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Œuvres de Jacques Bacot

Vita di Milarepa. I suoi delitti, le sue prove, la sua liberazione (1971) — Auteur; Auteur — 31 exemplaires
Viagem pelo Tibete (1999) 3 exemplaires
Kunstgewerbe in Tibet 2 exemplaires
Les explorateurs célèbres (1947) 2 exemplaires

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Critiques

> Bacot Jacques. Grammaire du tibétain littéraire. 86 pp. in-8°. Paris 1946. Librairie d’Amérique et d’Orient, Adrien-Maisonneuve.
Se reporter au compte rendu de Constantin REGAMEY
In: Anthropos, Bd. 37/40, H. 4./6. (Jul. - Dec., 1942/1945), pp. 951-953… ; (en ligne),
URL : rel="nofollow" target="_top">https://drive.google.com/file/d/12zdStEEjnKerZx-IuoxhkkMFAWfaBtFQ/view?usp=shari...… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | Oct 20, 2020 |
> Filliozat Jean. Jacques Bacot. Le Buddha.
In: Revue de l'histoire des religions, tome 134, n°1-3, 1947. pp. 226-227. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1947_num_134_1_5616
 
Signalé
Joop-le-philosophe | Oct 20, 2020 |
> Jacques Bacot. — Le Tibet révolté Vers Népémakô, la terre promise des Tibétains Ouvrage illustré de 60 gravures tirées hors texte et de 7 cartes en couleurs, suivi des impressions d’un Tibétain en France. Paris Hachette 1912, in-8, pp. 364 4- 1 f. n. ch.
Se reporter au compte rendu de Henri CORDIER
In: T'oung Pao, Second Series, Vol. 14, No. 1 (1913), pp. 136-138… ; (en ligne),
URL : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5426305g/f147.item
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | Oct 20, 2020 |
> Evans-Wentz, W.Y., Le Livre des Morts Tibétains ou les Expériences d’après la Mort dans le Plan du Bardo, Éditions Maisonneuve : Superbe commentaire et discussion de l'initiation en tant que mort au connu, enrichis des remarques profondes de Jung.
Source : Aryel Sanat, href="https://www.librarything.fr/work/1166850/book/34080055" rel="nofollow" target="_top">La vie intérieure de Krishnamurti, 2001 - Editions Adyar. (p. 262)

> Ledrus M.. Bardo Thödol. Le livre des Morts Tibétain, ou les expériences d'après la mort dans le plan du Bardo, suivant la version anglaise du Lama Kazi Dawa Samdup, éditée par le Dr W. Y. Evanswentz. Traduction française de Marguerite La Fuente, précédée d'une préface de M. Jacques Bacot.
In: Revue néo-scolastique de philosophie. 39ᵉ année, Deuxième série, n°52, 1936. p. 568. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/phlou_0776-555x_1936_num_39_52_7865_t1_0568_0000_2

> LE PLUS CONNU DES TEXTES INSPIRES. — Peut-être, par une meilleure connaissance de la mort et de ses étapes de croissance parviendrons-nous mieux à vivre notre propre mort. Pour ceux qui désirent aller plus loin que les simples phénomènes de vie et de mort.
Mainmise, décembre 1977, (p. 47)

SOMMAIRE

~ Préface de J. Bacot. — Introduction : L'importance du Bardo Thödol - Le Symbolisme - La signification ésotérique des quarante-neuf jours du Bardo - La signification ésotérique des cinq éléments - Les enseignements de la sagesse - Les cérémonies mortuaires - Le Bardo ou état d'après la mort - La psychologie des visions du Bardo - Le jugement - La doctrine de la renaissance - La cosmographie - Résumé des enseignements fondamentaux - Le Manuscrit - L'origine du Bardo Thödol - La traduction et l'édition du manuscrit.

~ Livre I : Le Chikhai Bardo et le Chönyid Bardo : Les Obéissances — Introduction : Transfert du principe conscient - La lecture de ce Thödol - Mode d'application du Thödol par l'officiant. — 1ère partie : Le Bardo du moment de la mort : Instructions sur les syptomes de la mort ou le premier stage du Chikhai Bardo. La claire lumière primordiale vue au moment de la mort - Instructions concernant le second stage du Chikhai Bardo. La claire lumière secondaire vue immédiatement après la mort — 2ème partie : Le Bardo de l'expérience de la réalité : Instructions préliminaires concernant l'expérience de la réalité durant le troisième stage appelé le Chönyid Bardo quand les visions karmiques apparaissent - L'aube des divinités paisibles du premier au septième jour - L'aube des divinités irritées du huitième au quatorzième jour - Conclusion démontrant l'importance fondamentale des enseignements du Bardo.

~ Livre II : Le Sidpa Bardo : Les Obéissances — 1ère partie : Le Monde d'après la Mort : Le corps du Bardo, sa naissance et ses facultés supranormales - Caractéristiques de l'existence dans l'état intermédiaire - Le jugement - L'influence déterminante de la pensée - L'aube des lumières des six Lokas —- 2ème partie : Le Procédé de la Renaissance : La cloture de la porte de la matrice - Le choix de la porte de la matrice - Le choix alternatif d'une naissance supranormale ou d'une naissance dans le germe - Conclusion générale.

~ Appendice : I. Invocation aux Bouddhas et Bodhisattvas. — II. Le sentier des bons souhaits pour être sauvé du dangereux passage étroit dans le Bardo. — III. Les paroles fondamentales des six Bardos. — IV. Le sentier des bons souhaits qui protège de la peur dans le Bardo. — V. Le colophon

~ Addenda : I. Yoga. — II. Tantrisme. — III. Les Mantras ou Paroles de force. — IV. Le Guru et le Shyshia (ou Chela) el les initiations. — V. La réalité. — VI. Le Bouddhisme du Nord et du Sud et le Christianisme. — VII. Le jugement chrétien médiéval. — Texte abrégé de l'avant-propos de l'édition anglaise par Sir John Woodroffe (A. Avalon). — Commentaire psychologique du "Bardo-Thodol".

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Traductions de grands textes tibétains

Par Frédéric Lenoir, La rencontre du bouddhisme et de l'occident, Albin Michel (pp. 243-46)

Après la vie de Milarepa, le lama Kazi Dawa-Samdup et le docteur Evans-Wentz publient en 1927 une traduction anglaise du Bardo-Thôdol sous le titre, volontairement évocateur de son pendant égyptien, de Livre des morts tibétain. Ce texte d’une centaine de pages, difficile d’accès pour un non-initié au bouddhisme tibétain, connut pourtant un succès mondial qui n’a d’équivalent en Occident, pour un texte religieux non chrétien, que ceux du Coran, de la Bhagavad-Gîtâ et du Yi-king. En France, on compte à ce jour près de trois cent mille exemplaires diffusés à travers de nombreuses traductions, dont l’une des plus récentes, celle présentée par le lama occidental Anagarika Govinda et publiée en 1981 dans la célèbre collection « Spiritualités vivantes », fondée par Jean Herbert - collection qui joua un rôle important dans la vulgarisation de l’hindouisme et du bouddhisme en France -, a atteint soixante-quinze mille exemplaires.

Les Tibétains attribuent le Bardo-Thôdol à Padmasambhava, qui introduisit le dharma au Tibet au milieu du VIIIe siècle. Il s’agit d’un texte destiné à être lu par un lama au chevet du défunt pour l’instruire et le guider à travers les différents états intermédiaires (bardo) qu’il rencontrera durant les quarante-neuf jours (chiffre symbolique) séparant sa mort de sa prochaine renaissance. La première partie du livre décrit les processus psychiques au moment de la mort. La deuxième partie traite de l’état consécutif à la disparition définitive des « illusions karmiques ». La troisième partie aborde la question de la renaissance et des processus qui la précèdent. La lecture du texte permet d’expliquer au défunt la vraie nature et le sens des visions, tourments ou démons qu’il rencontre dans ces états intermédiaires, et qui sont en fait de simples projections de son esprit, liées à la nature de ses actes passés (karma). La description, interne et vécue, de ces états est si précise qu’elle semble narrée par des hommes revenus de l’au-delà. Selon Evans-Wentz, il s’agit de descriptions dictées par des grands lamas capables de vivre, en état de méditation extrême, ces états post mortem. Mais, pour certains méditants bouddhistes, le Bardo-Thôdol est plus qu’un guide à l’usage des défunts.

La lama d’origine allemande Anagarika Govinda explique dans son introduction au Livre des morts tibétain : « La naissance et la mort interviennent en nous de manière ininterrompue. À chaque instant, quelque chose meurt en nous et quelque chose vient à naître. Les différents bardo ne sont autres que les différents états de conscience de notre vie : l’état de la conscience éveillée, de la conscience de rêve, de la conscience d’agonie, de la conscience de mort et l’état de la conscience de renaissance [...]. Le Bardo-Thôdol n’est donc pas un guide des morts, mais un guide de tous ceux qui veulent dépasser la mort en métamorphosant son processus en acte de libération [1]. »

Ce petit livre qu’Evans-Wentz rendit plus célèbre en Occident qu’il ne l’était en Orient a connu un fort regain d’intérêt depuis la publication, en 1975, du best-seller mondial du docteur Raymond Moody, La Vie après la vie [2], qui rassemble le témoignage de cent cinquante patients « cliniquement morts » et « revenus à la vie » après parfois plusieurs dizaines de minutes d’arrêt cardiaque et cérébral. Selon Moody, ces patients font tous le même récit d’une sensation de sortie hors de leur corps qu’ils observent avec sérénité, puis d’un passage dans un tunnel sombre qui débouche sur une lumière éclatante à l’intérieur de laquelle ils revoient toute leur vie avant de réintégrer brutalement et à regret leur corps en cours de réanimation. Ces témoignages, qui n’ont cessé de se multiplier à travers livres et émissions de télévision depuis vingt ans, font l’objet, aux États-Unis, d’études scientifiques de plus en plus nombreuses [3]. Or ces expériences qu’on recouvre désormais sous l’appellation NDE (near death expériences), correspondent en tout point avec les descriptions du Livre des morts tibétain, et ont donc relancé l’intérêt de nombreux Occidentaux pour ce traité remontant au Moyen Age.

Fort du succès de la Vie de Milarepa et du Livre des morts tibétain, Kazi Dawa-Samdup et Evans-Wentz publièrent deux autres livres également traduits dans une vingtaine de langues : Yoga tibétain et doctrines secrètes, en 1933, qui répond à la demande d’un public plus avide de mystères et de pratiques occultes, et surtout le Livre tibétain de la grande libération, en 1952, un texte d’une grande profondeur philosophique - auquel Jung consacra (de même que pour le Bardo-Thôdol), un long commentaire psychologique -, suivi de la biographie de Padmasambhava, le grand apôtre du bouddhisme tibétain.
__________________
1. Lama Anagarika Govinda, introduction au Bardo-Thôdol, Albin Michel, 1980, p. 19.
2. Raymond Moody, La Vie après la vie, Robert Laffont, 1975.
3. Patrice Van Eyrsel, La Source noire, Grasset, 1986.

Bouddhisme, philosophie et psychanalyse

Par Frédéric Lenoir, La rencontre du bouddhisme et de l'occident, Albin Michel (pp. 250-52)

Jung a écrit [...] une dizaine de textes importants sur la psychologie orientale, notamment bouddhiste. Le psychologue suisse reconnaît en Bouddha l’un des plus grands génies de l’humanité et souligne même le caractère trop révolutionnaire de son message : « Bouddha, pionnier spirituel pour le monde entier, dit - et il chercha à réaliser cette affirmation - que l’homme éclairé était le maître et le rédempteur des dieux et non pas leur négateur stupide, comme le prétend la philosophie occidentale des Lumières [...]. Bouddha troublait le processus historique en intervenant avec la transformation progressive des dieux en concepts. Le génie véritable entre en quelque sorte toujours par effraction et il est source de troubles [1]. » Ainsi, pour Jung, « le processus de changement » mis en branle par le Bouddha a été en partie interrompu par le retour de la pensée magico-religieuse pour permettre de « digérer et assimiler les choses extrêmement déplaisantes à entendre que le génie est allé tirer des réserves de l’éternité [2] ». Le but proposé par Bouddha - le salut de l’homme par l’homme grâce à un travail d’autoanalyse, de transformation et d’engagement éthique sans concession - ne pouvait être atteint en quelques générations, mais demandait plusieurs millénaires d’assimilation, car « la transformation à laquelle on aspire ne peut se faire sans une évolution importante de la conscience humaine [3] ».

Par bien des traits, il s’apparente en tout cas à l’objectif ultime de l’analyse telle que Jung la conçoit : une intégration harmonieuse des différentes composantes psychiques de l’homme qui procure un état de pleine conscience et une véritable liberté intérieure.

Jung ne se contente pas de rendre hommage à Bouddha et de montrer l’étonnante modernité psychologique de son message. Il confie aussi avoir lui-même trouvé dans divers textes bouddhistes de profondes sources d’inspiration. Plus que toute autre tradition, le bouddhisme tibétain l’a passionné par la richesse de sa philosophie, de son symbolisme - il a longuement étudié les mandalas tibétains - ou de sa psychologie. La publication du Livre des morts tibétain, surtout, fut pour lui une véritable découverte : « Depuis l’année de sa parution, le Bardo-Thodöl a été pour moi en quelque sorte un fidèle compagnon auquel je dois non seulement de nombreuses suggestions et découvertes, mais encore des idées tout à fait essentielles. À la différence du Livre des morts égyptien dont on ne peut dire que trop peu ou alors trop de choses, le Bardo-Thodöl contient une philosophie humainement compréhensible et parle à l’homme, non à des dieux ou à des primitifs. Sa philosophie est la quintessence de la critique psychologique bouddhiste et, en tant que telle, d’une supériorité que l’on peut qualifier d’inouïe [4].
__________________
1. C. G. Jung, « Ce que l’Inde peut nous apprendre », Psychologie et orientalisme, Albin Michel, 1985, pp. 123-124.
2. Id., ibid., p. 124.
3. Id., ibid.
4. C. G. Jung, « Commentaire psychologique du Bardo-Thodöl », in Le Livre tibétain de la grande libération, op. cit., p. 168.… (plus d'informations)
 
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Joop-le-philosophe | Dec 20, 2016 |

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