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Peter Abelard (1079–1142)

Auteur de Correspondance

74+ oeuvres 3,468 utilisateurs 29 critiques 4 Favoris

A propos de l'auteur

Peter Abelard is considered to be the founder of the University of Paris. He studied under the nominalist Roscelin de Compiegne and the realist William of Champeaux. Disagreement with William led Abelard to withdraw to the provinces and set up his own school at Melun, in northern France, in 1104. afficher plus He returned to Paris in 1116 to teach. A disastrous love affair with the brilliant and sensitive Heloise followed in 1118. Abelard had been hired as her tutor, and, after the birth of their son, they were secretly married. They later separated, and Abelard became a monk and Heloise a nun. Their correspondence during their years of separation is a literary classic. After the separation Abelard withdrew to Brittany and wrote The Theologia Summi Boni, which was condemned at Soissons in 1121. When he returned once more to Paris in 1136 to teach, his theology was condemned at Sens, chiefly because of the influence of Bernard of Clairvaux. Peter the Venerable of Cluny mediated the dispute between the two while Abelard was on his deathbed. Abelard spent his last days peacefully and was buried near Heloise. (Bowker Author Biography) afficher moins

Å’uvres de Peter Abelard

Correspondance (1133) 2,355 exemplaires
Histoire de mes malheurs (1130) — Auteur — 247 exemplaires
Ethics, or Know Yourself (1935) 43 exemplaires
Sic et Non (1976) 21 exemplaires
Lettres et vies (1996) 13 exemplaires
Theology of Supreme Good (1978) 10 exemplaires
Logic for Beginners (2000) 7 exemplaires
Insegnamenti al figlio (1995) 5 exemplaires
Petri Abaelardi Opera theologica (1969) 5 exemplaires
Petrus Abaelardus: Dialectica. (1956) 4 exemplaires
Het verhaal van mijn rampspoed (2011) 4 exemplaires
Lettere 3 exemplaires
Dialetics of Love (1999) 3 exemplaires
Lettere di Abelardo e Eloisa (2002) 2 exemplaires
Sententie magistri 1 exemplaire
Pisma teologiczne 1 exemplaire
Liebesbriefe (2014) 1 exemplaire
Lettres, suivies de quelques textes contemporains (1964) — Auteur — 1 exemplaire
Ho amato solo te 1 exemplaire
Des intellections (1994) 1 exemplaire
Rozprawy 1 exemplaire
Abelard: Dialetics and Mystery (1996) 1 exemplaire
Scritti di logica 1 exemplaire
I Planctus — Auteur — 1 exemplaire
Abelardo 1 exemplaire

Oeuvres associées

World Poetry: An Anthology of Verse from Antiquity to Our Time (1998) — Contributeur — 447 exemplaires
The Penguin Book of Homosexual Verse (1983) — Contributeur — 236 exemplaires
The Ancient World to the Reformation (1973) — Contributeur — 84 exemplaires
Hildegard Von Bingen Und Ihre Zeit — Contributeur — 3 exemplaires
To You With Love: A Treasury of Great Romantic Literature (1969) — Contributeur — 2 exemplaires

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C’est avec raison que Villon qualifia Héloïse, dans sa Ballade des dames du temps jadis, de « très sage ». Non seulement parce qu’elle fut en quelque sorte une féministe du XIIe siècle, ou même parce qu’elle était renommée partout dans le royaume de France pour l’étendue de son érudition, mais surtout parce que c’est elle qui, bien plus qu’Abélard, tira les leçons les plus justes de leur triste aventure.

Vous connaissez comme moi leur histoire : pendant son séjour à Paris, en pension chez le chanoine Fulbert, Abélard séprend d’Héloïse, la nièce de celui-ci dont il avait été chargé de parfaire l’éducation. Fulbert, ayant eu connaissance de leurs amours et de leur mariage secret, décide de se venger en faisant châtrer Abélard dans son sommeil. Il ne reste alors plus qu’aux deux amants de prendre l’habit religieux. Commence alors une fascinante correspondance, où Héloïse montre à quel point le feu de la passion brûle encore en elle. Alors qu’Abélard l’exhorte à la piété, au sacrifie et à la mortification, elle crie son amour :

« Je suis ton épouse en titre, mais je trouve plus doux qu’on m’appelle ta maîtresse, ta concubine, ta fille de joie [...] On dit que je suis chaste, c’est qu’on ne voit pas que je suis hypocrite. Chez moi, les aiguillons de la chair sont enflammés. »

Et pendant qu’Abélard lui rappelle avec dégoût leurs turpitudes en les qualifiant de « ces ordures où j’étais plongé comme dans une fange », Héloïse lui écrit que « ces plaisirs de l’Amour auxquels nous nous livrions ensemble m’ont été si doux qu’ils ne sauraient me déplaire ni s’effacer de ma mémoire » et ajoute même que « lorsque je désirerais gémir sur les fautes que j’ai commises, je soupire après celles que je ne puis commettre ».

En fermant le bouquin, on se surprend à soupirer avec elle et à rêver qu’un amour aussi passionné et charnel puisse un jour, plaise au Seigneur, nous advenir.
… (plus d'informations)
 
Signalé
annearchet | Mar 1, 2014 |
Lettre première : Traduction d'Octave Gréard, dans "Lettres complètes d'Abélard et d'Héloïse", Paris, Garnier Frères,1859, traduction revue et corrigée par Edouard Bouyé, "Abélard et Héloïse, correspondance", Gallimard ,2000.
 
Signalé
AppyBaby | 9 autres critiques | Nov 15, 2008 |

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