(Préface de Jacques ISORNI - 19 86)

Lorsque le général Pershing fit une visite solennelle à Douaumont le 21 septembre 1924, il ne put s’empêcher de déclarer : « ... L’horreur poignante de la tragédie qui s’est jouée ici vient de m’apparaître à nouveau, et toute l’exaltation de la victoire a disparu devant ma compassion pour les victimes du sacrifice. » S’adressant au maréchal Pétain, il ajouta : « ... Ceux-là seuls qui savent la sollicitude de votre cœur peuvent mesurer le fardeau des angoisses qu’il a supportées ! Aucun de vos soldats n’est tombé sans que leur chef n’en ressente une blessure, et le masque impassible qui cache vos sentiments a couvert une peine constante et sans répit... » [...]

PRELIMINAIRES ET ENGAGEMENTS DE LA BATAILLE

Le 21 février 1916, un ouragan de fer s’abat sur les défenses de Verdun. [...]