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Le tricot

par Jacques Goldstyn

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Un album d'une grande richesse émotive et graphique, qui célèbre l'importance de la famille et de la transmission intergénérationnelle au gré d'une tranche de vie qui ne manque par ailleurs pas d'humour. Le lecteur passe d'une émotion à l'autre en découvrant l'époque révolue à laquelle a grandi l'attachante Léa, qui a "élevé une trâlée d'enfants", ainsi que quelques moments clés de l'histoire du Québec. Ceci avant de suivre la course effrénée de la petite Madeleine jusqu'à l'école, où elle arrive pour découvrir avec effroi que son foulard est tout détricoté. La course reprend alors en sens inverse, permettant au lecteur de découvrir ce qui s'est passé depuis le passage de l'héroïne: les amours nées sur un banc de parc, la réalisation d'une vitrine d'une boutique de mode ou d'une oeuvre sur les murs du centre-ville, la pause dîner des employés d'un chantier de construction, la manière dont s'est terminée une partie d'échecs grandeur nature entre deux vieillards, le vandalisme effectuée sur une statuede Macdonald, etc. La vie d'un quartier résidentiel et du centre-ville s'anime avec une grande humanité et une multitude de détails amusants dans les tableaux pétillants de Goldstyn, qui marie harmonieusement aquarelle, crayon de bois et encre de Chine. Ses compositions détourées, réalisées dans une esthétique très près de la bande dessinée, accompagnent avec une poésie et une finesse fort à propos le récit, qui se clôt sur une belle leçon de vie, alors que la mamie répond à la fillette qu'elle ne retricotera pas le foulard, mais qu'elle lui montrera comment faire. Une oeuvre magnifique, qui valorise au passage le recyclage et la manière dont ce dernier permet de tisser des liens intemporels. Soulignons finalement l'hommage que l'auteur rend aux syndicalistes et féministes Léa Roback et Madeleine Parent par le biais des prénoms attribués à ses personnages. Madeleine voue une grande admiration à sa grand-maman, qui tricote des mitaines, des tuques, des chandails et, surtout, des foulards racontant des histoires. La vieille dame raconte à sa petite-fille son apprentissage parfois laborieux du tricot et lui présente son tout premier ouvrage, un foulard bariolé et un peu moche, qui a été réalisé avec beaucoup de persévérance à partir de bouts de laine de couleurs et de textures disparates, empruntés à des vêtements représentatifs d'événements ayant marqué son histoire familiale: le mariage de sa tante, le départ à la guerre de son oncle, la grève de l'amiante à laquelle a participé son frère Michel, le défilé de la Saint-Patrick qu'affectionnait son père, les soirées de hockey où brillait Jacques Plante... Ravie, l'héroïne enfile ce cadeau extraordinaire offert par son aïeule et file sur le chemin de l'école sans remarquer qu'un brin de laine est resté coincé dans la porte de la maison...… (plus d'informations)
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Un album d'une grande richesse émotive et graphique, qui célèbre l'importance de la famille et de la transmission intergénérationnelle au gré d'une tranche de vie qui ne manque par ailleurs pas d'humour. Le lecteur passe d'une émotion à l'autre en découvrant l'époque révolue à laquelle a grandi l'attachante Léa, qui a "élevé une trâlée d'enfants", ainsi que quelques moments clés de l'histoire du Québec. Ceci avant de suivre la course effrénée de la petite Madeleine jusqu'à l'école, où elle arrive pour découvrir avec effroi que son foulard est tout détricoté. La course reprend alors en sens inverse, permettant au lecteur de découvrir ce qui s'est passé depuis le passage de l'héroïne: les amours nées sur un banc de parc, la réalisation d'une vitrine d'une boutique de mode ou d'une oeuvre sur les murs du centre-ville, la pause dîner des employés d'un chantier de construction, la manière dont s'est terminée une partie d'échecs grandeur nature entre deux vieillards, le vandalisme effectuée sur une statuede Macdonald, etc. La vie d'un quartier résidentiel et du centre-ville s'anime avec une grande humanité et une multitude de détails amusants dans les tableaux pétillants de Goldstyn, qui marie harmonieusement aquarelle, crayon de bois et encre de Chine. Ses compositions détourées, réalisées dans une esthétique très près de la bande dessinée, accompagnent avec une poésie et une finesse fort à propos le récit, qui se clôt sur une belle leçon de vie, alors que la mamie répond à la fillette qu'elle ne retricotera pas le foulard, mais qu'elle lui montrera comment faire. Une oeuvre magnifique, qui valorise au passage le recyclage et la manière dont ce dernier permet de tisser des liens intemporels. Soulignons finalement l'hommage que l'auteur rend aux syndicalistes et féministes Léa Roback et Madeleine Parent par le biais des prénoms attribués à ses personnages. Madeleine voue une grande admiration à sa grand-maman, qui tricote des mitaines, des tuques, des chandails et, surtout, des foulards racontant des histoires. La vieille dame raconte à sa petite-fille son apprentissage parfois laborieux du tricot et lui présente son tout premier ouvrage, un foulard bariolé et un peu moche, qui a été réalisé avec beaucoup de persévérance à partir de bouts de laine de couleurs et de textures disparates, empruntés à des vêtements représentatifs d'événements ayant marqué son histoire familiale: le mariage de sa tante, le départ à la guerre de son oncle, la grève de l'amiante à laquelle a participé son frère Michel, le défilé de la Saint-Patrick qu'affectionnait son père, les soirées de hockey où brillait Jacques Plante... Ravie, l'héroïne enfile ce cadeau extraordinaire offert par son aïeule et file sur le chemin de l'école sans remarquer qu'un brin de laine est resté coincé dans la porte de la maison...

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