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Robert Bresson (1901–1999)

Auteur de Notes sur le cinématographe

22 oeuvres 773 utilisateurs 9 critiques 1 Favoris

A propos de l'auteur

Crédit image: The Film Reference Library Toronto

Œuvres de Robert Bresson

Notes sur le cinématographe (1975) 436 exemplaires
Au hasard Balthazar [videorecording] (1966) — Director, screenwriter — 49 exemplaires
Pickpocket [videorecording] (1959) — Directeur — 43 exemplaires
Un condamné à mort s'est échappé [videorecording] (1956) — Directeur — 42 exemplaires
Journal d'un curé de campagne (1951) 27 exemplaires
Mouchette (1967) 23 exemplaires
L'Argent [videorecording] (1983) — Directeur — 22 exemplaires
Les dames du Bois de Boulogne (1945) 16 exemplaires
Lancelot du Lac [1974 film] (1974) — Directeur — 10 exemplaires
The Devil, Probably [1977 film] (1977) — Directeur — 9 exemplaires
COSI' BELLA COSI' DOLCE (1995) — Directeur — 6 exemplaires
The Politics of Authors (2003) 4 exemplaires

Étiqueté

Partage des connaissances

Date de naissance
1901-09-25
Date de décès
1999-12-18
Sexe
male
Nationalité
France
Professions
film director

Membres

Critiques

Le réel brut ne donnera pas à lui seul du vrai.

Pas d'acteurs
(Pas de direction d'acteurs.)
Pas de rôles
(Pas d'étude de rôles)
Pas de mise en scène.
Mais l'emploi de modèles, pris dans la vie.
ÊTRE (modèles) au lieu de PARAÎTRE (acteurs).

Trouver plus naturel qu'un geste soit fait, qu'une phrase soit dite comme ceci plutôt que comme cela est absurde, n'a pas de sens dans le cinématographe.

Supprimer radicalement les intentions chez tes modèles.

L'important n'est pas ce qu'ils me montrent mais ce qu'ils me cachent, et surtout ce qui n'il ne soupçonne pas qui est en eux.

Il faut qu'une image se transforme au contact d'autres images comme une couleur au contact d'autres couleurs.
Un bleu n'est pas le même bleu à côté d'un vert, d'un jaune, d'un rouge. Pas d'art sans transformation.

réel/vrai, modèle/acteur, pouvoir d'éjaculateur de l'oeil.
La « théorie de l'écriture cinématographique » de Bresson : le cinéma (cinéma) est une reproduction d'une pièce de théâtre, un enregistrement d'un drame qui s'emmêle avec la réalité ; le cinématographe est une combinaison d'images et de sons divers qui fait l'objectif Le film de réalité capturé est transformé du niveau de réalité au niveau de vérité (Le Réel). Prôner une "écriture cinématographique" pleine de changements et s'opposer aux "films" stéréotypés.
Les films écrits cinématographiquement s'expriment par la relation entre l'image et le son, et non par l'imitation de mouvements et de tons (d'acteurs ou de non-acteurs). Il n'analyse ni n'explique, il réorganise.

La recombinaison est la voie de composition spéciale qui permet au film de conserver sa propre authenticité (à partir de l'auto-épissure).
La douceur de l'écriture cinématographique face à la tridimensionnalité du jeu scénique.

Les idées et les actions de Bresson tout au long de sa vie.
Théâtre et cinéma : parfois on y croit, parfois non. Écriture cinématographique : continuez d'y croire.

Poursuivre les limites et les changements pour obtenir la valeur esthétique de l'art cinématographique.
1. Ni réalisateur ni artiste de cinéma. Oubliez que vous filmez.
2. Mettre des émotions sur le visage et l'action, c'est l'art d'un acteur, c'est une pièce de théâtre. Si vous ne mettez pas d'émotion sur le visage et l'action, ce n'est pas de l'écriture cinématographique. Le modèle exprime involontairement (au lieu de ne pas exprimer involontairement).
3. Votre modèle ne doit pas se sentir théâtral à propos d'elle-même.

Ces points sont très similaires à Hitchcock.
montage. Une phosphorescence soudaine émane de vos modèles, flotte autour d'eux, les relie aux objets (le bleu de Cézanne, le gris de Greco).

connection>sample ("Nous ne voulons pas de belles images, nous devons connecter le son et les images pour créer de la beauté.)
Une image n'a pas de valeur absolue.

Si vous comprenez ce point, il y aura beaucoup moins de "violence" dans les critiques. (rire ^^
… (plus d'informations)
 
Signalé
Maristot | 2 autres critiques | Jun 4, 2023 |
Un témoignage intéressant et d'époque à base d'aphorismes sur le septième art. L'opposition entre cinématographe, cinéma et théâtre filmé est certes aujourd'hui archaïque, mais, remise en contexte, conserve toute sa pertinence. Dommage que Bresson (ou l'éditeur ?) ne cite pas de manière directe les réalisateurs, films et acteurs qu'il se permet de prendre comme contre-exemples.
½
 
Signalé
PaFink | 2 autres critiques | Apr 25, 2011 |

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Œuvres
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Critiques
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ISBN
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