Vincent Delecroix

Table
Avant-propos : V. Delecroix et E. Dianteill 7

IMAGES DE L’HOMME ET DE L’OEUVRE
Nicole Lapierre : Portrait de Michael Lozvy par quelques-uns
de ses auteurs favoris (Weber, Benjamin, Kafka, Breton)
Régine Azria : Parcours intellectuel et itinéraire existentiel
EnzoTraverso : Le marxisme libertaire de Michael Lowy
Maria Elisa Cevasco : L'intellectuel et l’engagement - Lowy, Williams, Lukâcs
Erwan Dianteill : Les trois constellations Löwy - contribution à une sociologie benjaminienne de la connaissance

LE ROMANTISME ET LE MARXISME
TRAVAILLÉS PAR L’UTOPIE
Robert Sayre : Romantisme et modernité - parcours d’un concept et d’une collaboration
Marcelo Ridenti : Romantique et vagabond
Isabel Loureiro : Rosa Luxemburg selon Michael Lowy
Sonia Dayan-Herzbrun : Théologie négative et théorie voyageuse
Danièle Hervieu Léger : La poursuite de l’utopie
Jean-Paul Willaime : Idéologie et utopie, Ricoeur et Löwy lecteurs de Mannhei
Vincent Delecroix : Le temps romantique de Michael Löwy

JUDAÏSME, CHRISTIANISME, MESSIANISME
Denis Pelletier : Romantisme, christianisme, histoire religieuse
Philippe Portier : Catholicisme et modernité dans l'œuvre de Michael Löwy
Pierre Bouretz : Sur quelques affinités électives

POSTFACE
Michael Lowy : À propos de Lucien Goldmann
Bibliographie des œuvres de Michael Lowy
Présentation des auteurs… (plus d'informations)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Delecroix-Poussin--Une-journee-en-Arcadie/703760

> POUSSIN, Une journée en Arcadie, par Vincent Delecroix (2015, Flammarion, Broché, 432 pages). — Nous avons été classiques. Il se peut que nous le soyons encore. Mais c'est Poussin qui inventa le classicisme. Il le fit en proposant une solution aux inquiétudes de son temps, qui sont parfois les nôtres, et en bâtissant, toile après toile, un pays de peinture : l'Arcadie. Cette terre de l'âge d'or, patrie des poètes et des lettrés, fut un enjeu esthétique, politique et religieux. Elle est surtout l'espace dans lequel le peintre a pensé l'homme, son innocence mythique et le dynamisme de son désir, sa condition historique et sa place dans le paysage ordonné du monde. L'Arcadie se parcourt, et ce voyage nous apprend à contempler. Il faut donc cheminer, une journée durant, de la lumière matinale jusqu'au crépuscule de la représentation, emportée par la nuit et la tempête. On rencontre en chemin des dieux et des héros, des nymphes, des massacreurs et des infortunés, le Christ, la Charité. On aperçoit des lacs qui s'ouvrent comme un oeil, l'immobilité d'une lumière idéale, des bois enchantés et des mares où il ne faut pas se regarder. Et à la fin, nous pourrons murmurer : moi aussi, j'ai été en Arcadie.
—Johnny Gimenez (Culturebox)… (plus d'informations)