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Journal, 1943-1944

par Leyb Rochman

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20Aucun1,106,103AucunAucun
    Leïb Rochman écrit son Journal entre 1943 et 1944 au moment où il vit caché derrière une double cloison chez une paysanne polonaise puis dans une fosse creusée dans une étable avec d'autres compagnons polonais, allemands, russes ou ukrainiens. Il ne livre jamais sa localisation exacte, il cite toujours, avec une extrême prudence, un village ou un lieu-dit à une certaine distance.    Ils passent des jours entiers, en rang d'oignons, les visages tournés vers le mur sans possibilité de s'asseoir. Avec talent, Leïb Rochman réussit à faire entendre le monde extérieur, l'écho des animaux, les détonations des tueries, les conversations de leur hôte avec les villageois. Le texte frappe par la force de leurs relations, de l'amour qui les lie entre eux et avec le peuple juif, et qui leur permet de survivre.    Leib Rochman nous fait entendre une voix folle de douleur mais il raconte aussi qu'en dépit de tout, lui et ses compagnons continuent d'observer l'essentiel des lois du judaïsme. Il nous livre ici une conception du monde pétrie de Torah (Pentateuque et plus largement Premier Testament) qui se déploie au fil des pages.    Jusque dans son approche des animaux domestiques, des souris et des mulots, des déflagrations et du tonnerre des combats et, bien sûr, des eaux qui les submergent dans leur dernière cachette, l'empreinte divine, le caractère cataclysmique et annonciateur d'une ère nouvelle – ou de la fin du monde – sont omniprésents.    Leur foi constitue l'un des aspects les plus poignants de ce témoignage. Ils ne cessent d'être portés par leur aspiration à construire une vie nouvelle comme à se reconstruire en tant qu'êtres humains, libres, dans un lieu où les Juifs seraient enfin les maîtres de leur destin. Un État juif, précise Rochman en Eretz-Israël. Là même où il s'éteindra en 1978. … (plus d'informations)
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Leyb Rochmanauteur principaltoutes les éditionscalculé
Darmon, ClaireTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Dover Daffan, MayaPréfaceauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Rozenbaumas, IsabelleTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé

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Titre canonique
Titre original
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Date de première publication
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Lieux importants
Évènements importants
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Épigraphe
/
Dédicace
Ce livre est dédié à la mémoire bénie et impérissable de mes proches :

À ma tendre, ma généreuse mère juive Rivkè Blumè (Rivkele), à ma petite sœur chérie, Miriem Rokhl, assassinées le huitième ou neuvième jour du mois d’Elul 1942 à Minsk, ou à Treblinka ; à mes sœurs bien-aimées Dinah et Ester – qui ont succombé au mois d’Elul (?) 1942 à Radom, ou à Treblinka ; à mon unique frère Yaakov Yossef Meïr – brûlé dans le camp de Birkenau en automne 1943 ; à ma belle-mère Hava et mon beau-frère Shmuel Yossef, assassinés au mois d’Elul 1942 à Treblinka ; ma belle-sœur Khayè Gitl – assassinée le 12 Elul 1942 au camp de Copernic ; à mon beau-frère Khayim Menahem – tué le 18 du mois de Tevet 1943, alors qu’il sautait du train qui le conduisait à Treblinka, soit des suites de sa chute, soit par des paysans qui l’ont capturé ; à mes chers oncles et tantes : Velvl, Moishè Borekh, Yankev Khayim, Avrom et Feygelè, Zlatkè, Toyvè, et Feygelè ; à mes cousins et cousines Motl, Hendelè, Rivkè, Yosl, Dovid, Motl, Tsirelè, Hershl, Yosl, Teltsè, Genendl, Nekhomtshè, Miriem, Rivkelè, Moishelè, Khayiml, ma nièce Zisl et son mari Menahem ; ainsi qu’à toute ma famille, mes proches, mes camarades, mes amis qui sont morts de faim dans le ghetto de Varsovie, abattus, torturés, étouffés, gazés, calcinés et éliminés par les moyens les plus diaboliques ; et à la mémoire de toute la communauté, les hommes, les femmes et les enfants de ma ville natale Minsk-Mazowiecki annihilés à Treblinka.



Que Dieu venge leur sang.
Premiers mots
Aujourd’hui, mercredi 17 février 1943, douze semaines ont passé depuis que nous sommes emmurés chez Felek. [...]
Citations
Derniers mots
Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais

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    Leïb Rochman écrit son Journal entre 1943 et 1944 au moment où il vit caché derrière une double cloison chez une paysanne polonaise puis dans une fosse creusée dans une étable avec d'autres compagnons polonais, allemands, russes ou ukrainiens. Il ne livre jamais sa localisation exacte, il cite toujours, avec une extrême prudence, un village ou un lieu-dit à une certaine distance.    Ils passent des jours entiers, en rang d'oignons, les visages tournés vers le mur sans possibilité de s'asseoir. Avec talent, Leïb Rochman réussit à faire entendre le monde extérieur, l'écho des animaux, les détonations des tueries, les conversations de leur hôte avec les villageois. Le texte frappe par la force de leurs relations, de l'amour qui les lie entre eux et avec le peuple juif, et qui leur permet de survivre.    Leib Rochman nous fait entendre une voix folle de douleur mais il raconte aussi qu'en dépit de tout, lui et ses compagnons continuent d'observer l'essentiel des lois du judaïsme. Il nous livre ici une conception du monde pétrie de Torah (Pentateuque et plus largement Premier Testament) qui se déploie au fil des pages.    Jusque dans son approche des animaux domestiques, des souris et des mulots, des déflagrations et du tonnerre des combats et, bien sûr, des eaux qui les submergent dans leur dernière cachette, l'empreinte divine, le caractère cataclysmique et annonciateur d'une ère nouvelle – ou de la fin du monde – sont omniprésents.    Leur foi constitue l'un des aspects les plus poignants de ce témoignage. Ils ne cessent d'être portés par leur aspiration à construire une vie nouvelle comme à se reconstruire en tant qu'êtres humains, libres, dans un lieu où les Juifs seraient enfin les maîtres de leur destin. Un État juif, précise Rochman en Eretz-Israël. Là même où il s'éteindra en 1978. 

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