Photo de l'auteur

Edwin Arnold (1832–1904)

Auteur de The Light of Asia

50+ oeuvres 537 utilisateurs 5 critiques 1 Favoris

A propos de l'auteur

Crédit image: Edwin Arnold (1832-1904)

Œuvres de Edwin Arnold

The Light of Asia (1879) 384 exemplaires
Pearls of the faith (1984) 18 exemplaires
Japonica (1892) 9 exemplaires
India revisited 6 exemplaires
The poems of Edwin Arnold (1879) 5 exemplaires
Potiphar's Wife, and Other Poems (1892) 4 exemplaires
Edwin Arnold's poetical works (2012) 3 exemplaires
The Voyage of Ithobal (1901) 3 exemplaires
Poems (1998) 3 exemplaires
The Poets of Greece (1977) 3 exemplaires
Seas and lands (1892) 3 exemplaires
Death and Afterwards (2015) 2 exemplaires
Oriental Fairy Tales 2 exemplaires
Hindu Literature (1998) 2 exemplaires
Oriental Poems 2 exemplaires
Lotus and Jewel (1887) 2 exemplaires
Indian Poetry & Indian Idylls — Directeur de publication — 2 exemplaires
Secret of Death 1 exemplaire
Poetical Works, Volume 1 (2012) 1 exemplaire
The Poems 1 exemplaire
The Illustrated Bhagavad Gita (2015) 1 exemplaire
Indian Idylls (2023) 1 exemplaire
Gwen : a drama 1 exemplaire
Light of Asia 1 exemplaire
Fantastic trees 1 exemplaire
A Luz da Ásia 1 exemplaire
The Gulistan of Sadi 1 exemplaire

Oeuvres associées

La Eneida (0029) — Traducteur, quelques éditions22,870 exemplaires
La Bhagavad Gîtâ (0400) — Traducteur, quelques éditions9,356 exemplaires
Gulistan - Le jardin des roses (1649) — Traducteur, quelques éditions277 exemplaires
Gita Govinda: Jayadeva, Danses et poème d'amour (1977) — Traducteur, quelques éditions193 exemplaires
The Hitopadesa (1924)quelques éditions114 exemplaires
Empire Writing: An Anthology of Colonial Literature 1870-1918 (1998) — Contributeur — 84 exemplaires
Black Marigolds & Coloured Stars (1919) — Artiste de la couverture, quelques éditions10 exemplaires
The Bhagavad Gita, Part 2: Interpretation and Arnold's Translation (1946) — Traducteur, quelques éditions6 exemplaires
Indian Idylls, from the Sanskrit of the Mahâbhârata (2010) — Traducteur — 3 exemplaires
The Chaurapanchasika-an Indian Love-Lament, Translated From the Sanskrit (1896) — Traducteur, quelques éditions1 exemplaire

Étiqueté

A lire (648) Antique (229) Antiquité (112) Antiquité (150) Bhagavad-Gītā (254) Classique (190) Classique (562) Classiques (1,670) Fiction (953) Grec (112) Hindouisme (990) Hindu (160) Histoire (237) Inde (399) Latin (653) Littérature (900) Littérature antique (182) Littérature calssique (312) Littérature classique (135) Littérature latine (314) Littérature romaine (252) Lu (194) Mythologie (868) Non lu (167) non-fiction (274) Philosophie (474) Poésie (2,337) Religion (1,164) Roman (368) Rome (505) Rome antique (296) Spiritualité (244) Textes sacrés (150) Traduction (342) Troie (111) Virgile (446) Yoga (140) Énée (125) Épopée (471) Épopée (767)

Partage des connaissances

Membres

Critiques

> LA LUMIÈRE DE L'ASIE, par Frédéric Lenoir. — En 1879, Edwin Arnold publie The Light of Asia, un long poème en huit livres sur la vie et le message du Bouddha. L’œuvre rencontre un immense - et durable - succès : trois décennies après sa publication, il avait connu une cinquantaine d’éditions en Grande-Bretagne, et quatre-vingts aux États-Unis, où sa diffusion a dépassé le million d’exemplaires. En 1894, le pasteur anglican George Cobbold décrit The Light of Asia comme le livre qui a « probablement, plus qu’aucun autre ouvrage, su attirer l’attention du public anglophone sur le bouddhisme (George Cobbold, Religion in Japan : Shintoism, Buddhism, Christianity, SPCK, Londres, 1894, p. 32.) ». Rick Fields estime quant à lui que c’est par le livre d’Arnold, « plus que par n’importe quel autre ouvrage, que les Américains ont pour la première fois découvert l’histoire et les enseignements du Bouddha (Rick Fields, How the Swans Came to the Lake.,.,op. cit., p. 69.) ». Traduit dans les principales langues européennes, il l’est bientôt aussi en sanscrit, en hindi et en bengali, et il devient un classique en Inde ainsi que dans plusieurs autres pays bouddhistes d’Asie.
Sans être un savant, Arnold est un excellent connaisseur de la littérature indienne. Ayant vécu en Inde durant plusieurs années, sachant lire le sanscrit, il publie divers ouvrages dont les titres traduisent bien le caractère religieux éclectique et romantique de leur auteur : Le Cantique des cantiques indien ; Les Perles de la foi ou le Rosaire de l’islam ; Le Livre de l’amour, etc. C’est après avoir visité les lieux saints du bouddhisme en Inde, et constaté avec tristesse leur état de complet abandon, qu’il décide de composer un long poème sur la vie et les enseignements du Bouddha. Écrit dans le plus pur style victorien, le livre reprend toutes les légendes bouddhistes autour de la naissance « miraculeuse » et de l’enfance de Siddharta, et fait du Bouddha une sorte de héros romantique, véritable sauveur du monde dont, souligne Arnold dans sa préface, « la personnalité apparaît comme la plus haute, la plus aimable, la plus sainte et la plus bienfaisante - sauf une seule exception - dans l’histoire de la pensée (Edwin Arnold, Lumière de l’Asie, trad. de L. Sorg; Adyar, 1981, p. 20.) ». Dans son ardent désir « d’aider l’Orient et l’Occident à mieux se connaître mutuellement (Id., ibid., p. 23.) », Arnold a profondément « adapté » la vie et le message du Bouddha aux oreilles chrétiennes du public occidental. Bien des scènes de la vie de son héros résonnent comme des passages connus du Nouveau Testament. Arnold décrit ainsi les tentations du Bouddha qui, à l’instar du Christ, fut éprouvé par le diable avant de s’engager dans sa mission salvatrice : « Alors la nuit tomba au moment où notre Maître s’asseyait sous l’arbre.
Mais le Prince des ténèbres, Mara, sachant que c’était Bouddha qui était là, le libérateur des hommes, et que l’heure était venue où il devait trouver la Vérité et sauver le monde, donna des ordres à toutes les puissances du Mal. Alors tous les démons qui combattent la Sagesse et la Lumière, sortis de tous les profonds abîmes, se réunirent (Id., ibid., p. 158.). »
Présentant le Bouddha comme une sorte de Christ d’Orient, Arnold entend toucher non pas seulement l’intelligence de ses lecteurs, mais aussi et surtout leur cœur. Il peut sans doute être considéré comme le premier apôtre occidental du bouddhisme, et d’un bouddhisme particulièrement empreint de sentimentalité et de ferveur religieuse, ainsi qu’en témoignent les dernières lignes de son livre : « Ô Seigneur béni ! Ô puissant Libérateur ! Excuse la faiblesse de cet écrit qui Te fait mal connaître, car il mesure avec une faible intelligence Ton amour sublime. Ô Toi qui nous aimes, Frère, Guide, Lampe de la Loi, je me réfugie en Ton nom et en Toi ! Je me réfugie en Ta Loi du Bien ! Je me réfugie dans Ta Règle ! Om ! La rosée brille sur le Lotus ! Lève-toi, grand Soleil ! Soulève ma feuille et mêle-moi à la vague. Om mani padmé om ! L’aurore se lève, la goutte de rosée se perd au sein de la mer éclatante (Id., ibid., pp. 220-221.) ! »
In: Frédéric Lenoir, La rencontre du bouddhisme et de l'occident, Albin Michel (pp. 178-80)
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | 4 autres critiques | Dec 18, 2016 |

Listes

Vous aimerez peut-être aussi

Auteurs associés

Statistiques

Œuvres
50
Aussi par
10
Membres
537
Popularité
#46,380
Évaluation
3.9
Critiques
5
ISBN
101
Langues
5
Favoris
1

Tableaux et graphiques