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"La Grande Guerre constitue un tournant majeur dans la gestion des finances publiques au XXe siècle. En préférant essentiellement l'emprunt à l'impôt pour faire face aux dépenses de guerre, les pays belligérants ouvrent en effet le cycle durable du déficit budgétaire, de l'endettement, de la dépréciation monétaire et de l'inflation. Mais au-delà des questions de financement, c'est l'ensemble du système de gestion des finances publiques qui se voit déstabilisé par le choc de la mobilisation générale, par la durée non prévue du conflit et par les défaillances ou les insuffisances de l'État libéral hérité du XIXe siècle. Faisant suite à un premier volume consacré au 'troisième front' et à 'la mobilisation financière', ce deuxième volume s'attache plus particulièrement à évaluer l'impact du conflit sur les institutions politiques et financières aux prises avec les dépenses de guerre (gouvernement, commissions parlementaires, ministère des Finances, Cour des comptes, corps de contrôle, organisations non gouvernementales, banques). La désorganisation et le désordre des circuits comptables, le relâchement ou la disparition des contrôles budgétaires et juridictionnels, les inadaptations et les improvisations administratives se combinent cependant avec des innovations gestionnaires qui manifestent la capacité des acteurs publics à affronter l'urgence et la nécessité. De la conduite de la guerre émergent les traits encore flous d'une nouvelle figure de l'État, un État sommé de prévoir, diriger, organiser et contrôler. Une bibliographie thématique enrichie complète cet ouvrage qui vient éclairer d'un jour nouveau les formes financières du "gouvernement de guerre" de 1914 à 1918."--Back cover.… (plus d'informations)
Tenter de combler les lacunes de l’historiographie française sur la dimension économique et financière de la Première Guerre mondiale1, revisiter la question des finances publiques pendant la Grande Guerre, s’insérer dans le champ de recherche ouvert par Pierre Renouvin en 1925 sur les « formes de gouvernement de guerre » en éclairant, depuis le ministère des Finances, la question de l’État en guerre, tels sont les principaux objectifs qui ont présidé à notre idée, à Florence Descamps et à moi-même, d’organiser une série de manifestations scientifiques consacrée au ministère des Finances dans la Grande Guerre. [...]
Deux figures du front financier : Alexandre Ribot et Louis-Lucien Klotz Michel Margairaz
Les deux principaux ministres français des Finances de la Grande Guerre ne sont pas inconnus des historiennes et les multiples manifestations scientifiques organisées à l’occasion du Centenaire de la déclaration de guerre ont apporté des éléments nouveaux à ce sujet. [...]
Citations
Derniers mots
(Le financement du ravitaillement en charbon pendant la Première Guerre mondiale : entre innovation administrative et bricolage comptable) (Pierre Chancerel)
[...]. Si le Bureau national des charbons a permis d’améliorer sensiblement le ravitaillement du pays, ce fut au prix d’une gestion financière maladroite et abusive.
Références à cette œuvre sur des ressources externes.
Wikipédia en anglais
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"La Grande Guerre constitue un tournant majeur dans la gestion des finances publiques au XXe siècle. En préférant essentiellement l'emprunt à l'impôt pour faire face aux dépenses de guerre, les pays belligérants ouvrent en effet le cycle durable du déficit budgétaire, de l'endettement, de la dépréciation monétaire et de l'inflation. Mais au-delà des questions de financement, c'est l'ensemble du système de gestion des finances publiques qui se voit déstabilisé par le choc de la mobilisation générale, par la durée non prévue du conflit et par les défaillances ou les insuffisances de l'État libéral hérité du XIXe siècle. Faisant suite à un premier volume consacré au 'troisième front' et à 'la mobilisation financière', ce deuxième volume s'attache plus particulièrement à évaluer l'impact du conflit sur les institutions politiques et financières aux prises avec les dépenses de guerre (gouvernement, commissions parlementaires, ministère des Finances, Cour des comptes, corps de contrôle, organisations non gouvernementales, banques). La désorganisation et le désordre des circuits comptables, le relâchement ou la disparition des contrôles budgétaires et juridictionnels, les inadaptations et les improvisations administratives se combinent cependant avec des innovations gestionnaires qui manifestent la capacité des acteurs publics à affronter l'urgence et la nécessité. De la conduite de la guerre émergent les traits encore flous d'une nouvelle figure de l'État, un État sommé de prévoir, diriger, organiser et contrôler. Une bibliographie thématique enrichie complète cet ouvrage qui vient éclairer d'un jour nouveau les formes financières du "gouvernement de guerre" de 1914 à 1918."--Back cover.
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