W. L. Alden (1837–1908)
Auteur de Among the Freaks
A propos de l'auteur
Œuvres de W. L. Alden
La Peste rouge 2 exemplaires
The adventures of Jimmy Brown ; written by himself 2 exemplaires
The Volcanic Valve 1 exemplaire
The Mystery of Elias G. Roebuck 1 exemplaire
The Cruise of the Canoe Club 1 exemplaire
The Moral Pirates 1 exemplaire
A Cigar Cat (short story) 1 exemplaire
Oeuvres associées
Science fiction by the rivals of H.G. Wells: Thirty stories and a complete novel (1979) — Contributeur; Contributeur — 63 exemplaires
The Magazine of Fantasy and Science Fiction Winter-Spring 1950, Vol. 1, No. 2 (1950) — Contributeur — 7 exemplaires
Anthropologica Incognita: Wild Men, Strange Apes, and Fantastic Races in Classic Science Fiction and Fantasy (2009) — Contributeur — 2 exemplaires
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom canonique
- Alden, W. L.
- Nom légal
- Alden, William Livingston
- Date de naissance
- 1837-10-09
- Date de décès
- 1908-01-14
- Sexe
- male
- Nationalité
- USA
- Lieu de naissance
- Williamstown, Massachusetts, USA
- Lieu du décès
- Buffalo, New York, USA
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Statistiques
- Œuvres
- 13
- Aussi par
- 3
- Membres
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- Popularité
- #609,294
- Évaluation
- 2.9
- Critiques
- 1
- ISBN
- 6
- Langues
- 1
La nouvelle suit une structure classique pour le XIXème, avec un narrateur qui rapporte une étrange expérience vécue au cours de ses voyages lointains, ici une villégiature en Italie. Avec un titre comme celui-là, il y a bien sûr des résonances avec la période actuelle, encore plus du fait de l’enquête de l’OMS en cours pour tenter de déterminer l’origine de la pandémie actuelle. Car ici, il est question d’un savant allemand qui consacre sa vie à cultiver et sélectionner des bactéries pour les rendre aussi virulentes que possible. Et dans quel but ? Non, pas pour lancer une guerre bactériologique, juste pour éradiquer la moitié de la population mondiale et, de ce fait éradiquer la pauvreté. Ce professeur Schwartz a lu Maltus un peu trop au premier degré et est convaincu d’œuvrer pour le bien de l’humanité.
Visiblement, il n’a pas réussi en 1895 (date de parution de cette nouvelle), mais peut-être la peste de Harbin en 1910 (décrite dans [Neige et Corbeau], que j’ai lu il y a peu) ou la fameuse grippe espagnole de 1918 se sont-elles échappées de ses fioles ? En tout cas, il est très intéressant de voir les questions que les nombreuses et rapides avancées scientifiques au cours du siècle qui s’achevait alors ont pu suscitées. Pas de la grande littérature, mais une lecture bien intéressante par la perspective historique qu’elle offre, et qui montre qu’on n’a peut-être pas beaucoup changé depuis l’époque à laquelle Jean Bruyère écrivait. Est-ce réconfortant ?
A noter, en France on trouve cette nouvelle attribuée à un certain Jean Bruyère (dont je n’ai pas trouvé de trace sur internet), qui a signé sa parution en 3 épisodes dans La Science Illustrée entre le 22 janvier et le 5 février 1898. Mais il s’agit en réalité de la traduction d’une nouvelle américaine, The Purple Death (intéressant changement de couleur au passage…), écrite par William L. Alden, journaliste et diplomate en Italie. Je rends à César ce qui est à César et mets donc ma note de lecture sur la page de William Alden, même si je n’ai pas vérifié si la traduction en est suffisamment fidèle (selon les standards de l’époque). (informations glânées en particulier sur le site de Gloubik, qui a publié une version epub et pdf de cette nouvelle en 2013).
J’ai aussi vu qu’il était fait référence à cette nouvelle comme étant une œuvre de science fiction, alors que je la verrai plutôt dans la catégorie horreur ou gothique (surtout vue sa fin plutôt ouverte…). (voir notamment le site Classics of Science Fiction pour quelques explications en anglais).… (plus d'informations)