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A propos de l'auteur

Junot Díaz was born in Santo Domingo, Dominican Republic and was raised in New Jersey. His fiction has appeared in numerous publications including The New Yorker, The Paris Review, African Voices, and Best American Short Stories. He wrote the story collection Drown and the novel The Brief Wondrous afficher plus Life of Oscar Wao, which won the John Sargent Sr. First Novel Prize, the National Book Critics Circle Award, the Anisfield-Wolf Book Award, the Dayton Literary Peace Prize and the 2008 Pulitzer Prize. His debut picture book is entitled Islandborn, published June 2018. He is a professor of creative writing at the Massachusetts Institute of Technology. (Bowker Author Biography) afficher moins
Crédit image: Photo by Robert Birnbaum (courtesy of the photographer)

Œuvres de Junot Díaz

Guide du loser amoureux (2012) 2,900 exemplaires
Los boys (1996) 2,603 exemplaires
Islandborn (2018) 609 exemplaires
The Best American Short Stories 2016 (2016) — Directeur de publication — 260 exemplaires
Global Dystopias (Boston Review / Forum) (2017) — Directeur de publication — 29 exemplaires
Beacon Best of 2001 (Beacon Anthology) (2001) — Directeur de publication — 27 exemplaires
The Cheater's Guide to Love (2019) 23 exemplaires
Apocalypse: What Disasters Reveal (2011) 8 exemplaires
Miss Lora 4 exemplaires
Ysrael (short story) 3 exemplaires
Sådan mister du hende (2013) 2 exemplaires

Oeuvres associées

The Story and Its Writer: An Introduction to Short Fiction (1983) — Contributeur — 1,130 exemplaires
The Best American Short Stories 1999 (1999) — Contributeur — 450 exemplaires
The Best American Short Stories 2000 (2000) — Contributeur — 392 exemplaires
Unpacking My Library: Writers and Their Books (2011) — Contributeur — 379 exemplaires
The Best American Short Stories 1997 (1997) — Contributeur — 352 exemplaires
100 Years of the Best American Short Stories (2015) — Contributeur — 282 exemplaires
The Best American Short Stories 2013 (2013) — Contributeur — 276 exemplaires
The Best American Short Stories 1996 (1996) — Contributeur — 246 exemplaires
The New Granta Book of the American Short Story (2007) — Contributeur — 212 exemplaires
The Best American Nonrequired Reading 2012 (2012) — Contributeur — 199 exemplaires
Wastelands 2: More Stories of the Apocalypse (2013) — Contributeur — 184 exemplaires
New York Stories (Everyman's Pocket Classics) (2011) — Contributeur, quelques éditions152 exemplaires
Mothership: Tales from Afrofuturism and Beyond (2013) — Contributeur — 146 exemplaires
The Ecco Anthology of Contemporary American Short Fiction (2008) — Contributeur — 122 exemplaires
Invaders: 22 Tales from the Outer Limits of Literature (2016) — Contributeur — 110 exemplaires
Rotten English: A Literary Anthology (2007) — Contributeur — 75 exemplaires
Stories for Chip: A Tribute to Samuel R. Delany (2015) — Contributeur — 60 exemplaires
The Norton Anthology of Latino Literature (2010) — Contributeur — 58 exemplaires
The Penguin Book of the Modern American Short Story (2021) — Contributeur — 53 exemplaires
Best African American Fiction (2009) (2009) — Contributeur — 47 exemplaires
Latin@ Rising: An Anthology of Latin@ Science Fiction and Fantasy (2017) — Contributeur — 43 exemplaires
Coming of Age in the 21st Century: Growing Up in America Today (2008) — Contributeur — 17 exemplaires
Flashed: Sudden Stories in Comics and Prose (2016) — Contributeur — 7 exemplaires
The New Yorker Science Fiction Issue 2012, June 4 & 11 (2012) — Contributeur — 2 exemplaires

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*** February - What are you reading? à Club Read 2013 (Avril 2013)

Critiques

La dictature en république dominicaine vu a travers les yeux de plusieurs générations d'une même famille, l'incapacité d'oscar a se fondre dans la communauté dominicaine, sa passion pour la science fiction, ses amours désastreuses... Le fuku, malheur qui s'abat, entre autres, sur ceux qui s'attaquent a trujillo, dictateur de 1930 a 1961. Un style unique et décalé, très drôle.

" notre héros, c'était pas un de ces lascars dominicains dont tout le monde tchatche, c'était pas un as de la batte ou un bachoterons choucard, ni un bogosse avec un milliard de bombax scotchées au slibard.
Et a part une brève période au début de sa vie, il a jamais trop eu la côté avec les meufs, le mec (ce qui était particulièrement peu dominicain de sa part). "

"Et Kennedy dans tout ça, bordel? C'est lui qui donna son feu vert a l'assassinat de Trujillo en 1961, qui demanda a la CIA de livrer des armes sur l'île. Mal ouéj, cap´taine. Car ce que les services de renseignement de Kennedy omirent de lui préciser, c'était ce que savait n'importe quel dominicain, du plus riche jabao de Mao au guey le plus pauvre d'El Buey, du plus vieil sanmacorisano au plus petit carajito de San Francisco : que le premier qui tuerait Trujillo verrait sa famille frappée d'un fuku tellement redoutable qu'il ferait passer celui qui s'était abattu sur l'Amiral pour de la jojote. Vous voulez une réponse définitive a la question posée par la commission Warren : qui a tué JFK? Permettez a votre humble gardien de vous révéler une fois pour toutes la Vérité Honnête de Dieu : c'était pas la mafia, ni LBJ, ni le putain de fantôme de Marylin Monroe. C'était pas des extraterrestres ni le KGB ni un tueur isole, c'était ni les frères Hunt du Texas ni Lee Harvey ni la Commission Trilatérale. C'était Trujillo ; c'était le fuku. Bon sang de conazo, vous pensez qu'elle vient d'où, la pseudo-Malédiction des Kennedy? Et le Vietnam? Pourquoi croyez vous que la plus grande puissance mondiale a perdu sa première guerre contre un pays du tiers monde comme le Vietnam? Voyonś negro, un peu de sérieux. Peut être jugerez vous intéressant d'apprendre qu'au moment même où les États Unis renforçaient leur présence au Vietnam, LBJ déclenchait l'invasion illégale de la République dominicaine(...)."
… (plus d'informations)
 
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Bur | 482 autres critiques | Jun 15, 2014 |
Un roman captivant, drôle et cruel, qu'on lit vite mais qu'on garde longtemps en mémoire.
 
Signalé
ninacarlotti | 482 autres critiques | Mar 13, 2011 |
Certains auteurs créent une nouvelle langue en créolisant ou en faisant pénétrer dans le panthéon linguistique l’argot. La traduction d’une nouvelle langue écrite est toujours difficile. Je ne sais pas ce qu’a pu donner la traduction de Céline en anglais, mais le traducteur à du faire face, comme pour ce roman, à des difficultés. Junot Diaz est dominicain vivant aux USA. Il invente une langue pour réstituer la vie de sa communauté à cheval sur deux rives de l’océan atlantique. La traduction est pas mal, vraiment pas mal. Il a fallut faire des choix.On peut les critiquer, mais je trouve qu’il serve bien l’oeuvre passionnante et foisonnante de Junot Diaz.

Vous rentrerez dans la langue et dans cette narration chorale avec plus ou moins de facilité. Je m’y suis assez facilement glissé, bien que mon espagnol soit nul. Ça aide d’avoir passé 10 ou 15 ans à ne lire, comme Oscar, que de la sous-culture SF et Fantaisie. Une certaine habitude à ne pas être rebuté par des référentiels culturels totalement inconnus. J’avais des repères. Les références à Tolkien toutes les 5 pages, et à pas mal d’autres auteurs de SF avec qui j’ai beaucoup fricoté (alan moore et ses watchmen en particulier, la meilleure BD jamais créée). La comparaison avec Tolkien est logique, même création d’un monde désenchanté malgré la joie de vivre et l’insouciance de certains (hobbits et queutards dominicains), même noirceur des méchants, importance du destin et de la pensée magique et pour la langue transcription de l’elfique, là , du slang spanish-english, ici. Et pour les francophones, le reproche de la qualité de la traduction de l’anglais vers le français. Ce fut toujours un grand reproche fait au traducteur français de Tolkien, de ne pas avoir su rendre toute la dimension linguistique du seigneur des anneaux. De façon étonnante aucun des critiques ne s’est lancé dans une traduction. Ceci viendra probablement un jour, quand les snobs français prendront la dimension de l’oeuvre.

La seule différence et de taille (sans jeu de mots, je vois deux, trois médecins sourire au fond de la blogosphère), c’est l’omniprésence du sexe dans le livre de Diaz, contrairement à l’oeuvre de Tolkien asexuée et quasiment sans femmes. Ici les femmes sont magnifiques, trois générations de têtes dures, de corps durs, grands et beaux, aux formes généreuses et au caractère dur comme le soleil des caraïbes à midi, sur la peau du blanc. Oscar est obsédé par les femmes et par sa virginité. Un grand classique de la littérature nord américaine, la course pour perdre son pucelage. Par ce biais, il se rattache à une grande tradition américaine.

C’est une tragédie antique, c’est un Dune des caraïbes. L’idée de faire de Trujillo, un sauron au pouvoir quasi magique rend bien l’ambiance d’une société totalitaire et folle. Ce n’est pas pour rien que Boulgakhov placera ses œuvres si souvent dans le champ du fantastique.

Ce livre est magique.

Il m’a fait découvrir énormément de choses sur cette république dominicaine qui est devenu une des destinations préférées des européens en mal de soleil. Quand vous aurez refermez l’ouvrage vous n’aurez pas forcément envie d’aller en RD. Moi, j’avais pas envie avant et encore moins après.

Oscar m’a ému. Il m’a renvoyé à mon histoire, un tachon, parlant de façon décalée, lisant livres sur livres, et croyant avoir du talent. J’ai été très sensible à son isolement de gros. C’est un livre sur l’exclusion, sur la difficulté à être avec l’autre, à accepter la différence. C’est douloureux d’être à la marge. Être gros dans une société qui n’aime que la maigreur, parler avec une syntaxe normale dans un monde d’inculte, lire dans un monde de voyeurs. Il est exclu par le monde qui l’entoure. Il est seul face à lui et son histoire. L’histoire des femmes de sa famille. Elles aussi sont des exclus, peau trop noire dans un pays où la question raciale reste un problème majeur.

Le vrai héros, c’est le Fuku. Le destin noir qui nous enveloppe, ce sentiment que notre vie n’est qu’une succession de malheurs avec quelques périodes de rémission. Il nous rappelle que le bonheur ce n’est que du malheur qui se repose (le bonheur selon le grand léo). Le fuku qui vous emporte d’une catastrophe à l’autre. Rien ne peut vous protéger, rien, la famille d’oscar en fait l’expérience sur trois générations. C’est le personnage que je préfère, le fuku.

C’est un livre riche, multiple. Il m’a fait penser, à pynchon, à céline, aux tragédies grecques , et puis à toute la sous culture qui recèle des pépites. Oscar va au devant de son destin sans faiblir, il est un héros digne de Sophocle.

La violence est omniprésente, violence physique, violence psychique des rapports mère-fille en particulier, violence des trahisons, de la faiblesse, de la force

C’est un livre de notre siècle. Il explore la complexité de notre monde sous le prisme particulier de l’histoire dominicaine.

Je ne sais pas si il faut le conseiller. J’ai réellement adoré ce livre, pour ses clins d’oeil à la littérature, pour son ton juste, jamais misérabiliste, pour ses héros entraînés dans le tourbillon de l’Histoire et de leurs histoires. Si vous n’avez pas peur d’affronter un autre monde, une écriture non conventionnelle, allez y sans doute. Si vous n’étes pas près à dépasser vos habitudes, ce n’est pas la peine, vous n’aimerez pas. Si vous franchissez le pas un bonheur littéraire vous attend. Alors lâchez la rampe…
… (plus d'informations)
 
Signalé
PUautomne | 482 autres critiques | Dec 17, 2010 |
Excellent. Le côté systématique du mélange des langues peut paraître agaçant à certains. Personnellement je ne partage pas cette passion pour la science-fiction, mais bon... Sujet intéressant, surtout pour des Européens, qui découvrent un univers qu'ils ignorent. Par contre, s'il faut critiquer: 1) la fin est un petit peu facile 2) la manie explicative, surtout au début, est un peu pesante! Mais la langue vivante et savoureuse, elle colle au sujet, les personnages aussi vivants et bien cernés. Cela dit, je ne suis pas sûre que je supporterais 300 pages de plus dans le même style...… (plus d'informations)
 
Signalé
ccf | 482 autres critiques | May 30, 2009 |

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