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Nadeem Aslam

Auteur de La cité des amants perdus

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A propos de l'auteur

Crédit image: Nadeem Aslam Photo: Jerry Bauer

Œuvres de Nadeem Aslam

La cité des amants perdus (2004) 720 exemplaires
La vaine attente (2008) 483 exemplaires
Le Jardin de l'aveugle (2013) 249 exemplaires
Le sang et le pardon (2017) 164 exemplaires
Le cri de l'oiseau de pluie (1993) 124 exemplaires

Oeuvres associées

Granta 112: Pakistan (2010) — Contributeur — 172 exemplaires
Granta 93: God's Own Countries (2006) — Contributeur — 135 exemplaires

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Critiques

Un livre qui semble écrit sur commande, pour le marché des “lecteurs conscients des problèmes du monde mais qui ne veulent pas trop se prendre la tête”. Il remplit consciencieusement son cahier des charges, et tombe complètement à plat… Il est question de voile parce que ce sont des musulmans, c’est normal, non ? Il est question de corruption parce qu’on est au Pakistan quand même. Le lecteur est conforté dans ses préjugés, dans sa connaissance parcellaire d’un pays qui fait trop souvent la une des informations, et n’apprend rien.
Là où le livre aurait pu être intéressant, par exemple lorsqu’il mentionne les intouchables, il glisse discrètement sur le sujet, ne bousculons pas les idées reçues : les intouchables, c’est l’hindouisme, ne remettons pas cela en cause…
En plus de tout cela, un style lourd, aussi lourd que le début de la saison des pluies pendant laquelle se passe cette histoire. Enfin, une histoire, c’est beaucoup dire, tout est décousu. Il y a bien un meurtre pour ouvrir le livre, mais c’est à peine un prétexte pour un livre qui n’a pas de fin, juste deux semaines prises au hasard dans la vie d’un petit village des environs de Lahore.
Alors certes il y a une ironie agréable (« I’m an optimist. Anything’s possible in a country where the land reforms are welcomed by the landowners.* - Chapitre 2, “Thursday”, p. 35), et une phrase intéressante qui me semble donner une clef importante pour comprendre la prééminence de la tradition dans la vie individuelle : « Nothing is that simple. Since they live among other people they have a responsibility, a moral obligation, towards those people. We must make them see this. They cannot ignore the wishes of the rest of us and still continue to live among us. »** (Chapitre 8, “Thursday”, p. 164). Il s’agit de la déclaration d’un responsable religieux à propos de deux personnes dans le village vivant maritalement…
Mais cela ne rachète certainement pas les insuffisances de ce livre. Dommage…

* Tentative de traduction personnelle : « Je suis optimiste. Tout est possible dans un pays où les réformes agraires sont accueillies favorablement par les propriétaires terriens. »
** Tentative de traduction personnelle : « Les choses ne sont pas si simples. Puisqu’ils vivent parmi d’autres personnes, ils ont une responsabilité, une obligation morale, envers ces personnes. Nous devons le leur faire comprendre. Ils ne peuvent ignorer nos souhaits à nous et continuer à vivre parmi nous. »
… (plus d'informations)
 
Signalé
raton-liseur | 4 autres critiques | Mar 8, 2011 |
Une très belle écriture pour un roman qui nous plonge dans les destinées tragiques de plusieurs personnages dont les destins se croisent grâce, au plutôt à cause de la guerre, des guerres d'Afghanistan. On en sort sonné.
 
Signalé
fiestalire | 19 autres critiques | Jan 10, 2010 |

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