Svetlana Alexievich
Auteur de La supplication. Tchernobyl, chroniques du monde après l'apocalypse
A propos de l'auteur
Svetlana Alexievich was born in Stanislav, Ukraine, Soviet Union on May 31, 1948. She became a journalist and wrote narratives from interviews with witnesses to events such as World War II, the Soviet-Afghan war, the fall of the Soviet Union, and the Chernobyl disaster. Her books include Zinky afficher plus Boys: Soviet Voices from the Afghanistan War and War's Unwomanly Face. She won the National Book Critics Circle Award in 2005 for Voices from Chernobyl: The Oral History of a Nuclear Disaster and the 2015 Nobel Prize in Literature. (Bowker Author Biography) afficher moins
Œuvres de Svetlana Alexievich
In Search of the Free Individual: The History of the Russian-Soviet Soul (Distinguished Speakers Series) (2018) 22 exemplaires
Friedenspreis des Deutschen Buchhandels 2013 Swetlana Alexijewitsch. Peace Prize of the german book trade 1 exemplaire
Tiden second hand slutet för den röda människan 1 exemplaire
Bön för Tjernobyl krönika över framtiden 1 exemplaire
100 tsytataŭ na Svabodze : pa-belarusku, po-russki, ukraïnsʹkoi︠u︡, in English (2019) 1 exemplaire
Válka nemá ženskou tvář 1 exemplaire
Oeuvres associées
The Art of Fact: A Historical Anthology of Literary Journalism (1997) — Contributeur — 214 exemplaires
Writing War: The Best Contemporary Journalism About Warfare and Conflict from Around the World (2003) — Contributeur — 15 exemplaires
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom légal
- Алексиевич, Светлана Александровна
Алексіевіч, Святлана Аляксандраўна
Alexievich, Svetlana Alexandrovna
Aleksievič, Svetlana Aleksandrovna - Date de naissance
- 1948-05-31
- Sexe
- female
- Nationalité
- Russie (Naissance)
Biélorussie - Pays (pour la carte)
- Biélorussie
- Lieu de naissance
- Stanislav, Ukraine, Union soviétique (Aujourd'hui: Ivano-Frankivsk, Ukraine)
- Lieux de résidence
- Narovl, Gomel oblast, Biélorussie Russe, Union soviétique
Beresa, Brest oblast, Biélorussie Russe, Union soviétique
Minsk, Biélorussie Russe, Union soviétique
Paris, France
Gothenburg, Suède
Berlin, Allemage (tout afficher 7)
Minsk, Biélorussie (2013|2020) - Études
- Université d'état de Biélorussie (Diplôme, Journalisme, 19 65 | 72)
Ecole secondaire Kopatkevitsky du district de Petryka (1965) - Professions
- Journaliste
- Organisations
- Revue "Neuman" (Directeur du département d'essais et de journalisme (1976|1984)
Journal républicain " Selska Gazeta " (1973-1976)
Journal régional « Phare du communisme », Beroza (1972)
Journal régional « Pripyatskaya pravda », Narovlia (1966)
Ecole de sept ans Belazhevity du district de Mazyrskyi (Professeur, Histoire et allemand, 19 66)
Centre PEN biélorusse (Membre, 19 89 | ) (tout afficher 7)
Union des écrivains soviétiques (Membe, 19 83 | ) - Prix et distinctions
- Prix Nobel de littérature (2015)
Commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne (2021)
Officier dans l'Ordre des Arts et des Lettres de la République française (2014)
Médaille du centenaire de la république démocratique biélorusse
Université de Genève (Doteur honoris causa, 20 17)
Université libre de Bruxelles (Doteur honoris causa, 20 21) (tout afficher 10)
Université complutense de Madrid (Doteur honoris causa, 20 22)
Prix de la paix des libraires allemands (2013)
Prix Anna-Politkovskaïa (2018)
Prix Ryszard-Kapuściński du reportage littéraire (2011 ∙ 2015) - Agent
- Galina Dursthoff
- Courte biographie
- Elle a reçu de nombreux prix prestigieux pour son ouvrage La Supplication - Tchernobyl, chronique du monde après l'apocalypse (1997) (dont le Prix de la paix Erich-Maria-Remarque en 2001). Ce livre reste cependant toujours interdit en Biélorussie.
Elle est aussi l'auteure de La guerre n'aura pas un visage de femme (1985), ouvrage retraçant par des interviews le récit de femmes soldats de l'Armée rouge durant la Seconde Guerre mondiale, de Cercueils de zinc (1990, 1991 pour la version française), qui recueille des témoignages de soviétiques ayant participé à la guerre russo-afghane, de Ensorcelés par la mort, récits (1995), sur les suicides de citoyens russes après la chute du communisme et de Derniers témoins (2005), témoignages de femmes et d'hommes qui étaient enfants pendant la Seconde Guerre mondiale. En 2013, son livre La Fin de l’homme rouge ou Le Temps du désenchantement remporte le Prix Médicis essai.
Wikipedia
Membres
Critiques
Prix Nobel de littérature, SA écrit des récits à partir d’enquêtes de terrain, toujours auprès de femmes. C’est poignant, fort bien écrit et extrêmement démoralisant.
Incroyable recueil de témoignages, d'impressions, impressions au soleil couchant (un certain soleil, un soleil rouge et froid et bien souvent sanglant, mais un soleil tout de même pour quelques uns)
Ma connaissance de l’histoire russe s’arrête à Lénine et Staline et ma connaissance de la littérature russe à Tolstoï et Tchekhov… J’étais donc curieuse de découvrir cinq témoignages extraits de ce livre sur les ondes de France Culture et de me frotter ainsi à la Russie aujourd’hui.
Ces cinq extraits sont tous des témoignages de femmes, mais c’est la leur seul point commun, car les points de vue et les histoires sont bien différents. De la femme d’affaire qui s’est faite à la force du poing à la serveuse sans avenir qui représentent deux faces des jeunes générations, on sent que la vie n’est pas devenue plus facile pour tous. Par contre, les générations plus anciennes, celles qui peuvent comparer sont toutes dans la nostalgie. Certaines dans la nostalgie du « c’était mieux avant », la plupart dans la nostalgie d’une vie qui n’a été faite que de souffrances et de désillusions.
Probablement pas de la grande littérature, mais un témoignage efficace d’un monde en transition dans lequel quelques-uns gagnent et beaucoup perdent. Des vies qui collent parfois aux stéréotypes russes de la vodka et du communisme, mais des témoignages qui vont souvent au-delà, parce qu’ils oscillent imperceptibles entre l’unicité de chaque destin et les grands bouleversements de l’histoire.… (plus d'informations)
Ces cinq extraits sont tous des témoignages de femmes, mais c’est la leur seul point commun, car les points de vue et les histoires sont bien différents. De la femme d’affaire qui s’est faite à la force du poing à la serveuse sans avenir qui représentent deux faces des jeunes générations, on sent que la vie n’est pas devenue plus facile pour tous. Par contre, les générations plus anciennes, celles qui peuvent comparer sont toutes dans la nostalgie. Certaines dans la nostalgie du « c’était mieux avant », la plupart dans la nostalgie d’une vie qui n’a été faite que de souffrances et de désillusions.
Probablement pas de la grande littérature, mais un témoignage efficace d’un monde en transition dans lequel quelques-uns gagnent et beaucoup perdent. Des vies qui collent parfois aux stéréotypes russes de la vodka et du communisme, mais des témoignages qui vont souvent au-delà, parce qu’ils oscillent imperceptibles entre l’unicité de chaque destin et les grands bouleversements de l’histoire.… (plus d'informations)
Listes
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Prix et récompenses
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Auteurs associés
Statistiques
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- Évaluation
- 4.3
- Critiques
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- ISBN
- 334
- Langues
- 26
- Favoris
- 16
Après les premiers sentiments d'exaltation, on assiste, ou fil des récits, à un changement de ton radical, lorsque arrive l'épreuve fatidique du combat, accompagnée de son lot d'interrogations, de déchirements et de souffrances. Délaissant le silence dans lequel nombre d'entre elles ont trouvé refuge, ces femmes osent enfin formuler la guerre telle qu'elles l'ont vécue. Un recueil bouleversant des témoignages poignants.… (plus d'informations)