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Laurent-Frédéric Bollée

Auteur de XIII Mystery - tome 6 - Billy Stockton

59 oeuvres 220 utilisateurs 5 critiques

A propos de l'auteur

Crédit image: Georges Seguin

Séries

Œuvres de Laurent-Frédéric Bollée

Terra Australis (2013) 19 exemplaires
Deadline (2013) 17 exemplaires
De machine (2009) 6 exemplaires
De kleuren van het spectrum (2001) 6 exemplaires
Cosmose, tome 5 (2004) 5 exemplaires
J'ai tué - Marat (2016) 4 exemplaires
Espace Vital - Volume 01 (2017) 3 exemplaires
Un Long Destin de sang tome 2 (2011) 3 exemplaires
Les Amants de Carcassonne (2012) 3 exemplaires
Terra Doloris (2018) 3 exemplaires
Matsumoto (2015) 3 exemplaires
Les Horizons Amers (2023) 2 exemplaires
Lapérouse 64 2 exemplaires
Sébastien Bourdais, Exil gagnant (2006) 2 exemplaires
Espace vital (#2) (2017) 2 exemplaires
The Persistence of Religion (1971) 1 exemplaire
Spartakus. 1, Fatal carnaval (1996) 1 exemplaire
London inferno (2003) 1 exemplaire
Vésale (2022) 1 exemplaire
Il m'a volé ma vie (2023) 1 exemplaire
Billy Stockton (2013) 1 exemplaire
Contrecoups (French Edition) (2016) 1 exemplaire
HORIZONTES AMARGOS 1 exemplaire
Imperium (2018) 1 exemplaire

Étiqueté

Partage des connaissances

Date de naissance
1967-05-09
Sexe
male
Nationalité
France
Lieu de naissance
Orléans, France

Membres

Critiques

Suite du fabuleux roman graphique Terra Australis et grosse déception.
Ce second album a perdu toute la puissance épique, dramatique, historique du premier volume. En se focalisant sur l'histoire de Mary Bryant et Thomas Muir, deux évadés du bagne de Sydney, les auteurs en ont oublié ce qui faisait le fil rouge de leur roman : l'Australie. Terra Doloris devient un roman graphique ordinaire sans souffle, sans intérêt. Le dessin d'ailleurs s'en ressent avec des vignettes, voir des pages complètes ou le trait est à minima, et les images donnent l'impression d'avoir été réalisées à la va vite... Album de commande ? Album de circonstance ou d'opportunisme suite au succès amplement mérité de Terra Australis.
L'insertion en milieu du roman d'un chapitre dédié à un arborigène semble confirmer ce sentiment que les auteurs avaient perdu ce souffle, cette inspiration et se donnent en sorte bonne conscience en ajoutant ce chapitre. C'est très étonnant lorsque l'on relit la préface de LF Bollée qu'il a rédigé pour Terra Australis, où ce dernier dit son amour et sa fascination pour ce magnifique continent l'Australie. Pourquoi les auteurs n'ont pas poursuivi à nous conter l'histoire de la colonisation de cet immense continent avec les drames et les épopées qui s'y sont déroulées ?
Roman graphique sans intérêt en comparaison au premier volume.
… (plus d'informations)
 
Signalé
folivier | Aug 2, 2018 |
Excellent roman graphique qui nous raconte la création des premières colonies en Australie. Le récit est palpitant accompagné d'un très beau dessin noir et blanc tout particulièrement les scènes de natures sauvages, de paysages au soleil couchant et les marines sont remarquables.
 
Signalé
folivier | Aug 1, 2018 |
Je continue à lire, beaucoup même. Dont cette BD, au sujet d’un moment terrible de l’histoire japonaise récente : les attentats de la secte Aum au milieu des années 1990.

J’ai de vagues souvenirs de l’attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo (en mars 1995). J’ai principalement une image en tête, des gens avec des masques à gaz à l’entrée de la bouche de métro. J’avais 12 ans donc je ne me suis pas forcément intéressé au pourquoi de la chose. Je m’étais contentée à l’époque du fait que les fautifs étaient une secte (on en parlait beaucoup plus que maintenant à la télévision) mais sans plus.

Cette BD commence deux ans et demi avant ces événements, par l’achat d’une ferme isolée en Australie. Dans ce bâtiment, la secte a fait ses essais de production de gaz mais a aussi fait des tests sur des animaux (et un petit garçon qui s’est retrouvé là au mauvais moment). On apprendra dans la suite de la BD que les autorités australiennes avaient « flairé » un problème, puisque des membres de la secte s’étaient fait arrêter pour surplus de bagages car ils essayaient de faire passer du matériel du Japon en Australie.

Une fois la fabrication du gaz mise au point, il fallut faire un test grandeur nature : c’est le quartier d’un juge d’instruction de la ville de Matsumoto (qui est aussi le nom que se sonnait le leader de la secte) qui a été choisi car l’homme avait la secte dans son collimateur et avait bien repéré qu’elle était dangereuse. La BD décrit toute la préparation de l’attentat mais aussi à sa réalisation. Par leurs amateurismes (et leurs débilités aussi) et un concours de circonstances, l’attentat a conduit à l’empoisonnement de tout un quartier. Un commerçant que peu de personnes appréciaient a été soupçonné pendant plusieurs mois. Seul un policier croyait à l’histoire du suspect car personne ne voulait incriminer la secte (car cela semblait un peu trop gros).

La BD se focalise sur les faits. On voit très peu le mécanisme de la secte, l’embrigadement, les relations entre les membres car ce n’est pas le sujet principal qui est traité ici. De mon avis, les auteurs ont voulu déjà faire que l’on se souvienne de cette répétition pour l’attentat du métro mais aussi comment on n’a pas voulu voir et arrêter les choses avant que les choses ne dégénèrent (c’est ce que l’on fait tout le temps, si vous remarquez bien). C’est en tout cas ce qui m’a beaucoup intéressé dans ce livre.

Je ne connais pas le travail des deux auteurs mais ici, il y a un très gros travail documentaire, de ce que j’ai pu voir sur internet sur cette histoire, au niveau de l’histoire mais aussi au niveau des personnages. On retrouve dans cette BD les visages « réels » des protagonistes mais aussi les postures, en tout cas pour le leader de la secte Aum Shinrikyō. J’émettrais quelques réserves sur la colorisation, qui fait un peu kitsch à mon goût mais je pense que l’idée est de reprendre ce qui se faire dans les dessins animés japonais, que je n’aime pas trop en fait, donc mon avis vaut ce qu’il vaut (c’est-à-dire pas grand-chose).

En tout cas, je vous conseille la BD, parce que ce n’est pas forcément un événement dont on se souvient en Occident et pourtant cela permet de mieux comprendre comment on en est arrivé à l’attentat au gaz sarin du métro de Tokyo.
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
CecileB | Mar 22, 2017 |

Prix et récompenses

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Christian Rossi Illustrator

Statistiques

Œuvres
59
Membres
220
Popularité
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Évaluation
½ 3.4
Critiques
5
ISBN
83
Langues
6

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