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Roxanne Bouchard

Auteur de Nous étions le sel de la mer

14 oeuvres 116 utilisateurs 8 critiques

A propos de l'auteur

Comprend les noms: Roxanne Bouchard

Séries

Œuvres de Roxanne Bouchard

Étiqueté

Partage des connaissances

Date de naissance
1972
Nationalité
Canada

Membres

Critiques

Une femme travaillant sur un homardier est trouvée morte noyée près du Parc Forillon en Gaspésie. L’inspecteur Moralès fait son enquête et trouve le coupable qui est son conjoint
 
Signalé
JasmineG | Oct 18, 2020 |
• Pourquoi ce livre ?
J’avais déjà lu quelques livres de Roxanne Bouchard que j’avais appréciés et lorsque je suis tombée sur ce dernier à la bibliothèque je me suis empressée de l’emprunter. Une usagère me l’avait d’ailleurs également recommandé et j’avais très hâte d’en entamer la lecture. Elle a un style qui détonne par rapport au reste du paysage littéraire québécois et chacun des livres qu’elle a publiés trouve sa source dans un genre différent (roman, théâtre et nouvelle).
• Un aspect qui m’a plu :
Il s’agit selon moi du meilleur livre de Roxanne Bouchard. J’ai beaucoup apprécié son sens d’autodérision par la mise de l’avant de son personnage d’auteur. On la sent présente tout au long du livre. Le texte, originalement créé pour le théâtre a été remanié pour en faire un roman. Toutefois, l’auteure n’a pas pu s’empêcher d’ajouter un personnage, le spectateur. Ce dernier nous livre ses réactions et espoirs face à la pièce et c’est ce qui donne l’impression d’un dialogue avec le lecteur. Il semble être le lecteur idéal, imaginé par l’auteure et qu’elle nous donne à voir.
• Un aspect qui m’a moins plu :
Bien que petit, le livre possède quelques longueurs. À certains moments, le rythme tombe et le lecteur ralentit sa lecture et se demande s’il ne l’arrêtera pas. Cela brise donc l’expérience de lecture et l’intimité qui s’était créée entre le texte et le lecteur. Roxanne Bouchard a un don pour la création d’ambiance et il est dommage que celle-ci soit atténuée par un bris de mouvement. C’est aussi le cas de sa nouvelle, La gifle (Bouchard, 2016), qui présente des longueurs au centre. Ce n’est toutefois en aucun cas un aspect qui devrait empêcher sa lecture.
• L’objet livre :
Ce roman de Roxanne Bouchard est un bon exemple du livre comme objet et de ce qu’il peut représenter aux yeux du lecteur. Cette manifestation de l’œuvre de Bouchard est très travaillée. Le papier choisi présente une texture agréable au toucher et se distingue des formats lisses et plastifiés habituellement sur le marché. Comme le mentionne François Bon dans son essai : « le toucher aussi est une mémoire (2011, p.29) ».
L’illustration de couverture est également recherchée et présente une aquarelle agréable à regarder. Elle renseigne, sans que le lecteur en comprenne nécessairement le sens, sur le contenu de l’œuvre tout en semblant sans lien direct avec le titre. Le format du livre est également pratique puisque petit et présentant une forme plus courte qu’à l’habitude. En bref, ce livre a tout pour capter l’attention du lecteur aux aguets en quête de nouvelle lecture.
La quatrième de couverture est intéressante puisque le résumé qui y est inscrit est fait sous forme de questionnement. Il appelle aux sentiments du lecteur qui pourrait se poser les mêmes questions, et donc être intéressé par le livre. Il ne s’agit pas d’une de ces quatrièmes de couverture attendues et insipides. Le résumé est quant à lui dans la norme et présente l’auteure, ses réalisations et occupations. L’intérieur du livre est tout aussi agréable à toucher et en fait un objet que l’on souhaite posséder pas seulement pour son texte, mais aussi pour sa beauté visuelle se rapprochant ainsi de l’objet d’art.
… (plus d'informations)
 
Signalé
Claudie6344a16 | Oct 13, 2016 |

Prix et récompenses

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Auteurs associés

David Warriner Translator

Statistiques

Œuvres
14
Membres
116
Popularité
#169,721
Évaluation
3.8
Critiques
8
ISBN
30
Langues
3

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