Alcante
Auteur de La Bombe
A propos de l'auteur
Séries
Œuvres de Alcante
Étiqueté
Partage des connaissances
- Date de naissance
- 1970-11-21
- Sexe
- male
- Nationalité
- Belgium
Membres
Critiques
Prix et récompenses
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Statistiques
- Œuvres
- 50
- Membres
- 332
- Popularité
- #71,553
- Évaluation
- 3.5
- Critiques
- 3
- ISBN
- 83
- Langues
- 4
Ça n’est vraiment pas bon - et je ne suis pas coutumier de ce genre de jugement à l'emporte-pièce : on y verra le choc de l'inadéquation entre les moyens publicitaires et ce que je ressens comme une franche médiocrité de ce produit.
Rarement lu des dialogues aussi indigents ni aussi artificiellement chargés de rendre explicite ce que les protagonistes, dans leur contexte, n’auraient pas pris la peine d’échanger, voire n’auraient culturellement ou psychologiquement pas dû ni même pu exprimer. On se crée des micro-conversations tout sauf réalistes entre acteurs pour rendre concret au lecteur crétin des oppositions entre savant, entre savants et militaires, etc. Tous ces clins d’œil au lecteur - et à lui seul -, ça pourrait se tenir... si, du fait du parti-pris réaliste du dessin et de la reconstitution, cela ne rendait pas tout simplement idiots les protagonistes, la narration et le lecteur au passage.
Sans parler de la science. P.42, Szilard se désespère de ne pouvoir observer de signal des neutrons sur son oscilloscope (si, si !), lorsque son assistant se rend compte... qu’ils n’avaient pas branché la prise de l’appareil (vraiment !). Alors les neutrons apparaissent. Sur l’oscilloscope (oui ! Des particules neutres...). Comme des traits "d’énergie" parallèles parcourant le cadran de bas en haut. Je vous jure. Comme si on y étais.
Tout ça entrecoupé par la grande prosopopée de la bombe elle-même, chargée de nous raconter l’histoire en la doublant d'une psychologie approximative et de mythopoièses du pauvre.
Mon Dieu que c’est po bon !
Je suis assez nul pour savoir si un dessin tient la route ou pas. Mais une telle faiblesse d’écriture, ça te me hurle à la gueule. Bref. 130 pages sur 462, et j’ai tant envie de jeter le bouquin contre les murs que je crois que je vais le revendre.
(Et c'est franchement dommage, parce que le travail de recherche historique semble réel et très fouillé - mais la construction des personnages, certains partis-pris diégétiques, la lourdeur de la contextualisation historique, et la pauvreté tant de l'humour que des artifices de vulgarisation me rendent le bouquin complètement indigeste. Je ne fais manifestement pas parti des cibles qu'il visait. Ou je ne suis pas d'humeur en ce moment à y trouver mon chemin.)
P.-S. : après une invitation à aller plus loin dans l’ouvrage, je confirme mon avis premier : gros, gros travail de recherche passionnant, mais un exécution qui me hérisse suffisamment pour ne pas relever ma note ni modifier un avis qui s’est affermi à toutes les pages. En passant, j’ai tout de même édité les passages les plus « à chaud » de cette critique, puisqu’à chaud, elle ne l’est plus.
Je suis assez nul pour savoir si un dessin tient la route ou pas. Mais une telle faiblesse d’écriture, ça te me hurle à la gueule. Bref. 42 pages sur 462, et j’ai tant envie de gerber que je crois que je vais revendre.… (plus d'informations)