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Aimé Césaire (1913–2008)

Auteur de Discours sur le colonialisme

51+ oeuvres 2,363 utilisateurs 27 critiques 5 Favoris

A propos de l'auteur

Poet and politician Aimé Césaire was born in Basse-Pointe, Martinique on June 26, 1913. He attended high school and college in France. While in Paris, he helped found the journal Black Student in the 1930s. During World War II, he returned to Martinique and was mayor of Fort-de-France from 1945 afficher plus to 2001, except for a break from 1983 to 1984. He also served in France's National Assembly from 1946 to 1956 and from 1958 to 1993. In 1946, he helped Martinique shed its colonial status and become an overseas department of France. Some of his best known works include the book Discourse on Colonialism, the essay Negro I Am, Negro I Will Remain, and the poem Notes from a Return to the Native Land. He was being treated for heart problems and other ailments when he died on April 17, 2008. (Bowker Author Biography) afficher moins
Crédit image: Parti socialiste

Œuvres de Aimé Césaire

Discours sur le colonialisme (1950) 837 exemplaires
Cahier d'un retour au pays natal (1939) 538 exemplaires
Aimé Césaire, the collected poetry (1983) 147 exemplaires
La tragédie du roi Christophe (1963) 78 exemplaires
Une saison au Congo (1966) 74 exemplaires
Lost Body (1986) 43 exemplaires
Les armes miraculeuses (1946) 34 exemplaires
Lyric and Dramatic Poetry, 1946-82 (1990) 17 exemplaires
Et les chiens se taisaient (1989) 14 exemplaires
Ferrements et autres poèmes (2008) 10 exemplaires
Moi, laminaire (1982) 8 exemplaires
la poésie (1994) 6 exemplaires
Anthologie poétique (1996) 6 exemplaires
Cent Poèmes d'Aimé Césaire (2009) 3 exemplaires
Aimé Césaire 2 exemplaires
Du fond d'un pays de silence... (2012) 2 exemplaires
Une saison au Congo 1 exemplaire
Poezje 1 exemplaire

Oeuvres associées

World Poetry: An Anthology of Verse from Antiquity to Our Time (1998) — Contributeur — 448 exemplaires
The Rag and Bone Shop of the Heart: A Poetry Anthology (1992) — Contributeur — 391 exemplaires
The Vintage Book of Contemporary World Poetry (1996) — Contributeur — 308 exemplaires
Surrealist Love Poems (2001) — Contributeur — 96 exemplaires
Surrealist Painters and Poets: An Anthology (2001) — Contributeur — 67 exemplaires
Masters of British Literature, Volume A (2007) — Contributeur — 20 exemplaires
Caterpillar 3/4 (1971) — Contributeur — 5 exemplaires
Antilles. Espoirs et déchirements de l'âme créole (1989) — Contributeur, quelques éditions4 exemplaires
Aime Cesaire (1979) 3 exemplaires
現代フランス詩集 (世界現代詩文庫) (1989) — Contributeur — 1 exemplaire

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Critiques

Une petit livre percutant sur le rapport de l'occident aux autres cultures, autres mondes, basé sur le mépris, l'exploitation, la déculturation, le sentiment de supériorité... Aimé Césaire ciselle ses propos afin de décortiquer le fonctionnement de cette plaie terrible qu'a été le colonialisme, qui empoisonne les relations encore aujourd'hui. La seconde partie présente son "Discours sur la Négritude" prononcé à l'Université internationale de Floride en 1987.
½
 
Signalé
fiestalire | 6 autres critiques | Apr 21, 2022 |
Une Saison au Congo, c’est en réalité un an de son histoire, de janvier 1960, alors que l’indépendance se profile à l’horizon et qu’un certain Patrice Lumumba est emprisonné, à janvier 1961 lorsque ce même Lumumba est assassiné. Entretemps, il a été le premier Premier Ministre d’un nouveau pays, le Congo, dans un contexte de guerre froide et, déjà, de course aux matières premières.
Aimé Césaire, dans la troisième des quatre pièces qu’il a écrites pour le théâtre, prend ouvertement parti pour Patrice Lumumba et contribue à forger sa légende, qui en fait officiellement le premier « héros national » du pays. Je ne connais que les très grande lignes de l’histoire du Congo, j’ai donc appris beaucoup mais ne peux pas, non plus, porter un regard critiques sur la vision qu’Aimé Césaire nous donne de la personnalité et des actions de Lumumba. Et sachant Aimé Césaire lui-même très engagé politiquement, je me garderais bien de faire de cette pièce de théâtre ma référence pour comprendre l’histoire complexe d’un épisode au combien sensible de l’histoire de la colonisation et de la décolonisation.
Mais l’intérêt de cette pièce, qui est grand, ne réside pas là. D’abord, d’un point de vue purement littéraire, c’est une pièce extrêmement bien construite, probablement difficile à mettre en scène, mais d’une grande richesse et d’une langue riche et maîtrisée. Ensuite, et ce seulement six ans après les faits, et alors que la décolonisation est encore plus de l’actualité que de l’histoire, Aimé Césaire donne à voir à quel point la décolonisation a été un jeu de dupes, une façon de remplacer un système par un autre, moins outrageusement voyant mais tout aussi outrageusement unidirectionnel. Au sortir de cette pièce, on se dit que Lumumba n’avait aucune chance, que le Congo même n’avait aucune chance, et l’état de ce pays aujourd’hui donne hélas raison à Aimé Césaire.
C’est une pièce dure, d’une violence contenue, qui, tout en respectant les contraintes de la mise en scène théâtrale, fait entrer le monde sur la scène. Le monde avec ce qu’il a de plus indicible, de plus inhumain. Ce qui fait mal, qui met mal à l’aise, mais qui est notre responsabilité collective car trop souvent, en disant qu’on n’y peut rien, on détourne seulement les yeux.
Bel hommage à un homme qui continue à hanter l’imaginaire collectif dans les Grands Lacs. Un homme qui ne fait pas l’unanimité, mais qui a marqué une époque, une volonté de renouveau et qui est allé jusqu’au bout de son engagement. En mettant en scène les derniers mois de sa vie, Aimé Césaire rend hommage à cet homme qu’il a probablement beaucoup admiré, je ne sais s’il l’a rencontré. Cette admiration transparaît dans le parti pris de cette pièce, et nous renvoie à nos propres atermoiements, nos petites lâchetés et les questions que nous préférons ne pas nous poser lorsque l’on habite du côté de la méditerranée où sont les pays colonisateurs, de peur de déranger nos confortables petites habitudes. Un texte puissant, à découvrir, avec le cœur bien accroché.
… (plus d'informations)
 
Signalé
raton-liseur | 3 autres critiques | Apr 28, 2019 |
> Steins Martin. Aimé Césaire ou l'athanor d'un alchimiste. Actes du premier colloque international sur l'œuvre littéraire d'Aimé Césaire, Paris, 21-22-23 novembre 1985.
In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 75, n°281, 4e trimestre 1988. pp. 510-511. … ; (en ligne),
URL : rel="nofollow" target="_top">https://www.persee.fr/doc/outre_0300-9513_1988_num_75_281_2724_t1_0510_0000_2… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | Mar 9, 2019 |
> CAHIER D'UN RETOUR AU PAYS NATAL, par Aimé Césaire. — Dans un long poème inspiré de la poésie surréaliste, Césaire met en scène un narrateur qui revient de la métropole (Paris); le Nègre fait le bilan de ses expériences et prend en charge son peuple - trop longtemps oppressé. Il commence par décrire les conditions de vie, l'insalubrité, la misère, le sous-développement, etc. Il constate l'échec de la colonisation; la dépersonnalisation de son peuple et, par le fait même, de tous les peuples victimes de l'asservissement de l'Homme par l'homme. Le poète prend le destin de son peuple sur son dos et le mène vers la liberté.
— Le Retour au pays natal de Césaire est un poème essentiel si l'on veut comprendre les effets de la colonisation; des effets qui se font sentir à la fois sur le plan identitaire et humain. Qu'il soit question de l'Afrique ou des Antilles, le monde noir est à jamais marqué par l'attitude du colonisateur européen. Fait à noter, le peuple québécois est également un peuple colonisé! Les problèmes identitaires du Québec ne partent-ils pas de l'histoire de la colonisation. Il faut simplement penser à la complexité de vivre avec la langue de « l'Autre ». Ceci étant dit, Le Cahier d'un retour au pays natal nous aide à comprendre le monde Noir; c'est le premier cri de la réhabilitation de l'homme noir.
--François Marcotte (ICI.Radio-Canada.ca)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Cesaire-Cahier-dun-retour-au-pays-natal/17767

> CAHIER D'UN RETOUR AU PAYS NATAL, par Aimé Césaire. — J'ai reçu dernièrement ce livre assez mince (moins de 100 pages) de l'helléniste Jacques Lacarrière, très joliment édité par Bibliophane avec des dessins du peintre cubain Wifredo Lam. C'est le titre qui m'a alerté : Ce que je dois à Aimé Césaire. Le jeune Lacarrière avait appris le français chez Ronsard et du Bellay sur les rives de la Loire, dans son Orléans natal. Et là, à 20 ans, un jour de l'automne 1947, il tombe sur le Cahier d'un retour au pays natal de Aimé Césaire (édition Présence africaine, 1939), ce texte dont Breton avait signalé dans sa préface qu'il était « le plus grand poème lyrique de son temps ». Et Lacarrière est subitement pris d'une palpitation cardiaque devant « ce jeu constant de dérives et de dérèglements des mots et des images » qu'il découvre au fur et à mesure de sa lecture. Près d'un demi-siècle plus tard, il est encore ébahi que le mouvement poétique toujours si rapide de Césaire puisse passer « dans le cours d'un même instant de l'éclaircie à l'ouragan, du rire clownesque à l'élégie et du cadavre exquis à un conte nécrophage ».
Un tel enthousiasme m'a poussé à reprendre sur la petite étagère le recueil du poète martiniquais Aimé Césaire. Je l'avais lu, il y a une vingtaine d'années, et je ne me souviens pas d'avoir été impressionné par ce que je croyais être un simple cri primal contre le colonialisme. Ce n'est qu'après la lecture du commentaire de Lacarrière que j'ai repris le texte pour découvrir, avec un étonnement grandissant, ce mélange de force tellurique et de subtils raffinements que recèle la poésie de Césaire. Il m'a semblé, au début, que c'était uniquement un dialogue entre le Martiniquais et la France, disons entre le colonisé et son colonisateur. Et ce débat ne m'intéressait déjà plus.
Mais je comprends, aujourd'hui, que c'est aussi le réveil d'un homme qui découvre (j'abuse du verbe découvrir, je sais, mais c'est le seul qui convient), éberlué, que c'est au coeur de cette culture humiliée que se cache la pulsion de vie qui le libérera un jour de cet état de dépendance. C'est ce qui avait naguère attiré Miron chez Césaire qu'il a bien fréquenté durant les années 60, au moment où il élaborait sa propre poétique. Parce qu'il m'a fait revisiter ce grand poème qui m'avait échappé à la première lecture, je place sur la petite étagère, à côté du vaste Cahier d'un retour au pays natal de Aimé Césai-re (encore bon pied bon oeil à 92 ans et vivant toujours à Fort-de-France), l'élégant hommage que lui a fait Jacques Lacarrière. (Dany LAFERRIÈRE)
--La presse, 6 févr. 2005
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | 5 autres critiques | Nov 30, 2018 |

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