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Chargement... The Silver Swan: A Novel (édition 2009)par Benjamin Black
Information sur l'oeuvreLa double vie de Laura Swan par Benjamin Black British Mystery (337) EU Fiction: 1950-2022 (189) Chargement...
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The 1950s Dublin setting - all Guinness drays, blackbird song and biscuit-factory smells - is rendered as sensuously as it would be in any novel by Banville, a writer having fun of the highest standard. "Make no mistake, Black is a grand writer with a seductive style, and the dark, repressive world he makes of postwar Dublin — when there’s no shortage of religious brothers to run the workhouses or nuns to operate the convent hospitals — goes a long way to explain why everyone in this morally claustrophobic world is so sex-mad. But the conventions of crime fiction provide structural security for any exploratory attack on the subject of evil (or sin, as Black’s characters are more apt to define it), and failing to take full advantage of that freedom is like traveling all the way to Ireland and neglecting to visit either a church or a pub." The Silver Swan is a defter and more complex book than its predecessor, which occasionally found plot development smothered under the weight of Banville / Black's always ravishing prose. Prix et récompensesDistinctions
Quirke, an irascible, hard-drinking Dublin pathologist, investigates the apparent suicide of Deidre Hunt, the beautiful young wife of an old acquaintance, and discovers many things that might better have remained hidden, as well as grave danger to those he loves.--From publisher description. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)823.914Literature English English fiction Modern Period 1901-1999 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Bien que l’autopsie lui prouve le contraire (la jeune femme n’est pas morte noyée, mais d’une overdose d’héroïne), Quirke va laisser classer cette affaire comme un suicide. Et pourtant … Vieux loup de plus en plus solitaire, il ne peut s’empêcher de fureter dans le passé de la victime et découvre que celle-ci avait non seulement une double identité mais une double vie, peuplée de personnages aussi troubles que les circonstances de sa mort. Lorsqu’il apparaît que Phoebe, sa propre fille, est à son tour impliquée, Quirke se retrouve pris dans un piège qui, une fois de plus, fera ressurgir les démons du passé …
Mon avis
C’est le deuxième tome des aventures de Quirke que je lis (et le deuxième publié en France), après Les disparus de Dublin. Après une année, la lecture de ce premier tome s’est estompée dans ma mémoire et du coup, les allusions incessantes dans ce deuxième tome m’ont gênée.
Bien sûr, il n’y a pas d’enquête, plutôt que de roman policier, on parlera de roman noir. Quirke s’est arrêté de boire, essaye de renouer avec sa fille (qu’il a fait élever par sa belle-sœur et son beau-frère et à qui il a avoué la vérité très récemment : pour vous dire comment elle a apprécié). Tout cela, visiblement nuit très sérieusement à ces méninges. Quand un ancien camarade d’université lui demande de ne pas pratiquer une autopsie, il ne pense pas que c’est suspect et qu’il y a quelque chose de louche (il la pratique quand même pour sa défense). Il se laisse porter par la vague. Il ne voit pas sa fille se faire embringuer dans une mauvaise histoire, ne lui porte pas vraiment secours. Il la laisse seule tout en constatant les choses de loin. Il couche avec la femme d’un type qui couche lui même avec la fille de Quirke. Il ne se pose pas vraiment de questions mais rumine dans son coin les éléments qu’il a. Vous aurez compris donc que Quirke traverse une profonde dépression.
Mais justement, ce serait oublié que Benjamin Black, c’est aussi John Banville et dans ce tome particulier, Benjamin Black écrit comme John Banville : on retrouve les mêmes thèmes (la mort, les relations aux autres, la paternité ; vous me direz comme dans tous les romans mais c’est de la littérature irlandaise et du coup, tout le monde est dépressif) que dans Infinis parus cette année, et surtout traitée de la même manière : d’une manière contemplative et lascive. On se regarde, on constate mais on ne fait rien. C’est pour ça que finalement quand on comprend pourquoi et comment Laura Swan est morte, tout le monde est surpris que quelqu’un est agit (même mal).
Finalement, donc, c’est l’écriture de John Banville qui m’a fait apprécié énormément le roman de Benjamin Black, l’histoire n’étant pas extraordinaire : elle raconte l’histoire de gens bringuebalés dans tous les sens par la vie. ( )