Corinne Atlan
Auteur de Haïku : Anthologie du poème court japonais
Œuvres de Corinne Atlan
Oeuvres associées
Un bestiaire japonais : vivre avec les animaux à Edo-Tokyo ( XVIII-XIXe siècle). — Traducteur — 1 exemplaire
Étiqueté
Partage des connaissances
- Date de naissance
- 1954-04-04
- Sexe
- female
- Nationalité
- France
- Pays (pour la carte)
- France
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- Critiques
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- ISBN
- 12
- Langues
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> LE MONASTÈRE DE L’AUBE, de Corinne Atlan - Éd. Albin Michel. — Si vous voulez entrer dans un roman initiatique fascinant et si vous aimez les oeuvres de fiction telles que L’Eternité n’est pas de trop de François Cheng, ce livre envoûtant est vraiment écrit pour vous. Corine Atlan, traductrice émérite du japonais, situe l’action à une époque mal connue de l’histoire du Japon, la période Meiji, où l’on voit ce pays sortir de l’isolement et du féodalisme, à la suite d’une guerre civile entre le Shogun et l’Empereur, pour entrer dans l’ère moderne avec le succès que l’on sait. Mais ceci est la toile de fond de l’ouvrage, qui raconte la vie d’un jeune garçon qui, à la mort de sa mère, est placé par son père comme novice dans un monastère du fameux mont Koya, siège de l’école ésotérique Shingon, près de Kyoto.
Et grâce à un style magnifique au puissant pouvoir évocateur, voilà que nous entrons dans son être même, en vivant cette vie remplie de doutes, d’aspirations, de désirs, de fulgurances, en voyageant avec lui depuis cette enfance jusqu’à sa fin : notre novice ne restera pas au temple, dont nous connaîtrons les moindres arcanes et rituels, mais deviendra moine ermite dans la forêt, puis moine itinérant qui partira à Ceylan, en Inde, au Népal, où il rencontrera une initiatrice tantrique qui lui fera découvrir une sexualité magnifiée, et enfin au Tibet avant qu’il ne retourne, des années plus tard, dans un Japon profondément tranformé.
Ce roman splendide nous fait entrer profondément dans la spiritualité incarnée dans la chair et l’histoire d’un être en quête de sens, comme nous tous. C’est un chef d’oeuvre. --M. de Smedt
A signaler aussi : dans une traduction de Corinne Atlan, le nouveau roman du grand Haruki Murakami, Kafka sur le rivage, aux éd. Belfond. Autre histoire initiatique prenante, celle racontée par Bernard Rio dans Vagabond à la belle étoile où un homme choisit la voie du devenir, et l’être à l’avoir : aux éd. de l’Homme. Les labyrinthes de Nietzsche romancés par Philippe Sollers dans Une vie divine avec un art stylistique consommé, aux éd. Gallimard.
Et La Réponse des hauteurs, des nouvelles qui ont l’alpinisme, la randonnée et la montagne pour cadre d’un questionnement sur la nature humaine, par Bernard Amy, aux éditions Libris.
—Nouvelles Clés, 49, Printemps 2006, (p. 66)
> LE MONASTÈRE DE L’AUBE, de Corinne Atlan - Éd. Albin Michel. — Si vous voulez entrer dans un roman initiatique fascinant et si vous aimez les oeuvres de fiction telles que "L’Éternité n’est pas de trop" de François Cheng, ce livre envoûtant est vraiment écrit pour vous. Corine Atlan, traductrice émérite du japonais, situe l’action à une époque mal connue de l’histoire du Japon, la période Meiji, où l’on voit ce pays sortir de l’isolement et du féodalisme, à la suite d’une guerre civile entre le Shogun et l’Empereur, pour entrer dans l’ère moderne avec le succès que l’on sait. Mais ceci est la toile de fond de l’ouvrage, qui raconte la vie d’un jeune garçon qui, à la mort de sa mère, est placé par son père comme novice dans un monastère du fameux mont Koya, siège de l’école ésotérique Shingon, près de Kyoto. Et grâce à un style magnifique au puissant pouvoir évocateur, voilà que nous entrons dans son être même, en vivant cette vie remplie de doutes, d’aspirations, de désirs, de fulgurances, en voyageant avec lui depuis cette enfance jusqu’à sa fin : notre novice ne restera pas au temple, dont nous connaîtrons les moindres arcanes et rituels, mais deviendra moine ermite dans la forêt, puis moine itinérant qui partira à Ceylan, en Inde, au Népal, où il rencontrera une initiatrice tantrique qui lui fera découvrir une sexualité magnifiée, et enfin au Tibet avant qu’il ne retourne, des années plus tard, dans un Japon profondément tranformé. Ce roman splendide nous fait entrer profondément dans la spiritualité incarnée dans la chair et l’histoire d’un être en quête de sens, comme nous tous.
C’est un chef d’oeuvre. (Marc de SMEDT)
—Nouvelles Clés… (plus d'informations)