Photo de l'auteur

Megan Abbott

Auteur de You Will Know Me

35+ oeuvres 6,847 utilisateurs 498 critiques 19 Favoris

A propos de l'auteur

Megan Abbott is an award wining author. She was born in the Detroit area and graduated from the University of Michigan with a B.A. in English Literature. Abbott went on to receive a Ph.D. in English and American Literature from New York University. Abbott's stories have appeared in Damn Near Dead: afficher plus An Anthology of Geezer Noir (2006), Wall Street Noir (2007), Detroit Noir (2007), Storyglossia and Queens Noir (2007). Her nonfiction book, The Street Was Mine: White Masculinity in Hardboiled Fiction and Film Noir, was published in 2003. She is also the editor of the Edgar-nominated A Hell of a Woman: An Anthology of Female Noir. Megan is also the Edgar-winning author of the novels Die a Little, The Song Is You, Queenpin and Bury Me Deep. She won the Barry Award (Deadly Pleasures and Mystery News award) and has been nominated three times for the Anthony Award (Bouchercon World Mystery Convention award). Her novel, The End of Everything, cames out in 2011. She also won an International Thriller Award 2015 for her title The Fever. (Bowker Author Biography) afficher moins
Crédit image: Photograph by Joshua A. Gaylord

Séries

Œuvres de Megan Abbott

You Will Know Me (2016) 1,148 exemplaires
Vilaines filles : roman (2012) 1,052 exemplaires
The Fever (2014) 1,028 exemplaires
La fin de l'innocence (2011) 757 exemplaires
Give Me Your Hand (2018) 691 exemplaires
Adieu Gloria (cc) (2007) 428 exemplaires
The Turnout (2021) 398 exemplaires
Red Room Lounge (2005) 371 exemplaires
The Song Is You (2007) 314 exemplaires
Bury Me Deep (2009) 268 exemplaires
Beware the Woman (2023) 164 exemplaires
A Hell of a Woman: An Anthology of Female Noir (2007) — Directeur de publication — 78 exemplaires
The Little Men (2015) 52 exemplaires
Normandy Gold (2018) 37 exemplaires
Book 'Em: Four Bibliomysteries by Edgar Award Winning Authors (2018) — Contributeur — 6 exemplaires
Normandy Gold #1 (2017) 4 exemplaires
Normandy Gold #5 (2017) 3 exemplaires
Normandy Gold #3 (2017) 3 exemplaires
Normandy Gold #4 (2017) 3 exemplaires
Normandy Gold #2 (2017) 3 exemplaires
Cheer 3 exemplaires
Florida Gothic Stories 2 exemplaires
The Girl 2 exemplaires
Première (2022) 2 exemplaires
Daag me uit (2014) 2 exemplaires
Snowberries 1 exemplaire
Abbott,Aus der Balance (2023) 1 exemplaire
Riválisok (2014) 1 exemplaire

Oeuvres associées

Dangerous Women (2013) — Contributeur — 1,121 exemplaires
Cane [Norton Critical Edition] (1988) — Contributeur — 488 exemplaires
Dangerous Women 1 (2014) — Contributeur — 170 exemplaires
Phoenix Noir (2009) — Contributeur — 137 exemplaires
L.A. Noire: The Collected Stories (2011) — Contributeur — 115 exemplaires
The Best American Mystery Stories 2014 (2014) — Contributeur — 93 exemplaires
USA Noir: Best of the Akashic Noir Series (2013) — Contributeur — 84 exemplaires
Mississippi Noir (2016) — Contributeur — 73 exemplaires
Detroit Noir (2007) — Contributeur — 67 exemplaires
Wall Street Noir (2007) — Contributeur — 65 exemplaires
Queens Noir (2008) — Contributeur — 39 exemplaires
Read Harder: Five More Years of Great Writing from the Believer (2014) — Contributeur — 37 exemplaires
A Darker Shade: New Stories of Body Horror from Women Writers (2023) — Contributeur — 30 exemplaires
Murder and Mayhem in Muskego (2012) — Contributeur — 3 exemplaires

Étiqueté

Partage des connaissances

Membres

Discussions

You Will Know Me à Crime, Thriller & Mystery (Juillet 2017)

Critiques

Pourquoi ce livre ?
J’avais envie de lire un « page turner », quelque chose de simple et d’accessible, après des lectures plus corsées et difficiles à terminer, et c’est pourquoi j’ai choisi ce titre. Par contre, j’avoue que je ne sais plus trop comment j’ai entendu parler de ce livre… Si je me souviens bien, je l’ai croisé sur un site web qui recensait des bons thrillers, et celui-ci m’a frappé parce qu’il se déroule dans le monde de la gymnastique.

Un aspect qui m’a plu :
Ce qui m’a d’abord frappé, c’est l’univers du roman, plutôt atypique pour un thriller : le monde de la gymnastique adolescente. Il fallait le faire ! J’ai aimé explorer ce monde qui m’est à la fois vaguement familier (je regarde les Olympiques comme tout le monde) et fondamentalement étranger. J’appréciais les descriptions des programmes d’exercices, de la psychologie des personnages sportifs et perfectionnistes, etc. J’ai donc aimé me plonger dans un univers inconnu et, surtout, voir comment l’auteure allait se débrouiller pour construire une intrigue de thriller dans celui-ci.

Un aspect qui m’a moins plu :
La pauvreté du style. C’était peut-être à prévoir, puisqu’il s’agit avant tout d’un roman de divertissement qui se veut accessible à tous, mais le style m’a semblé parfois banal et inerte. Je trouvais qu’il manquait de ces petites épiphanies – une phrase inattendue qui éclaire un personnage autrement, un paragraphe qui ouvre sur une réflexion inédite – qui rendent la langue d’un livre vraiment séduisante. J’aurais préféré un peu plus d’attention portée au style, et je ne crois pas que le rythme du récit en aurait été affecté.

L’objet livre :
Il s’agit d’un livre imprimé somme toute traditionnel. Il est divisé en cinq parties, qui chacune contient plusieurs chapitres assez courts, et parties et chapitres suivent la progression chronologique de l’intrigue. Le papier est plutôt épais et de bonne qualité pour un livre à grand tirage, et l’encre est dense et bien imprimée, sans pâleurs occasionnelles comme dans certains livres grand public (et surtout, elle sent bon !). La typographie du livre d’Abbott est spécialement agréable à lire : élégante sans être encombrée de fioritures, avec un léger empattement qui n’accroche pas l’œil, et son italique n’est pas trop exagéré. Le livre ne contient pas d’illustrations.
Sur le plan des éléments paratextuels, la page de couverture est frappante : c’est un gros plan sur le profil plongé dans l’ombre d’une jeune fille (sûrement la gymnaste au cœur du récit). Elle annonce bien l’ambiance menaçante et mystérieuse du récit. Sinon, la page de titre, le résumé et la biographie de l’auteure m’ont semblé assez canoniques et ne m’ont pas marqué outre mesure.
Je crois que plusieurs des éléments que j’ai mentionnés contribuent à installer un puissant rapport sensoriel entre l’objet livre et moi, en particulier le papier, l’encre et la typographie. En fait, ces derniers sont carrément essentiels pour me procurer une expérience de lecture vraiment satisfaisante. Me plonger dans un livre, ce n’est pas uniquement me plonger dans l’acte intellectuel de la lecture : c’est aussi quelque chose de corporel. Cet acte va de la posture adoptée dans un fauteuil préféré à tous ces éléments paratextuels. Pour moi, entrer en contact avec l’univers singulier d’un auteur implique nécessairement toute ma personne et, pour ce faire, j’ai besoin d’impliquer aussi mon corps, qui trouve toujours plaisir au papier agréable à toucher, à l’odeur spéciale de l’encre, à une typographie harmonieuse, etc.
… (plus d'informations)
 
Signalé
xavier6344a16 | 70 autres critiques | Oct 12, 2016 |
Jean Spangler, danseuse et aspirante actrice de vingt-six ans, se volatilise mystérieusement le 7 octobre 1949 à Los Angeles. Elle n’a jamais été retrouvée. En fait, seul son sac à main sera retrouvé, contenant une note sibylline adressée à un certain Kirk, (Kirk Douglas, qui était la star du film où elle avait un petit rôle ?).Megan Abbott s’est inspirée de ce fait divers qui a passionné l’Amérique, autant que la mystérieuse affaire jamais résolue du Dalhia Noir, dans les années 50.

C’est donc une fiction que nous propose Megan Abbott. Elle met en scène Gil Hopkins (comme le héros de James Ellroy), prêt à tout, comme Jean Spangler, pour vivre le grand rêve hollywoodien. Deux ans après la disparition de Jean, Hopkins, devenu attaché de presse pour un grand studio, est contacté par Iolène, la meilleure amie de Jean, qui l’accuse d’avoir privilégié la protection des acteurs impliqués dans l’affaire plutôt que d’avoir agi pour la recherche de la vérité. Hopkins est en effet l’une des dernières personnes à avoir vu Jean quitter la boite où ils passaient la soirée avec un duo d’acteurs à la réputation sulfureuse.

En amatrice de films noirs américains de série B (j’en ai regardé beaucoup, il y a quelques années), j’ai beaucoup aimé cette évocation du Hollywood des années 50, cette industrie du cinéma qui vendait du rêve à des millions de personnes mais broyait impitoyablement les espoirs d’une foule de jeunes starlettes venues tenter leur chance. Megan Abbott mêle adroitement fiction et réalité en évoquant des personnages réels, comme Louella Parsons, redoutable commère qui, d’un seul mot assassin, pouvait ruiner tout espoir de carrière, ou Barbara Payton, starlette capricieuse à la carrière déclinante, où encore ces acteurs adulés, personnages parfaits sur la toile, mais complètement déboussolés, parfois pervers, dans la vraie vie.

Pas vraiment une "pulp fiction", genre en vogue dans ces années-là, Absente se présente davantage comme une "redemption novel", construit à la manière des films noirs, avec un scénario apparemment simple, où l’ambiance compte plus que les rebondissements (amateurs de frissons, s’abstenir). Gil Hopkins est un vrai personnage de film noir. Ambitieux, sans état d’âme et déterminé à réussir dans un environnement impitoyable, séducteur et cynique, il reste cependant sincère et retrouve son intégrité, en s’investissant dans cette enquête, dont il ne sortira pas indemne.
… (plus d'informations)
 
Signalé
perduedansleslivres | 16 autres critiques | Nov 22, 2011 |

Listes

Prix et récompenses

Vous aimerez peut-être aussi

Auteurs associés

Statistiques

Œuvres
35
Aussi par
17
Membres
6,847
Popularité
#3,570
Évaluation
½ 3.5
Critiques
498
ISBN
222
Langues
10
Favoris
19

Tableaux et graphiques