Vincenzo Cerami (1940–2013)
Auteur de Life Is Beautiful [1997 film]
A propos de l'auteur
Vincenzo Cerami was born in Rome, Italy on November 2, 1940. He studied at a scientific institute, but became a volunteer assistant to former teacher Pier Paolo Pasolini while he was filming Comizi d'Amore (Love Meetings). He later assisted with Uccellacci e Uccellini (The Hawks and the Sparrows). afficher plus He soon found work as screenwriter. His film credits include I Ragazzi di Via Panisperna (The Boys of Via Panisperna, Il Piccolo Diavolo (The Little Devil), Johnny Stecchino, Il Mostro (The Monster), and La Vita è Bella (Life Is Beautiful). His first novel, Un Borghese Piccolo Piccolo (An Average Little Man), was published in 1976 and was adapted into a film in 1977. His other works include Addio Lenin (Goodbye Lenin) and Alla Luce del Sole (In the Sunlight). He died after a long illness on July 17, 2013 at the age of 72. (Bowker Author Biography) afficher moins
Œuvres de Vincenzo Cerami
Fattacci: [il racconto di quattro delitti italiani] (Einaudi tascabile. Stile libero) (1997) 23 exemplaires
Io ti amo 2 exemplaires
Storia di altre storie 2 exemplaires
Une présence amoureuse 1 exemplaire
11 racconti 1 exemplaire
Sua maestà 1 exemplaire
Die wahre Geschichte der leidenschaftlichen Liebe von Tommaso und Bianca Maria. Roman (1990) 1 exemplaire
Pier Paolo Pasolini e la letteratura critica 1 exemplaire
Fiabe di Roma e del Lazio 1 exemplaire
Oeuvres associées
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom canonique
- Cerrami, Vincenzo
- Date de naissance
- 1940-11-02
- Date de décès
- 2013-07-17
- Sexe
- male
- Nationalité
- Italy
- Lieu de naissance
- Rome, Italy
- Lieu du décès
- Rome, Italy
- Lieux de résidence
- Rome, Italy
- Professions
- writer
screenwriter - Relations
- Pier Paolo Pasolini (pupil)
Cerrami, Aisha (daughter)
Membres
Critiques
Listes
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Statistiques
- Œuvres
- 36
- Aussi par
- 2
- Membres
- 945
- Popularité
- #27,198
- Évaluation
- 3.8
- Critiques
- 27
- ISBN
- 94
- Langues
- 8
Débarrassé de tout préjugé, le lecteur est d’emblée frappé par la qualité et la finesse du trait. Le noir et blanc strict (pas de nuances de gris) n’est pas rédhibitoire, on l’oublie même au bout de quelques pages tant les planches sont lumineuses et lisibles. Certes, on ne se refait pas : l’héroïne a la fâcheuse manie de se promener partout vétue d'une robe qui tient plus de la nuisette que de la soutane. De même ses postures sont la plupart du temps suggestives, et s’il faut lui faire un piqûre pour la calmer, devinez où Manara joue au docteur ? Pas vraiment nécessaires au déroulement de l’intrigue, ces particularités renforcent le caractère ingénu de la jeune fille, mais affaiblissent peut-être encore un scénario qui n’en a pourtant pas besoin.
L’histoire elle-même manque en effet de profondeur et d’originalité. Son auteur, Cerami, officie en général au cinéma (il a signé entre autres La vie est belle avec Roberto Begnigni) mais Les yeux de Pandora n’est que sa troisième BD après deux récits publiés en Italie. L’ambiance polar noir est bien rendue au départ, mais les personnages manquent d’épaisseur et les situations s’enchaînent très vite, le rythme soutenu nuisant à la crédibilité de l’intrigue. Basé sur la question de l’identité (le flic malhonnête, le truand au grand cœur, l’épouse modèle amoureuse d’un autre, la jeune fille en apparence inoffensive qui se révèle une tigresse…), cet album ne fait malheureusement qu’effleurer ce thème intéressant et passe finalement à côté de son sujet.
Dommage car si le livre est vite lu et sera vite oublié, le potentiel de cette histoire semble inexploité. A défaut d’être un chef d’œuvre, Les yeux de Pandora aura néanmoins permis de confirmer tout le talent de Milo Manara, couramment salué mais qu’il n’était pas de bon goût de revendiquer.
Critique extrait de bédéthèque… (plus d'informations)