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In World War II Morocco, seething with European refugees desperate for passage to neutral Lisbon, only a world-weary and bitter nightclub owner can help his former lover and her Resistance-hero husband escape from the Nazis.
Casablanca est un film fascinant. Il comporte un grand nombre d'ingrédients qui concourent à en faire un chef d'œuvre. Que ce soit son magnifique jeu d'acteurs, sa mise en scène fluide et élégante, ses dialogues éblouissants, son histoire (ou plutôt ses histoires attachantes d'ordre politique, amoureux, historique, personnel), sa musique inoubliable, sa somptueuse photographie en noir et blanc, son intensité qui ne faiblit pas.
Humphrey Bogard est inoubliable en patron de cabaret américain désabusé qui a dû échapper à l'ennemi en s'installant dans la ville de Casablanca. Une ville où l'on attend indéfiniment et où l'on tâche d'échapper à l'ennui comme on peut, dans l'espoir fou d'obtenir un hypothétique laisser-passer à destination d'un pays libre, en cette période très critique de 1942. Qui se cache derrière le personnage de Rick qu'il incarne, qui boit abondamment, refuse systématiquement de s'asseoir à la table de ses clients, s'illustre par des propos distanciés, laconiques, désespérés ou cyniques? On le comprendra au regard qu'il réserve un soir à l'irruption d'une femme qui a enjoint le pianiste de chanter un air que Rick avait banni de son cabaret.
Le réalisateur offre un rôle aussi subtil que complexe à la très belle Ingrid Bergman, personnage à l'origine d'un chagrin d'amour inconsolable. Une femme reconnaissante, une femme amoureuse, tiraillée entre son profond attachement pour un héros de la guerre auquel elle doit tout et son amour pour un homme qu'elle a rencontré à Paris, alors que les Nazis s'apprêtaient à envahir la ville.
Les amours qui naissent pendant les guerres sont sûrement les plus beaux et les plus bouleversants. Par leur caractère fragile, insensé, suspendu, improbable, éphémère, contrarié, et bien souvent impossible. L'amour que l'on voit naître au cours d'un flashback à Paris -seul moment du film où l'on s'extrait de la chaleur moite de Casablanca- est de ces amours-là.
Le soin apporté aux dialogues force l'admiration et explique que tant de répliques soient passées à la postérité. Il en va de même pour les images, plans et tableaux du film, parfaitement maîtrisés. Le film a ainsi de quoi nourrir au-delà de toutes attentes le cinéphile exigeant qui se contenterait d'écouter ou de regarder le film, respectivement sans l'image ou le son.
En bon mélo, Casablanca comprend des séquences d'une forte charge émotionnelle que le spectateur gardera en mémoire: le visage de Bogart sur un quai de gare, sous la pluie battante, où se lit le désespoir de l'amour perdu, la Marseillaise entonnée à pleins poumons pour contrer un hymne nazi, la scène finale (qui ne se raconte naturellement pas) en sont sûrement les exemples les plus marquants.
Si le film rend hommage aux héros de la résistance face au joug nazi, à l'idéal de liberté incarné par les alliés, il n'en dépeint pas moins les aspects moins reluisants de la corruption, des petits arrangements, des lâchetés et perfidies de tout poil qui régnaient dans ce théâtre de guerre (le personnage du capitaine Renault est particulièrement réussi par l'ambiguïté qui le caractérise). L'un des intérêts du film est également d'avoir pris le parti de rendre l'anti-héros (Humphrey Bogard) bien plus humain et attachant que le héros lisse et convenu incarné par Paul Henreid. Même si l'anti-héros sait finalement dépasser ses intérêts personnels pour se mettre au service d'une plus grande cause, c'est à l'humain (trop humain) qu'on veut aussi rendre hommage.
Il en ressort du film de Michael Curtiz une force et une efficacité décuplées.
Quoi qu'il en soit, parmi tous les mots pour s'exprimer sur le film, celui de "fascination" pourrait bien être être le plus juste. ( )
Références à cette œuvre sur des ressources externes.
Wikipédia en anglais
Aucun
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In World War II Morocco, seething with European refugees desperate for passage to neutral Lisbon, only a world-weary and bitter nightclub owner can help his former lover and her Resistance-hero husband escape from the Nazis.
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Humphrey Bogard est inoubliable en patron de cabaret américain désabusé qui a dû échapper à l'ennemi en s'installant dans la ville de Casablanca. Une ville où l'on attend indéfiniment et où l'on tâche d'échapper à l'ennui comme on peut, dans l'espoir fou d'obtenir un hypothétique laisser-passer à destination d'un pays libre, en cette période très critique de 1942. Qui se cache derrière le personnage de Rick qu'il incarne, qui boit abondamment, refuse systématiquement de s'asseoir à la table de ses clients, s'illustre par des propos distanciés, laconiques, désespérés ou cyniques? On le comprendra au regard qu'il réserve un soir à l'irruption d'une femme qui a enjoint le pianiste de chanter un air que Rick avait banni de son cabaret.
Le réalisateur offre un rôle aussi subtil que complexe à la très belle Ingrid Bergman, personnage à l'origine d'un chagrin d'amour inconsolable. Une femme reconnaissante, une femme amoureuse, tiraillée entre son profond attachement pour un héros de la guerre auquel elle doit tout et son amour pour un homme qu'elle a rencontré à Paris, alors que les Nazis s'apprêtaient à envahir la ville.
Les amours qui naissent pendant les guerres sont sûrement les plus beaux et les plus bouleversants. Par leur caractère fragile, insensé, suspendu, improbable, éphémère, contrarié, et bien souvent impossible. L'amour que l'on voit naître au cours d'un flashback à Paris -seul moment du film où l'on s'extrait de la chaleur moite de Casablanca- est de ces amours-là.
Le soin apporté aux dialogues force l'admiration et explique que tant de répliques soient passées à la postérité. Il en va de même pour les images, plans et tableaux du film, parfaitement maîtrisés. Le film a ainsi de quoi nourrir au-delà de toutes attentes le cinéphile exigeant qui se contenterait d'écouter ou de regarder le film, respectivement sans l'image ou le son.
En bon mélo, Casablanca comprend des séquences d'une forte charge émotionnelle que le spectateur gardera en mémoire: le visage de Bogart sur un quai de gare, sous la pluie battante, où se lit le désespoir de l'amour perdu, la Marseillaise entonnée à pleins poumons pour contrer un hymne nazi, la scène finale (qui ne se raconte naturellement pas) en sont sûrement les exemples les plus marquants.
Si le film rend hommage aux héros de la résistance face au joug nazi, à l'idéal de liberté incarné par les alliés, il n'en dépeint pas moins les aspects moins reluisants de la corruption, des petits arrangements, des lâchetés et perfidies de tout poil qui régnaient dans ce théâtre de guerre (le personnage du capitaine Renault est particulièrement réussi par l'ambiguïté qui le caractérise). L'un des intérêts du film est également d'avoir pris le parti de rendre l'anti-héros (Humphrey Bogard) bien plus humain et attachant que le héros lisse et convenu incarné par Paul Henreid. Même si l'anti-héros sait finalement dépasser ses intérêts personnels pour se mettre au service d'une plus grande cause, c'est à l'humain (trop humain) qu'on veut aussi rendre hommage.
Il en ressort du film de Michael Curtiz une force et une efficacité décuplées.
Quoi qu'il en soit, parmi tous les mots pour s'exprimer sur le film, celui de "fascination" pourrait bien être être le plus juste. ( )