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Saratchandra Chattopadhyay (1876–1938)

Auteur de Devdas

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Œuvres de Saratchandra Chattopadhyay

Devdas (2002) 90 exemplaires
Parineeta (2005) 46 exemplaires
Sreekanta (1997) 28 exemplaires
The Saratchandra Omnibus (2005) 12 exemplaires
Palli Samaj: The Homecoming (2001) 12 exemplaires
Devdas and Other Stories (1996) 11 exemplaires
Final Question (2010) 8 exemplaires
Srikanta (1985) 8 exemplaires
গৃহদাহ 5 exemplaires
Classic Saratchandra Vol 1 (2011) 4 exemplaires
Badi Didi (Hindi Edition) (2021) 4 exemplaires
মহেশ 4 exemplaires
Shrikant (Vol.-1) (Hindi Edition) (2022) 3 exemplaires
Brahmin Ki Beti (Hindi Edition) (2022) 3 exemplaires
Sesh Prashna (1995) 2 exemplaires
বড়দিদি 2 exemplaires
বড়দিদি 2 exemplaires
Vipradas (2016) 2 exemplaires
House Ablaze 2 exemplaires
Pather Dabi 1 exemplaire
Mejdidi 1 exemplaire
Pather Dabi ( Bengali Edition ) (2017) 1 exemplaire
Vipradas (Bangla) 1 exemplaire
SARAT RACHANABALI 3 1 exemplaire
Sarat Rachanabali 1 exemplaire
ছবি 1 exemplaire
NISHKRITI 1 exemplaire
SARAT RACHANABALI 1 1 exemplaire
SARAT RACHANABALI 2 1 exemplaire
SARAT RACHANABALI 4 1 exemplaire
SARAT RACHANABALI 5 1 exemplaire
Mahesh et autres nouvelles (1988) 1 exemplaire
Rural city (Bangla) 1 exemplaire
ශ්‍රී කාන්ත (2019) 1 exemplaire
Parinita Bamuner Maye 1 exemplaire
হরিচরণ 1 exemplaire
মন্দির 1 exemplaire
স্বামী 1 exemplaire
পরিণীতা 1 exemplaire
বিলাসী 1 exemplaire
Bordidi ( Bengali Edition ) (2018) 1 exemplaire
Dehati Samaj (2022) 1 exemplaire
සහකාරිය 1 exemplaire
Parineeta ( Bengali Edition ) (2017) 1 exemplaire

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Found in Translation (2018) — Contributeur, quelques éditions36 exemplaires

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1914 - Saratchchandra Chattopadhyay à Literary Centennials (Janvier 2014)

Critiques

Mais elle me revient à l’esprit… Comme tout est allé de travers en un clin d’œil ! En un instant elle s’est éloignée de moi… et quant à moi, quelle vie déplorable j’ai choisi de mener maintenant ! Un ivrogne invétéré et cette femme-ci, une pros… Ah ! Bon, qu’il en soit ainsi ! Pas d’espoir, ni foi, ni joie, ni désirs… Bah ! Très brillant !
(p. 109-110, Chapitre 11).


Devdas, publié en 1917, est le roman le plus connu de Sarat Chandra Chatterjee, souvent présenté comme le [Roméo et Juliette] indien, ce qui est à mon avis un peu réducteur. Il est question, certes, des amours contrariés de Devdas et de Parvati, sa voisine, séparés par les conventions sociales : Parvati est d’une caste inférieure, moins riche, et puis fille de voisins (je ne sais pas pourquoi, mais cette proximité semble un empêchement au mariage, il me manque des clefs pour comprendre pourquoi). Parvati épouse alors un autre homme, choisi par ses parents (principalement pour laver l’affront de ce mariage désiré mais impossible) et Devdas tombe dans la déchéance : l’alcoolisme (pour une caste qui probablement ne se donne pas la permission de boire) et la débauche. Il devient dépendant d’une prostituée qu’il méprise mais qui tombe amoureuse de lui (justement à cause du mépris qu’il lui oppose…).
Un banal amour contrarié, donc, mais traité à la mode indienne du début du XXème siècle. C’est un livre très difficile à décoder, car les personnages, et surtout Devdas, ne me semblent pas toujours très cohérents et parce que le récit comporte des ellipses de parfois plusieurs années qui ne permettent pas de vraiment comprendre la douleur et la déchéance de Devdas. Il faut, je suppose, accepter de se défaire de ses réflexes de lecteur occidental (qui plus est du XXIème siècle) pour réussir à se plonger dans cette lecture, cet atmosphère, ces non-dits. Devdas apparaît alors comme un être déchiré entre la tradition (l’obéissance à ses parents, la conformité à l’ordre social et notamment aux attentes liées à sa caste) et sa liberté individuelle. Mais c’est aussi un être sans grande consistance (est-il vraiment amoureux de Paro ? C’est quand on lui dit qu’il ne peut l’épouser qu’il semble se rendre compte que somme toute il l’aime), irréfléchi (ou du moins qui réfléchit après avoir agi ou parlé, et qui prend alors le contre-pied de sa parole ou de son action) et faible. Pas vraiment un Roméo qui fait rêver les midinettes occidentales, donc. Ajoutons à cela une bonne dose de misogynie (dans le livre et dans la société dont il émane, Devdas n’est ici que le pur produit de son environnement et se comporte d’une façon choquante à nos yeux d’ici et de maintenant, mais ce n’était probablement pas le cas là-bas et alors). Et nous voilà avec un livre dépaysant mais qui met aussi très mal à l’aise.
Je crois que le fait d’avoir vu avant de lire ce livre l’adaptation cinématographique qu’en a fait Sanjay Leela Bhansali en 2002 m’a aidée à combler les ellipses de la narration et à donner une certaine cohérence aux personnages, mais le mot « adaptation » n’est pas là pour rien et ce film diffère beaucoup du roman, il dramatise la relation entre les deux amants contrariés, il crée une relation entre Parvati et Chandramuki qui n’est pas dans le livre mais qui dessine le troisième côté du triangle amoureux qui gagne ainsi en équilibre.
Le dernier paragraphe du livre, qui est aussi la quatrième de couverture (à chacun de décider s’il veut la lire ou non…), plaint Devdas pour la vie lamentable qu’il a vécue et la mort ignominieuse (surtout, encore une fois, au vu de sa caste…). Pourtant, cet homme a été aimé bien au-delà de ce qu’il méritait (si tant est que l’amour se mérite). Devdas, c’est un Roméo qui a broyé dans son poing deux Juliette, et qui ne sera même pas incinéré correctement.
… (plus d'informations)
 
Signalé
raton-liseur | Jun 25, 2022 |

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