Photo de l'auteur

François Dagognet (1924–2015)

Auteur de Etienne-Jules Marey: La passion de la trace

54 oeuvres 130 utilisateurs 3 critiques

A propos de l'auteur

Œuvres de François Dagognet

Nature (1990) 5 exemplaires
Faut-il brûler Régis Debray? (1999) 4 exemplaires
Philosophie du travail (2013) 3 exemplaires
Ecriture et iconographie (1973) 3 exemplaires
La peau découverte (1998) 3 exemplaires
Savoir et pouvoir en médecine (1998) 3 exemplaires
Büyük Filozoflar Ve Felsefesi (2014) 2 exemplaires
Le musée sans fin (1984) 2 exemplaires
Philosophie de la propriété (1997) 2 exemplaires
Le corps multiple et un (1992) 2 exemplaires
Philosophie de l'image (1986) 1 exemplaire
GASTON BACHELARD (1972) 1 exemplaire
Le cerveau citadelle (1992) 1 exemplaire
Questions interdites (2002) 1 exemplaire
Pour l'art d'aujourd'hui (1992) 1 exemplaire
Le corps (2008) 1 exemplaire
Corps réfléchis (1990) 1 exemplaire
Mort du paysage? (1982) 1 exemplaire
Le plus dans le moins 1 exemplaire
Le trouble (1994) 1 exemplaire
Une nouvelle morale (1998) 1 exemplaire
Le vivant (1994) 1 exemplaire
La subjectivité 1 exemplaire
La Raison et les Remèdes (1984) 1 exemplaire

Étiqueté

Partage des connaissances

Membres

Critiques

> Robert Jean-Dominique. François Dagognet, Méthodes et doctrines dans l'œuvre de Pasteur.
In: Revue Philosophique de Louvain. Quatrième série, tome 69, n°2, 1971. p. 311… ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1971_num_69_2_5611_t1_0311_0000_2… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | Mar 8, 2019 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Dagognet-La-maitrise-du-vivant/1381681

> Dagognet François. Gérer la maîtrise nouvelle du vivant : entretien avec François Dagognet.
In: Quaderni, n°11, Automne 1990. Les objets génétiques. pp. 113-120. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/quad_0987-1381_1990_num_11_1_1307

> LA MAITRISE DU VIVANT, François Dagognet, Édition Hachette, 1988. — Des poussins sans poule, de la vie sans vie. C’est ce qu’on appelle « La maîtrise du vivant ». Entre elle et nous, pourtant, un obstacle : les principes. Notre morale n’est plus adaptée aux problèmes posés or, d’où vient la morale sinon des principes ? Il s’agit de savoir si nous allons prêter nos ventres, nos embryons congelés, nos spermatozoïdes, si nous avons le droit d’adapter le vivant au social. Il s’agit de savoir où commence la vie du foetus, où finit celle de l’homme. Une morale ne peut répondre, seuls les principes le peuvent.
Science et technique offrent des possibilités ; le principe doit-il naître pour les servir ? Pour F. Dagognet, les principes et la morale doivent obéir à la découverte scientifique. Mais son livre va plus loin. Il va là où « ça » se tient, où « ça » se joue. C’est le théologien qu’il vise, car, pour que naissent ces principes serviteurs de la technique il faut achever Dieu, dépouiller la nature du sacré. Il sait qu’une découverte n’a pas le champ libre si le principe ne le lui donne pas. C’est au théologien, au philosophe qu’il faut demander la permission. Permission de quoi ? De s’emparer de la nature, de la merveilleuse nature si bien organisée, mais… sans principe vital. Et le livre explique comment on pourrait kidnapper ce trésor si le champ était libre. Hold up parfaitement expliqué.
Dans le trésor, toutefois, attention, il y a un piège. Particuliers s’abstenir. « La pensée religieuse préfère un monde plein d’exceptions et de singularités », le seul qui puisse régner sur nos ventres, nos spermatozoïdes, nos organes, notre sexe, c’est l’État. Garant de ces principes qui ne sont pas encore, il est le nouveau pape.
Cet Etat garant du processus de vie, de l’essence de l’homme se révèle être, ici, une suite de problèmes à résoudre par de bonnes idées. On se retrouve au café du commerce où Monsieur Homais discuterait avec Bouvard et Pécuchet… « La plupart des systèmes sociaux devraient être déconsidérés ; ils sont asservis à des fractions de la cité, peu soucieux d’universalité. Les bénéficiaires ou les partisans ne visent que trop des orientations qui favorisent leurs propres perspectives…etc. ».
« La science ne pense pas » disait Heidegger. Mais elle découvre et la technique « arraisonne » le vivant. Où sont les penseurs actuels qui situent ce problème où il est : au niveau de l’Être ?
3e millénaire, (10), Hiver 1988, (p. 83)
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | Mar 6, 2019 |

Statistiques

Œuvres
54
Membres
130
Popularité
#155,342
Évaluation
3.0
Critiques
3
ISBN
47
Langues
4

Tableaux et graphiques