José María Arguedas (1911–1969)
Auteur de Les fleuves profonds
A propos de l'auteur
Crédit image: José María Arguedas
Séries
Œuvres de José María Arguedas
Het groot Meulenhoff Zuid-Amerika leesboek drieentwintig romans, novellen en verhalen (1996) 16 exemplaires
Het wonder van Babylon : tien verhalen en fragmenten van José María Arguedas, Isaak Babel, Breyten Breytenbach,… (1986) 8 exemplaires
Todas las sangres II 8 exemplaires
Amor mundo y todos los cuentos 6 exemplaires
La agonia de Rasuñiti 5 exemplaires
Señores e indios : acerca de la cultura quechua 4 exemplaires
Breve antología didáctica 3 exemplaires
He vivido en vano? Mesa redonda sobre Todas las sangres. 23 de Junio de 1965 (2011) — Contributeur — 3 exemplaires
Todas las sangres Tomo I 3 exemplaires
Cuentos Olvidados 3 exemplaires
Estudios sobre la cultura actual de Perú 2 exemplaires
Cantos y cuentos quechuas / II 2 exemplaires
De hond in de boekenkast 2 exemplaires
Cuentos peruanos; antología, primera selección — Contributeur — 2 exemplaires
Runa yupay 2 exemplaires
Cubapaq. A Cuba 2 exemplaires
Obras Completas (vol. V) 2 exemplaires
Obras Completas (vol. III) 2 exemplaires
Obras Completas (vol. I) 2 exemplaires
Obras Completas (vol. IV) 2 exemplaires
Diamantes y pedernales ; La agonía de Rasuñiti ; El sueño del pongo ; Cuentos olvidados ; Taller 2 exemplaires
Mitos, Leyendas Y Cuentos Peruanos (Las Tres Edades/ Biblioteca de Cuentos Populares) (2020) 2 exemplaires
Obras Completas (vol. II) 2 exemplaires
Mély folyók 1 exemplaire
Ludzka miłość 1 exemplaire
Katatay / Dicen Que Somos 1 exemplaire
Agua y otros cuentos indígenas 1 exemplaire
En los ríos profundos 1 exemplaire
El sueño del pongo; cuento quechua 1 exemplaire
Poesía quechua 1 exemplaire
Der Fuchs von oben und der Fuchs von unten 1 exemplaire
Relatos completos de Arguedas 1 exemplaire
Yaguarfiesta 1 exemplaire
I fiumi profond 1 exemplaire
Recopilación de textes sobre José Maria Arguedas 1 exemplaire
Jose María Arguedas: Antología 1 exemplaire
Apu Inca Atawallpaman : elegía quechua anónima 1 exemplaire
Páginas escogidas 1 exemplaire
Arguedas en familia : cartas de José María Arguedas a Arístedes y Nelly Arguedas, a Rosa Pozo… (1999) 1 exemplaire
Biblioteca Perú vivo 1 exemplaire
Temblar ; El sueño del pongo 1 exemplaire
Cuentos de José María Arguedas 1 exemplaire
Ludzka miłość 1 exemplaire
Señores e indios acerca de la cultura quechua 1 exemplaire
Tupac Amaru kamaq taytanchisman : haylli-taki; A nuestro padre creador Tupac Amaru; himno-canción 1 exemplaire
Relatos completos. 1 exemplaire
Cusco 1 exemplaire
Oeuvres associées
Introducción a la literatura hispanoamericana : de la conquista al siglo XX (1997) — Contributeur — 20 exemplaires
Het continent van de eenzaamheid reportages en beschouwingen over Latijns-Amerika (1992) — Contributeur — 6 exemplaires
Cuentistas modernos y contemporaneos — Contributeur — 1 exemplaire
Ollantay [y varios relatos quechuas] — Contributeur — 1 exemplaire
Revista Peruana de Cultura. Número 3 — Contributeur — 1 exemplaire
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom canonique
- Arguedas, José María
- Date de naissance
- 1911-01-18
- Date de décès
- 1969-12-02
- Sexe
- male
- Nationalité
- Peru
- Pays (pour la carte)
- Peru
- Lieu de naissance
- Andahuaylas, Peru
- Lieu du décès
- Lima, Peru
- Cause du décès
- suicide
- Études
- National University of San Marcos
- Professions
- novelist
poet
anthropologist
ethnologist - Organisations
- National Agrarian University
National Museum of History, Lima
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- Évaluation
- 3.6
- Critiques
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- ISBN
- 128
- Langues
- 10
- Favoris
- 1
Maintenant que le temps et l’espace sont bien ensemble, Passons à l’histoire. On prépare activement le 28 juillet dans la village de Puquio. La principale attraction de cette journée est la corrida. Pas celle avec le torero mais avec des indiens, en général ivres, qui se font très souvent encornés (il y a en général beaucoup de sang, des morts et des veuves d’où le nom de la fête, et qui se défendent en faisant des passes avec leurs ponchos et en utilisant de la dynamite. C’est visiblement une très vieille tradition que les gens aiment beaucoup. Le village de Puquio est divisé en quatre ayllu, mot quetchua (je ne saurais pas vous dire si cela prend un s à la fin) pour désigner un quartier ou une communauté indienne. Le 28 juillet, c’est aussi l’occasion pour les quatre quartiers de s’affronter, de mesurer leur bravoure respective par exemple. Cette année est particulière car un ayllu a décidé d’amener pour le corrida un taureau mythique, le Misitu. Il loge dans un champ de quinoa, près d’une rivière, dans un grand fossé. Personne n’ose approcher de peur de se faire tuer. Cette année est aussi particulière car Lima a décidé d’interdire la corrida ou tout au moins de la rendre moderne (espagnole) en obligeant à avoir un torero professionnel. Les Indiens s’y opposent, quelques notables aussi mais le préfet, les autres notables, les émigrés de Lima veulent que l’on fasse respecter la loi (pour des raisons différentes les uns des autres).
José María Arguedas décrit donc une tradition péruvienne (en tous cas dans les années 30) mais surtout la vie de l’époque d’un village des Andes. Il nous présente une société très hiérarchisée : les Indiens qui habitent au village, les Indiens qui habitent dans la Puna, les notables, les métis, les représentants de l’autorité centrale, les émigrés de Lima. Les liens entre ses différentes communautés sont très codifiés mais semblent surtout dictés par le mépris et l’arrivisme (on sait se résoudre à une décision si elle ne dessert pas totalement les intérêts). Les Indiens jouent sur leur nombre et leur volonté commune. C’est un des points très intéressants du roman : les gens nous sont présentés en groupe et non comme des individualités. Ils appartiennent à un groupe social et leur comportement est dicté par cela. On s’aperçoit que ceux qui dérogent à cela ne sont plus considérés comme appartenant à ce groupe social.
L’auteur présente aussi par quelques détours ce qui a amené, historiquement, à ce type de hiérarchisation, entre autres les persécutions qu’ont eu à subir les Indiens de la part des Blancs.
Au-delà de cela, je n’ai pas eu l’impression que l’auteur prenait parti ou présentait un type de société idéale ou même idéalisait une communauté plus tôt qu’une autre. Il ne m’a pas semblé lire l’opinion de l’auteur sur la corrida : doit-on la regarder comme une tradition ancestrale ou doit-on la supprimer comme étant une boucherie pour le taureau comme pour les Indiens ? doit-on forcer un peuple retissant à une décision qui se veut prise pour son bien ? Il présente des faits mais à la fin de lecture je n’ai pas réussi à savoir ce qu’il fallait en penser. Cela me perturbe un peu de ne pas pouvoir me dire : l’auteur a voulu écrire ce livre pour dire cela.
C’est tout de même un livre très intéressant. En plus, il permet de progresser en quechua pour pouvoir parler au beau vendeur de Décathlon.… (plus d'informations)