absence
Le vieux : un vieux monsieur adepte de la graphologie hante le marché de la ville persuadé qu'il va trouver l'être le plus malveillant dénoncé par son écriture
Brume : un vieux monsieur est en maison de retraite, contre sa volonté,
Rose sparadrap : une petite fille a des terreurs la nuit, persuadée que le croque-mitaine vient la voir, elle ne peut se confier qu'à son beau-père
Sanctuaire : une dame pipi, dans une arène espagnole, célèbre chaque année la mort d'un torero
Temps mort : dans une village, deux églises se font face, l'une catholique, l'autre protestante, lorsque les horloges des deux églises se trouvent décalées de 10 minutes semant la zizanie et la montée des intolérances dans le village
… (plus d'informations)
 
Signalé
folivier | Apr 9, 2019 |
Très beau petit roman, plein de tendresse et de délicatesse. Jean-Paul Didierlaurent a reçu de nombreuses récompenses pour ses recueils de nouvelles, et l'écriture, dense, succincte, directe se ressent dans le style de ce roman.
C'est également une belle métaphore sur la l'écriture et les livres et tout ce que peut apporter la littérature comme possibilité de s'évader pour un temps d'une réalité triste, les transports en communs gris et ternes convoyant des êtres fatigués vers des emplois abrutissants, une maison de retraite où végètent ces vieux attendant une fin qui tarde, les sous-sols d'un centre commercial de banlieue où défilent dans les toilettes publiques les clients pressés.
L'idée géniale de lire des extraits de textes, sauvés de la Chose, cette monstrueuse machine dédiée à détruire les livres, sans en connaître le début ni la fin ni le pourquoi ou le comment permet de ressentir cette force de la littérature et son pouvoir imaginaire.
… (plus d'informations)
 
Signalé
folivier | 41 autres critiques | Jul 9, 2017 |
200 pages que l'on dévore, tellement l'histoire est insolite. Un livre drôle, avec des personnages aussi attachants qu'inattendus.
 
Signalé
nano33 | 41 autres critiques | Feb 10, 2016 |

Prix et récompenses

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Auteurs associés

Ros Schwartz Translator
Sonja Finck Übersetzer

Statistiques

Œuvres
6
Membres
677
Popularité
#37,312
Évaluation
½ 3.7
Critiques
46
ISBN
71
Langues
17
Favoris
1

Tableaux et graphiques